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mercredi 21 janvier 2015

5150, rue des Ormes de Patrick Sénécal


4° de couverture

Il s'appelle Yannick Bérubé, il a vingt-trois ans, il est séquestré au 5150, rue des Ormes, dans la ville de Montcharles, et c'est pourquoi il a décidé d'écrire son histoire.
Or, si son récit débute par une banale chute à bicyclette, la suite bascule rapidement dans l'horreur, car la famille qui le retient prisonnier est loin d'être normale : Jacques Beaulieu, le père, est un psychopathe qui ne jure que par le jeu d'échecs et qui se prend pour le dernier des Justes ; Michelle, l'adolescente, semble encore plus dangereuse que son père ; Maude, l'épouse et la mère, est obsédée par le Seigneur et elle obéit aveuglément à son mari. Quant à la petite Anne, elle est muette et ses grands yeux immobiles ressemblent à des puits de néant...
Pour Yannick Bérubé, l'enjeu est simple : il doit s'évader à tout prix de cette maison de fous, sinon il va y laisser sa peau ou sa raison !

Mon avis

Un roman noir vraiment glaçant.
J'ai trouvé un nouveau Stephen King Québécois.
Yannick Bérubé emprisonné chez la famille Baulieu va découvrir des choses effrayantes, jusqu'où peut aller la folie humaine.
La mère Maude Baulieu est à fond dans la religion et parle souvent à Dieu, dans son journal elle nous raconte beaucoup sur leur vie de famille pas comme les autres, elle aime lire des grands classiques. Le père Jacques Baulieu, chauffeur de Taxi est complétement accros aux échecs. La grande fille Michelle Baulieu est très mystérieuse et elle devient aussi dangereuse que son père.
La seule petite fille sage de la famille c'est Anne qui va subir les folies de sa famille étant autiste elle végète dans son monde. Cette famille complétement givrée va nous faire vivre des moments effroyables au 5150, rue des Ormes. Personne ne sortira indemne de cette tragédie.

Pour mon 1er livre de Patrick Sénécal, c'était un régal, j'ai passé un bon moment, frissonnant à souhait du début à la fin.

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