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mercredi 8 février 2017

Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda



4° de couverture 

Antonio José Bolivar Proaño est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve. Mais Antonio José Bolivar a découvert sur le tard l'antidote au redoutable venin de la vieillesse: il sait lire, et il a une passion pour les romans qui parlent d'amour, le vrai, celui qui fait souffrir.
Partagé entre la chasse et sa passion pour les romans, le vieux nous entraîne dans ce livre plein de charme dont le souvenir ne nous quitte plus.

 El Idilio est un petit village aux portes de la forêt amazonienne.
Un enfer vert peuplé de chercheurs d'or, d'aventuriers de tout poil en quête d'un Eldorado imaginaire, d'Indiens Jivaros rejetés par leur peuple.
La découverte par les Indiens Shuars d'un cadavre d'homme blond atrocement mutilé met le feu au village.
Malgré les accusations hâtives du maire qui désigne les Indiens, Antonio José Bolivar diagnostique dans cette mort non pas la main de l'homme mais la griffe d'un fauve...
Le vieil homme, aguerri aux mystères de la forêt et grand lecteur de romans sentimentaux se voit bientôt contraint de se lancer dans une chasse de tous les dangers... Roman écologique s'il en est, l'histoire que tisse Luis Sepúlveda se gorge d'une imagination éclatante et recèle cette part de magie issue des contes. Loin de nous donner une définition du paradis, l'Amazonie de l'auteur - qui la connaît bien pour y avoir vécu - est un lieu organique, cruel, dur et hostile. Elle n'en mérite pas moins le respect que l'on donne aux lieux qui rendent notre monde unique et dont l'existence est aujourd'hui en péril. Pour ce premier roman, Luis Sepúlveda a obtenu le prix Tigre Juan, le prix Relais H du roman d'évasion 92 et le prix France Culture étranger 92.



Mon ressenti 

Encore un très beau roman qui ne m'a pas laissé indifférente, j'aime beaucoup les romans qui nous parlent de la vie et de la mort, de l'amour qui nous renforce à chaque moment difficile de notre chemin, et de la communion des hommes avec la nature et surtout du respect. J'ai refermé ce beau livre avec beaucoup de soupirs , que la vie est injuste souvent, que d'émotions dans cette histoire.
L'homme de ce roman, José Bolivar Pronao a vécu en ermite après le décès de sa femme et il a appris beaucoup dans  la forêt amazonienne. Il a rencontré un petit peuple vivant en communion avec la nature, les Shuars qui survivent tant bien que mal et rencontrent souvent des hommes chercheurs d'or qui détruisent tout sur leurs passages.
La nature se rebelle et José devra effectuer une mission, retrouver le corps d'un chercheur d'or et le plus triste c'est qu'il devra faire une chose terrible qui le blessera terriblement.
Ce roman est beau mais aussi triste car dans la nature sauvage,  il y a aussi une dose de cruauté qui fait mal, il y a des choix à faire et c'est vraiment émouvant ce que les animaux nous montrent, ils sont vraiment remplis de sagesse et eux aussi se défendent comme ils peuvent face à la méchanceté de l’être humain. On y découvre un animal vraiment dangereux mais tellement beau, l'Ocelot. Un animal féroce qui devra aussi vivre des moments terribles .
José est un homme remplis de sagesse qui à la lecture de ce roman nous remplis le cœur de larmes et de bonheur et il nous apaise en le voyant lire ses romans d’amour.  C’est pour lui le moyen d’échapper à la médiocrité de ses congénères.

Ce roman est une bonne dose de nature qui nous donne encore envie de plus la protéger, de l'aimer et surtout de se battre pour que les hommes arrêtent de tuer tout ce qui bouge, et moi même j'en ai marre de voir que chez nous, en France certaines personnes décident de tuer des loups et qu'il y ai encore des connasses qui portent des manteaux en peaux d'animaux. Il faut savoir dire STOP.
On vit dans une époque ou maintenant l'homme se rend compte du mal qu'il fait et les animaux ont leurs consciences même si ils ne parlent pas on les comprend.
Voilà c'était mon avis du jour , bonjour.
Je ne suis pas Brigitte Bardot !!!!! mais je respecte les animaux.




 Auteur 

 Luis Sepúlveda



Luis Sepúlveda est un romancier, poète et cinéaste chilien.

Son premier roman, "Le Vieux qui lisait des romans d'amour" lui a apporté une renommée internationale. Son œuvre, fortement marquée par l'engagement politique et écologique ainsi que par la répression des dictatures des années 70, mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers.

Dés 1961, il milite dans les jeunesses communistes. En 1975, il finit par être emprisonné et condamné à 28 ans de prison. Il n'en fera que deux et demi dans une prison pour opposants politiques, grâce à l'intervention d'Amnesty International. Sa peine est commuée en 8 ans d'exil. Il en profite pour voyager en Amérique du sud (Équateur, Pérou, Colombie, Nicaragua). En équateur, il fonde une troupe de théâtre, puis vivra un an avec les indiens Shuars (1978).

Lors de son séjour au Nicaragua, il prend parti pour la brigade Simon Bolivar et s'engage dans la lutte aux côté des sandinistes. Il revient cependant du Nicaragua déçu.

A la fin de la révolution, il devient reporter. Il part ensuite pour l'Europe comme journaliste et s'installe en 1982 à Hambourg où il passe quatorze ans. Les raisons pour lesquelles il se fixe en Allemagne sont diverses. Parmi elles un goût prononcé pour les romantiques allemands, l'envie de lire Marx et Engels dans le texte, un long séjour en prison qui lui a laissé des loisirs pour apprendre les langues étrangères, et aussi le fait que c'est la section allemande d'Amnesty International qui a réussi à le faire sortir des geôles de Pinochet. A cette même période il devient très actif au sein de l'orgnisation Greenpeace où il restera jusqu'en 1987.

En 1996, il s'installe dans les Asturies, au nord de l'Espagne, à Gijón. Il fonde et il anime le Salon du livre ibéro-américain de Gijón destiné à promouvoir la rencontre entre les auteurs, les éditeurs et les libraires latino-américains et leurs homologues européens. Il milite pour la Fédération Internationale des Droits de l'Homme.


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