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dimanche 22 juin 2025

Les yeux de Sophie de Jojo Moyes



4° de couverture  


« J’ai cru que c’était la fin du monde. J’ai cru que rien de bon ne pourrait plus m’arriver. 

Je ne mangeais plus, je ne sortais plus. Je ne voulais plus voir personne. 

Mais j’ai survécu. Contre toute attente, j’ai fini par surmonter l’insurmontable et, petit à petit, la vie m’a paru vivable. »

Paris, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille alors que son mari part pour le front. 

Quand la ville tombe entre les mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel où réside la Wehrmacht. 

À l’instant où le nouveau commandant découvre le portrait qu’Édouard a fait de sa femme, cette image l’obsède. Une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision.

Un siècle plus tard, à Londres, Liv Halston reçoit ce portrait en cadeau de la part de son mari avant de recueillir son dernier soupir. 

Sa vie est bouleversée de plus belle lorsqu’une rencontre fortuite lui permet de découvrir la véritable histoire de ce tableau.



Mon ressenti 


Ce roman m’a profondément touchée. 

Les Yeux de Sophie, c’est bien plus qu’une histoire sur un tableau volé ou un amour impossible – c’est une ode au courage, à la mémoire, et aux femmes qu’on refuse de faire taire. 

Jojo Moyes mêle avec brio deux époques, deux héroïnes, et une même quête de vérité autour d’un portrait mystérieux : celui de Sophie, une femme forte, fière, bouleversante, dont le regard semble défier l’histoire. 

À travers la Grande Guerre et le présent, on suit des destins entrelacés par la douleur, l’amour et l’art, et c’est impossible de rester indifférent. 

Chaque page m’a happée, chaque émotion m’a traversée. 

Ce roman est lumineux, malgré les épreuves, et laisse une empreinte longtemps après la dernière ligne. 

Une lecture puissante, humaine, et magnifiquement écrite.


Auteure



Jojo Moyes

Jojo Moyes est une auteure britannique célèbre pour ses romans émouvants et puissants, notamment Les Yeux de Sophie et Avant Toi. Son œuvre, traduite dans plus de quarante langues, mêle histoire, émotions et personnages forts.

Pour en savoir plus, visitez sa page officielle :
Penguin Random House - Jojo Moyes

Jojo Moyes, de son vrai nom Pauline Sara Jo Moyes, est née le 4 août 1969 à Londres. Avant de devenir l’une des romancières les plus lues au monde, elle a travaillé pendant plusieurs années comme journaliste, notamment au journal The Independent. Elle y a officié pendant près de dix ans, après un passage à Hong Kong pour le South China Morning Post.

Elle publie son premier roman, Sheltering Rain, en 2002, et décide ensuite de se consacrer entièrement à l’écriture. Son style mêle émotions, personnages forts et destins entremêlés, avec une plume accessible et sincère. Elle connaît un immense succès en 2012 avec Avant Toi (Me Before You), un roman bouleversant qui deviendra un best-seller mondial, vendu à plusieurs millions d’exemplaires et adapté au cinéma.

Ses autres romans, dont Les Yeux de SophieAprès toiJamais deux sans toi, ou encore Le Vent nous portera, confirment son talent à tisser des histoires profondément humaines, souvent portées par des héroïnes courageuses et inspirantes.

Jojo Moyes a remporté à deux reprises le prix du Romantic Novel of the Year et ses livres sont traduits dans plus de quarante langues. Elle vit aujourd’hui dans la campagne anglaise avec son mari et leurs trois enfants, entourée de chevaux, de chiens et de livres.


L'os de Lebowski de Vincent Maillard

 




4° de couverture 


Je m’appelle Jim Carlos, je suis jardinier.

J’ai disparu le 12 janvier 2021. 

Un de mes derniers chantiers s’est déroulé aux Prés Poleux, dans la propriété des Loubet : Arnaud et Laure. Lui est rédacteur en chef à la télévision, elle est professeure d’économie dans l’enseignement supérieur. 

Chez eux tout est aussi harmonieux, aussi faux qu’une photographie de magazine de décoration. 

Tout, même leurs cordiales invitations à partager des cafés ou des déjeuners au bord de leur piscine, vers laquelle je me dirigeais avec autant d’entrain que pour descendre au bloc opératoire...

Vous trouverez dans ce livre les deux cahiers que j’ai écrits lors de mon aventure chez ces gens. 
Mais aussi l’enquête menée par la juge Carole Tomasi après ma disparition.

Lebowski est le nom de mon chien. 

 Tout est sa faute.

Ou bien tout le mérite lui en revient. C’est selon.

Maintenant il est mort. 😢

Et moi, suis-je encore vivant ?

mon avis 

Tout ça à cause d’un nonos… et pourtant, L’Os de Lebowski n’a rien d’une farce.
Ce roman policier signé Vincent Maillard m’a scotché du début à la fin.
L’intrigue est aussi tordue que ses ravisseurs, et l’ambiance, franchement dérangeante : on plonge dans une véritable maison de l’horreur, avec des personnages complètement tarés et une tension qui monte à chaque page.

Mais ce qui rend ce livre vraiment marquant, c’est Lebowski. 

Ce chien, c’est pas juste un animal de compagnie, c’est un héros, un compagnon fidèle, incroyablement attachant.

Cette histoire m’a brisé le cœur, et je crois que c’est ce mélange entre la brutalité de l’histoire et l’amour sincère pour ce chien qui rend ce polar aussi fort. 

C’est noir, c’est barré, c’est brillant. Et oui, tout ça à cause d’un fichu os… mais quel roman !

Auteur 








Vincent Maillard est réalisateur de documentaires, scénariste et écrivain. Il est né à Meulan en 1962. 

Après une maîtrise en sciences économiques et sociales, il a effectué son service militaire, puis a obtenu son diplôme du Centre de Formation des Journalistes, spécialité Journaliste Reporter Image.

Il a débuté à FR3 Bretagne. Il a ensuite travaillé pour France 2, où il a réalisé des reportages pour le journal télévisé et certains magazines comme "Envoyé spécial", "Stade 2", "Geopolis"… Il a travaillé pour France Télévision pendant dix ans.

Ancien journaliste et cameraman, il est l'auteur de scénarios de fiction et de nombreux documentaires pour la télévision sur des sujets très éclectiques (sciences, société, politique, environnement).

En 1999, il a commencé son premier ouvrage "Ceux qui possèdent si peu…", un film qui raconte le parcours d’élèves de SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) de Meulan. Il a été diffusée sur France 2 en 2012 et a obtenu la mention spéciale du jury au festival international du film d’éducation en 2011. Depuis, il a réalisé une douzaine de documentaires dans des genres très différents.

Vincent Maillard a écrit le scénario de deux films dont l’un "Valparaiso", diffusé en 2012 par Arte, a reçu le prix du meilleur scénario au Festival de la fiction TV à La Rochelle en 2011.

"Springsteen-sur-Seine" (2019) est son premier roman aux éditions Fanlac. "Methanic" (2021) aux éditions Ramsay
 "L'Os de Lebowski" obtient le prix littéraire 30 millions d’amis en 2021 aux éditions Philippe Rey et Points policier.
Son dernier roman "Le smoking des Orques" aux éditions Philippe Rey et Points policier.  




Vincent Maillard vit à Hardricourt (Yvelines).


Source :

 http://www.echosdemeulan.fr

samedi 21 juin 2025

DU FEU DE DIEU DE JEAN-PIERRE RUMEAU

 


Editions Taurnada 

https://www.babelio.com/editeur/82895/Taurnada-ditions

https://www.taurnada.fr/livre/du-feu-de-dieu/



4° de couverture 


Lors d'une odieuse agression, un jeune prêtre assiste à l'exécution atroce de son maître spirituel, échappant lui-même de justesse à la mort.

Grièvement blessé dans sa chair et dans son âme, il va, peu à peu, perdre ses repères, puis sa foi, jusqu'à prendre le chemin de la vengeance.

Un roman dur et poignant, une impitoyable descente aux enfers.


Mon avis 

Quand la foi bascule dans la vengeance

Je viens de refermer Du feu de Dieu de Jean-Pierre Rumeau, un thriller qui m’a secouée bien plus que je ne l’attendais.

L’histoire suit Patrick Patras, un jeune prêtre à Fontainebleau, dont la vie bascule tragiquement après l’assassinat brutal de son mentor, le père Rémy.

 "Attention âmes sensibles s'abstenir."

Gravement blessé lors de cette attaque, Patrick survit, mais c’est le début d’un long chemin douloureux. Des rencontres fantastiques alors qu'il sombre dans la folie. 

Peu à peu, la foi qui le soutenait vacille, laissant place à une colère sourde et violente. Son objectif est la mise à mort des meurtriers de son ami.

Jean-Pierre Rumeau, avec sa plume à la fois incisive et pleine de sensibilité, nous plonge au cœur du combat intérieur de Patrick. 

On suit ses doutes, ses tourments, ses failles, mais aussi sa détermination à faire éclater la vérité.

Un élément mystérieux accompagne son enquête : un tatouage en forme de trèfle à quatre feuilles, symbole récurrent qui devient la clé pour dénouer l’intrigue. 

Ce détail ajoute une tension supplémentaire au récit, qui ne cesse de surprendre par ses rebondissements.

C’est une plongée intense dans la fragilité humaine, où la foi et la violence s’entremêlent, questionnant la limite entre justice et vengeance.

 La fin m’a laissée sans voix, tant elle est à la fois choquante et profondément humaine.



Auteur 





Jean-Pierre Rumeau est né en 1952. Il vit à Fontainebleau.

Après des études de théâtre et d’histoire de l’art, Jean-Pierre Rumeau, également sportif de haut niveau, a mené de front une carrière de cascadeur, de conseiller technique pour les cascades, de scénariste et de metteur en scène de théâtre.


Son premier roman, Le Vieux Pays (Albin Michel & Le Livre de Poche), a reçu en 2019 le prix du premier roman du Goéland Masqué.

Parallèlement, il met en scène des pièces de théâtre (Le Neveu de Rameau au théâtre Le Ranelagh, en tournée depuis 2001) et lance des one-man-shows, notamment celui de Nicolas Canteloup.

Il est également auteur dramatique et scénariste.



Une BD qui parle de cul de Marie de Brauer & Lucymacaroni


 

4° de couverture 


Adolescente, je pensais qu’à mes 30 ans, je passerais mes week-ends à faire la fête et à faire l’amour, que je vivrais des relations saines et joyeuses et que j’aurais même, peut-être, trouvé le grand amour... 

Aujourd’hui, j’ai 29 ans, et ce n’est pas vraiment le cas ! 

Ma vie est super, mais sur le plan amoureux, c’est la merde. 

Dans cette BD, je vais vous raconter mes dates foireux, mon célibat, mes années d’abstinence et mon rapport au sexe de meuf hétéro un peu paumée. 

Et pour mieux saisir la diversité des expériences, je vais aussi à la rencontre de la sexologue Claire Alquier (toujours de bon conseil) et d’autres personnes qui témoignent de leur sexualité bien différente de la mienne. 

Une BD qui parle de cul avec franc-parler, humour et intelligence (dixit mon éditrice), sublimée par les illustrations pétillantes de Lucymacaroni. 

Marie de Brauer est humoriste, animatrice de podcast, autrice et chroniqueuse sur France Inter. 

Elle aborde sa vie amoureuse et son célibat sur son compte Instagram. 

Elle a déjà publié une première bande dessinée, Ne jamais couler (Leduc Graphic), dans laquelle elle aborde la grossophobie vécue à travers un récit poignant et un humour tordant. @mariedebr  Jeune illustratrice et dessinatrice de BD, Lucymacaroni a vite percé en tant que figure de proue des illustratrices féministes et engagées.

Fière de représenter des femmes unies dans l’adversité, elle a travaillé et participé à de nombreux projets où elle a pu exprimer son engagement.

 Elle a déjà collaboré avec Marie de Brauer sur la bande dessinée Ne jamais couler (Leduc Graphic). @lucymacaroni





Mon ressenti 


Une BD qui parle de cul, avec un titre pareil, difficile de ne pas être intrigué.

 Franchement, j’ai bien rigolé. 

Plusieurs fois même.

 C’est le genre de lecture qui fait du bien : drôle, cash, sans prise de tête, mais pas creuse pour autant.

 Ce n’est pas qu’une BD pour rigoler entre deux rendez-vous Tinder ratés, c’est aussi un récit sincère, parfois touchant, qui parle de sexualité, de solitude, de désir, du corps, du regard des autres… et de soi. 

Par moments, c’est absurde, par d’autres, ça pince un peu le cœur. 

Et ça, j’ai adoré. 

Les dessins de Lucymacaroni apportent beaucoup : c’est doux, coloré, expressif, chaleureux. Ça contrebalance super bien le ton plus cru du texte, et ça donne à l’ensemble un vrai équilibre. Il y a un fond très humain, très universel derrière les vannes. 

Et puis, petit moment de joie perso : merci à Marie de Brauer pour la dédicace et pour m’avoir envoyé cette BD dans ma boîte aux lettres ! 

C’est un projet qui transpire la sincérité, l’autodérision et l’intelligence. 

Bref, une lecture que je recommande à celles et ceux qui aiment qu’on leur parle vrai, avec humour et sans filtre.

 Et surtout, merci aux deux autrices : Marie de Brauer, humoriste et chroniqueuse, et Lucymacaroni, illustratrice engagée, pour ce duo parfaitement équilibré entre fond et forme. 

L’une fait rire et réfléchir, l’autre donne envie de tapisser ses murs de dessins. Résultat : une BD qui décomplexe, qui fait sourire, et qui touche là où il faut.

 Même quand on ne s’y attend pas.


AUTRICE ET ILLUSTRATRICE 


Instagram : www.instagram.com/mariedebr
chaîne YouTube : https://www.youtube.com/c/mariedebrauer
Source : www.editionsleduc.com

Marie de Brauer

Elle est la sœur de Pierre de Brauer, célèbre professeur de théâtre de la Star Academy. 

Après avoir été diplômée de l’Institut Européen de Journalisme en 2017, elle réalise trois ans plus tard son premier documentaire nommé "La grosse vie de Marie". 

La journaliste y aborde la grossophobie dont elle a vécu durant sa jeunesse, ainsi que les stéréotypes, les idées reçues et les discriminations que les personnes en surpoids vivent au quotidien. 

Marie revient sur ce sujet lors de son passage pour Le Grand Oral sur France 2, en 2021. Elle est également la réalisatrice du film documentaire de France.tv, "Camille cherche l’amour" où elle raconte la vie sentimentale du jeune femme atteinte de trisomie 21.

En 2023, elle nous livre son récit à travers une BD, "Ne jamais couler", illustré par Lucy Macaroni, qui reflète sa vive personnalité et son humour mordant. Dans "Une BD qui parle de cul" (2025), également illustré par Lucy Macaroni, elle raconte ses dates foireux, son célibat, ses années d’abstinence, son rapport au sexe.

Au-delà de sa carrière journalistique, Marie de Brauer est également présente sur les réseaux sociaux dans un registre plus comique. À travers des vidéos humoristiques sur le célibat et ses conseils en amour, elle rassemble une communauté de plus en plus grande. 

Parallèlement, elle n'hésite pas à se produire sur scène en faisant, notamment, la première partie de Rosa Bursztein à La Cigale.

En février 2024, Marie intègre l’émission de Matthieu Noël "Zoom Zoom Zen" sur France Inter.



son site : https://www.lucymacaroni.com/
Instagram : https://www.instagram.com/lucymacaroni/?hl=fr



Lucie Caron alias Lucy Macaroni (contraction de son nom et de son amour inconditionnel pour les pâtes depuis 1991) est une illustratrice française native d'Amiens. Le bac en poche (et deux années de faculté d'Arts Plastiques plus tard), Lucy Macaroni part rejoindre Nantes afin de se spécialiser dans le Design Graphique et surtout se consacrer à sa première passion: l'illustration. Colorés, vifs et féminins, ses couleurs et son trait s'inspirent directement d'autres corps de réalisation chers à son cœur, telles que la peinture et la bande dessinée. L'amitié prend une place conséquente dans son travail: parfois chill, souvent très "Girl power", Lucy Macaroni aime associer ses personnages féminins à des codes culturels qu'elle affectionne, de la culture pop des années 90 à ceux plus street du punk-rock californien.


Le vieux qui aplatissait les enfants de Thomas Grand - Une claque de BD (sans se faire aplatir)

 

https://askip.ch/livres/le-vieux-qui-aplatissait-les-enfants/

4° de couverture 


"Dans une maison au milieu des bois, vit un vieil homme reclus qui malgré ses efforts n’a su trouver une place parmi ses semblables. 

Il s’est construit un univers protégé, où il entreprend tant bien que mal d’en découdre avec les normes : les enfants et les animaux sont ses amis, il décide donc de les aplatir et de les conserver dans un étrange herbier, pensant les mettre ainsi à l’abri de la cruauté du monde extérieur. 

Jusqu’à ce jour de beau temps où, sortie de nulle part, une petite fille aussi curieuse qu’intrépide vient bousculer ses convictions et son quotidien."


"La porte est entrouverte.

A l'intérieur résonne un crissement singulier, mêlé à des rires d'enfants."


Mon avis 



D’abord, un immense merci à Babelio et leur opération Masse Critique, ainsi qu’aux éditions Askip pour l’envoi de ce petit bijou venu tout droit de Suisse !
Non mais franchement… avec un titre pareil, comment ne pas être curieux ? Le vieux qui aplatissait les enfants, c’est exactement le genre de BD qui te fait lever un sourcil, puis l’autre, et ensuite tourner frénétiquement les pages.

Alors oui, on pourrait s’imaginer un truc glauque ou effrayant... Mais rassurez-vous : ce n’est pas du tout le cas. C’est drôle, un peu absurde, parfois grinçant, mais toujours avec beaucoup de second degré. Et surtout : c’est super beau.

 Le style graphique est tout simplement magnifique. 

Vraiment. Les couleurs, les traits, la mise en page : tout est travaillé avec soin, et le résultat est à la fois joyeux, dynamique et très agréable à lire. Même si on parle d’un vieux qui aplatit les enfants (oui, on y revient toujours), il n’y a rien d’angoissant là-dedans. C’est une BD qui fait rire, pas peur.

Le récit, lui, joue avec les codes de la rébellion enfantine et de l’autorité grincheuse. C’est un peu comme si Roald Dahl et un cartoon un peu punk avaient eu un bébé ensemble. Les enfants se reconnaîtront, les parents souriront (jaune ou pas), et tout le monde passera un bon moment

 Un titre qui attire l’œil, Une histoire drôle, barrée et bien rythmée, Un style graphique superbe, coloré et pas du tout effrayant.


À lire avec un grand sourire… 😁

ou avec un casque anti aplatissement, au cas où 😉


Auteur, Illustrateur et Graphiste




https://atelierxl.com/thomas/ grand

https://askip.ch/coulisses-lvq/

Thomas Grand est un graphiste, illustrateur et auteur basé à Genève, en Suisse. Formé à l’École des arts décoratifs de Genève, il fonde en 2003 l’Atelier XL, un studio de design graphique spécialisé dans les projets culturels (affiches, expositions, signalétique), collaborant avec de nombreuses institutions suisses.

Discret et polyvalent, il mène en parallèle une carrière artistique personnelle. Inspiré par la naissance de sa fille, il se tourne vers l’illustration jeunesse et publie en 2023 son premier album, Le vieux qui aplatissait les enfants, aux éditions Askip. L’album, à la fois poétique et étrange, mêle narration sensible et dessin expressif.

Thomas Grand est également musicien et explore différentes formes de création, notamment l’écriture et la performance.

mercredi 4 juin 2025

La voix des Harpies de Noémie Fachan @maedusa_gorgon


https://www.editionsleduc.com/



4° de couverture 


Lors d’un cercle en non mixité, les figures mythologiques sous-cotées partagent leurs histoires et se rendent compte que les accusations de violences sexuelles envers les dieux se multiplient.

Portées par un mouvement de révolte, elles destituent Zeus et s’organisent pour que les déesses prennent le pouvoir. 

C’est l’ère de #MeTooOlympe : les codes sont renversés et une société égalitaire se met en place, sans domination patriarcale. 

À travers cette fiction, Noémie Fachan nous propose une relecture féministe de quinze figures mythologiques (Héra, Aphrodite, Athéna, Ariane, Cénée...), et nous offre une réflexion puissante sur notre société actuelle : justice réparatrice, aliénation parentale, backlash, wokisme, autodétermination de genre...


Bienvenue dans le monde d’après, l’ère post-#MeTooOlympe !


Mon avis  


🐦 La Voix des Harpies : entre mythologie, colère et quelques plumes dans le bec

Bon. On va pas se mentir : je ne pas suis tombée sur La Voix des Harpies par hasard, mais grâce à Masse Critique Babelio et aux éditions Leduc. 

Et franchement ? C’était pas un mauvais plan. 

Cette BD signée Noémie Fachan (@maedusa_gorgon pour les intimes d’Instagram) envoie du lourd. Et du piquant. Et un peu de cris dans les oreilles. Bref : accroche ta ceinture, lecteur/lectrice, ça va secouer.

Déjà, oublie les harpies de Disney. Ici, on parle de harpies avec des choses à dire. Et elles les disent fort. Très fort. Le genre à te réveiller un dimanche matin avec un "ON A DES CHOSES À RÉGLER" sans même t’offrir un café. Ambiance.

Mais attention, pas de spoil ici. Juste un ressenti : c’est beau, c’est intense, c’est parfois brutal, et ça fait réfléchir (même quand t’as pas signé pour ça au départ). Le dessin claque, les ambiances sont soignées, et le ton est aussi doux qu’un coup de bec dans le moral.

Ce que j’ai apprécié ? C’est que malgré la densité du propos, y’a de l’humour qui vient désamorcer les grenades. 

Des petites touches ironiques bien placées, du genre "oui, le monde est pourri, mais on peut quand même en rire – un peu – avant qu’il brûle".

Alors est-ce que j’ai tout compris ? Peut-être pas. Est-ce que j’ai aimé ? Oui. Est-ce que ça m’a donné envie de relire des textes mythologiques tout en mangeant des chips ? Absolument.

En résumé : une BD qui fait du bruit dans le bon sens du terme, sans te forcer à signer une pétition en sortant. Un bon moment de lecture, une belle claque graphique, et un petit shoot d’intelligence bien envoyé. Que demander de plus ?


Auteure

 

 

placedeslibraires.fr


Noémie Fachan est autrice et illustratrice. 

Elle s’exprime sur les réseaux sociaux à travers son compte Instagram @maedusa_gorgon, dans le but de défendre toutes les personnes qui subissent des discriminations sexistes, LGBTphobes et virilistes. Elle mène aussi des conférences de sensibilisation au sexisme ordinaire. Noémie Fachan s’appuie sur l’ensemble de ses expériences pour nourrir sa réflexion sur les rapports sociaux entre les genres. Elle est l’autrice des bandes dessinées Maternités : Miracles et malédictions, Éduquer : Défi du monde d’aujourd’hui (Hatier), et d’un premier tome à succès, L’OEil de la Gorgone (Leduc Graphic). @maedusa_gorgon


jeudi 22 mai 2025

Embrasser l'enfer et doucement mourir de Virginie Krahn

 

ÉDITIONS A.E.M


4° de couverture
 
Elle souffre. Depuis peu, son compagnon Guillaume auquel elle tenait tant vient de lui tourner le dos sans raison apparente. 
Pour elle, c'est l'incompréhension totale. 
La souffrance va finir par lui tendre les bras, par la suite l'amour aussi car Laura va rencontrer un homme. 
Il est bon, adorable, lui dit ce qu'elle veut bien entendre. 
Elle s'empresse dans cette nouvelle relation. 
Cependant, cette rencontre faite par internet à la suite d'un dépit amoureux va tout faire basculer dans sa vie. En bien ou en mal? 
Et si cette histoire faisait naître en elle la mort dans l'âme...?
 
 
 
Mon ressenti 
 
 

Découverte du roman Embrasser l’enfer et mourir doucement de Virginie Krahn

Dans son roman Embrasser l’enfer et mourir doucement, Virginie Krahn nous livre le parcours bouleversant de Laura, une femme fragilisée par la vie. Après avoir été abandonnée sans explication par Guillaume, son compagnon, elle subit un drame encore plus cruel : un viol. Cet événement marque un tournant brutal dans son existence et plonge Laura dans une profonde souffrance.

Tentant de retrouver un peu de lumière, elle fait la rencontre d’un homme sur internet. Il semble bienveillant, à l’écoute, et lui apporte ce qu’elle pense être du réconfort. Mais cette nouvelle relation va bousculer sa vie une fois de plus, entre espoir, doute et désillusion.

À travers ce récit dur mais sincère, Virginie Krahn aborde avec sensibilité des thèmes comme la violence, le traumatisme, la solitude et la quête d’amour malgré les blessures. C’est un roman qui ne laisse pas indifférent, porté par une écriture honnête et touchante.

Même si ce n’est pas le genre littéraire que je lis habituellement, j’ai été sensible à la profondeur du message et au courage du personnage principal. Ce livre peut parler à beaucoup de lecteurs, notamment ceux qui apprécient les histoires humaines fortes et réalistes.

 

Auteure 

 

 


 

 

Virginie Krahn – Autrice engagée et poétesse contemporaine

Depuis 2014, Virginie Krahn s’est imposée comme une voix singulière dans le paysage littéraire français. Autrice prolifique, elle explore des thèmes profonds tels que la sexualité féminine, l'amour, la mort, et la libre-pensée, à travers divers genres littéraires, notamment la poésie, la nouvelle et le roman.

Son premier ouvrage, un recueil de poèmes intitulé La Vie, l’amour, la mort, a été publié aux Éditions Hugues Facorat. Ce recueil a marqué le début d'une série de publications où l'autrice tisse des liens poétiques avec d'autres artistes, comme dans le projet Papiyon, coécrit avec Didier Hippon.

Parmi ses œuvres notables figurent :

  • Après minuit (2019) : un recueil de poèmes où romantisme et érotisme se côtoient.

  • Paroles poétiques : L'art de pensées (2020) : une œuvre illustrée qui offre un voyage sensoriel mêlant poésie et art visuel.

  • Lola - Non-désir quand tu nous tiens (2021) : un roman poignant sur le non-désir de maternité.

  • Désir ardent (2024) : un recueil de nouvelles explorant les méandres du désir et de la passion.

En 2025, elle publie Embrasser l’enfer et doucement mourir, un roman mêlant thriller et romance, qui aborde des sujets sensibles tels que la solitude, le chagrin d’amour, et les dangers des rencontres en ligne.

Virginie Krahn continue d'écrire et de publier, offrant à ses lecteurs des œuvres empreintes de sincérité et de profondeur.