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samedi 18 janvier 2025

Compte rendu du café littéraire du 03 janvier au BAB

 

BAB 



Pour notre première rencontre du 03 janvier 2025, nous étions quatre et l'ambiance était festive car c’étaient les retrouvailles après les fêtes de fin d'année. 

Amara a lu, Plus grand que le ciel de Virginie Grimaldi, elle l’a dévoré en trois jours car elle a vraiment apprécié cette lecture. 





Plus grand que le ciel - Édition collector



    Elle est écorchée et mordante. Il est rêveur et intranquille.
    Elle est conseillère funéraire. Il est romancier.
    Elle vient de perdre son père. Il cache sa plus grande blessure.
    Elle est en retard. Il est en avance.
    Ils ont pourtant rendez-vous.

    Entre deux éclats de rire, Virginie Grimaldi capte ces instants fragiles où l’empreinte des souvenirs se mêle aux promesses d’une rencontre.

    Elle a lu Les amandes amères de Laurence Cossé qu'elle a beaucoup aimé et elle a beaucoup réfléchi à son parcours de vie.  


    Découvrant que Fadila ne sait ni lire ni écrire, Édith entrevoit à quel point la vie est compliquée pour un analphabète et combien c'est humiliant. Elle lui propose de lui apprendre à lire le français.
    Fadila n'est pas jeune.
    Édith n'est pas entraînée.
    L'apprentissage s'avère difficile. Ce qui semblait acquis un jour est oublié la semaine suivante.

    Si Fadila a tant de mal à progresser, c'est que sa vie entière est difficile.
    Ce n'est pas une marginale.
    Elle a une famille, un toit, du travail.
    Mais la violence a marqué son rapport aux autres, depuis l'adolescence.
    Elle a de la rancœur contre son Maroc natal et, en France, elle ne se fait pas à la solitude.
    Elle vit dans une perpétuelle inquiétude.

    Édith, de son côté, se sent de plus en plus démunie dans cette aventure dont elle a pris la responsabilité et qui va l'entraîner beaucoup plus loin qu'elle n'aurait cru.
    Une amitié singulière, rugueuse et douce, amère, cocasse.



    Ensuite tout en dégustant des chocolats, nous avons parlé d'un roman qu'elle a lu et adoré.

     La couleur des mots de Tahar Ben Jelloun, Amara nous a raconté l'histoire de ce roman qui est une biographie de l'auteur berbère. Il a toujours eu un don pour peindre des paysages marocains, la rencontre de l'art et de la littérature. 



    Enfant, Tahar Ben Jelloun dessinait sur les grands papiers d'emballage du magasin d'épices de son père. Etudiant, durant les dix-neuf mois passés dans un camp disciplinaire de l'armée marocaine, il écrivit en cachette ses premiers poèmes. Ecrire et peindre : ces deux passions n'ont cessé de guider sa vie. Le bleu de Tanger et la lumière crue ont nourri son œuvre protéiforme. Entre deux cultures, entre deux rives, entre deux disciplines, Tahar Ben Jelloun s'est construit au fil des rencontres. Dans ce récit intime, il plonge pour la première fois aux sources de sa création. Là où, entre ombre et lumière, se tissent la douleur et la beauté du monde.

    Amara a lu le roman de Mélissa Da Costa, Les femmes du bout du monde. Elle nous en parera prochainement. 



    Si tu te demandes ce que nous faisons ainsi, loin des hommes, je vais te dire : nous veillons sur notre petit univers, nous veillons les unes sur les autres.
    C’est ce que font les femmes du bout du monde.

    À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au cœur d’une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly.
    Sur ce dernier bastion de terre avant l’océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori.
    Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu’au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption…
    Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s’aimer.

    Mélissa Da Costa nous offre un voyage inoubliable à travers des paysages d’une stupéfiante beauté, aux côtés de personnages inspirés et inspirants.
    Un nouveau roman magistral et une ode à la liberté.

    La prochaine lecture d'Amara sera, Mon mari de Maud Ventura que Cécile nous a présenté lors d'un précédent café littéraire. 



    C’est une femme toujours amoureuse de son mari après quinze ans de vie commune. Ils forment un parfait couple de quadragénaires : deux enfants, une grande maison, la réussite sociale. Mais sous cet apparent bonheur conjugal, elle nourrit une passion exclusive à son égard. Cette beauté froide est le feu sous la glace. Lui semble se satisfaire d’une relation apaisée : ses baisers sont rapides, et le corps nu de sa femme ne l’émeut plus. Pour se prouver que son mari ne l’aime plus – ou pas assez – cette épouse se met à épier chacun de ses gestes comme autant de signes de désamour. Du lundi au dimanche, elle note méthodiquement ses « fautes », les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre, elle le trompe pour le tester. Face aux autres femmes qui lui semblent toujours plus belles, il lui faut être la plus soignée, la plus parfaite, la plus désirable.
    On rit, on s’effraie, on se projette et l’on ne sait sur quoi va déboucher ce face-à-face conjugal tant la tension monte à chaque page. Un premier roman extrêmement original et dérangeant.

    Cécile a pris la parole en parlant du roman, Demain j'étais folle d'Arnhild Lauveng. 


    Les ombres s'épaississent, le trottoir est devenu trop haut, le Capitaine hurle de ne plus manger, de ne plus dormir et de s'infliger des coups. Il faudrait fuir, mais le couloir derrière la porte est jonché de crocodiles. Aujourd'hui guérie de cette schizophrénie réputée inguérissable, Arnhild Lauveng est devenue psychologue, comme elle en rêvait depuis toujours. Avec la plus grande sobriété, elle raconte les premiers signes de la maladie, la terreur, les parents et les amis qui s'affolent, l'hospitalisation et la lente rémission.
    Devenu un classique international, ce témoignage est à la fois sidérant et infiniment précieux. Il porte un formidable message d'espoir, et, comme le dit Christophe André, "traverser la nuit de la maladie aux côtés d'une personne qui s'en est sortie est exceptionnel".


    Elle nous a parlé de son prochain roman qui vient d'être publié, Hyènes de Cécille Gillet, elle viendra nous le présenter le 07 février au Bab à 16h00. 



    « L'exode peut durer. Avant un bref tour du propriétaire et de tout ce luxe, le … superflu.

    On sait . Chacun son portable. Chargé à bloc. Sa batterie , précieusement conservée.

     Et un peu plus, sélectionné personnellement. 

    Pour le plus petit, son doudou, pour sa mère deux photos.

    Une du mariage l'autre de ma naissance _ elle a toujours été romantique.

    Pas d’avantage, le paternel ne l'autorise pas.

     Pour moi : une gourmette à la gravure brève, un talisman m'exhortant de ne pas oublier mon surnom « Angie ».

    Pas vu mon père prendre quoi que ce soit. »


    Cécile a lu Quitter le monde de Douglas Kennedy. 

     Un roman plein de rebondissements. 



    Le soir de son treizième anniversaire, lors d'une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu'elle ne se mariera jamais et n'aura jamais d'enfants.
    Mais sommes-nous maître de notre destinée ?
    Une quinzaine d'années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily.
    A sa grande surprise, Jane s'épanouit dans la maternité.
    Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n'a plus qu'une idée en tête : quitter le monde.
    Alors qu'elle a renoncé à la vie, c'est paradoxalement la disparition d'une jeune fille qui va lui donner la possibilité d'une rédemption.

    Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu'elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l'ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité...


    Nous avons parlé du roman de Clara Dupont-Monod S'adapter avec Cécile, Deborah et Amara.



    C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres.
    C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd.
    Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné.
    Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire.

    Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent.
    Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.

    La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
    Un livre magnifique et lumineux.

    💝 Prix fémina du roman français 2021.
    💝 Prix Goncourt des lycéens 2021.
    💝 Prix Landerneau roman 2021. 

    Deborah est en train de terminer son roman tranquillement, Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg.



    Birmingham, États-Unis. Ex-Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours.
    Elle n'est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d'en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie.

    Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails.
    Or, peu de temps avant de passer à l'acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda, à un spectacle de derviches tourneurs.
    La représentation étant dans moins d'une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l'ultime échéance.

    Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l'existence a encore beaucoup plus à lui offrir qu'elle ne le croyait.

    Pour ma part,  je suis en train de terminer La maison aux sortilèges d'Emilia Hart. 



    Trois femmes extraordinaires séparées par quatre siècles.
    Un roman captivant sur la puissance des femmes et le pouvoir de la nature.

    2019. Kate fuit Londres pour se réfugier dans une maison délabrée dont elle a hérité.
     Avec son lierre dégringolant et son jardin envahi par les mauvaises herbes, ce havre de paix la protège de son compagnon violent.
    Kate sent toutefois qu’un secret s’y tapit…

    1942. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Violet est cloîtrée dans le grand domaine familial, étouffée par les conventions sociales.
    Elle vit avec le souvenir de sa mère, dont il ne lui reste qu’un mystérieux médaillon et une inscription étrange sur le mur de sa chambre.

    1619. Altha connaît les secrets des plantes, savoir ancestral transmis de mère en fille. Nombreux sont les villageois à venir lui demander de l’aide.
    Pourtant, quand un fermier meurt piétiné par son troupeau, tous la pointent du doigt et l’accusent de sorcellerie.

    Pendant les fêtes j'ai lu un roman japonais que j'ai prêté à Amara qui le lit actuellement. Le roman de Mai Mochizuki Le café secret des nuits de pleine lune. Un roman philosophique plein de magie pour les amoureux des chats. 



    Selon une croyance populaire japonaise, prendre soin d’un chat porte chance. Il est moins connu que bon chat peut produire une invitation au café secret des nuits de pleine lune.
    Ce mystérieux café, tenu par des chats maîtres en astrologie, apparaît au clair de lune à Kyoto, comme par magie, et accueille des humains en quête d’eux-mêmes pour les aider à surmonter les obstacles de leur vie



    J'ai adoré le café secret des nuits de pleine lune de Mai Mochizuki !

    C'est un roman qui m'a transporté dès les premières pages.

    Un conte qui est plein de philosophie et surtout des chats qui parlent d'astrologie et qui conseille les gens, "c'est excellent".

    L'histoire est à la fois douce et mystérieuse, avec des personnages attachants surtout les chats et une ambiance presque magique.

    Je l'ai lu très rapidement, en grande partie parce que j'étais complètement captivé par l'intrigue et le rythme fluide du récit.

    Le café secret, avec ses mystères et son atmosphère unique, m'a vraiment touché.

    J'avais l'impression d'y être, à chaque chapitre, comme si le lieu et ses secrets m'invitaient à découvrir des trésors cachés.

    C'est un livre qui se dévore, et qui laisse une sensation agréable une fois terminé, un peu comme si on venait de vivre un rêve éveillé.

    https://sabineremy.blogspot.com/2025/01/le-secret-des-nuits-de-pleine-lune-de.html



    Après cet évènement très agréable, je vous donne rendez-vous le 07 février de 16h00 à 18h00 au Bab sous les arcades de la place St Louis. 



    Apportez vos lectures, votre bonne humeur et vos sourires. 


    jeudi 9 janvier 2025

    Le café secret des nuits de pleine lune de Mai Mochizuki

    NAMI Editions 



    4° de couverture 

    Selon une croyance populaire japonaise, prendre soin d’un chat porte chance. 

    Il est moins connu que bon chat peut produire une invitation au café secret des nuits de pleine lune. 

    Ce mystérieux café, tenu par des chats maîtres en astrologie, apparaît au clair de lune à Kyoto, comme par magie, et accueille des humains en quête d’eux-mêmes pour les aider à surmonter les obstacles de leur vie.
     

    Mon ressenti 


    J'ai adoré Le café secret des nuits de pleine lune de Mai Mochizuki ! 

    C'est un roman qui m'a transporté dès les premières pages. 

    Un conte qui est plein de philosophie et surtout des chats qui parlent d'astrologie et qui conseille les gens, "c'est excellent".  

    L'histoire est à la fois douce et mystérieuse, avec des personnages attachants surtout les chats et une ambiance presque magique. 

    Je l'ai lu très rapidement, en grande partie parce que j'étais complètement captivé par l'intrigue et le rythme fluide du récit. 

    Le café secret, avec ses mystères et son atmosphère unique, m'a vraiment touché. 

    J'avais l'impression d'y être, à chaque chapitre, comme si le lieu et ses secrets m'invitaient à découvrir des trésors cachés. 

    C'est un livre qui se dévore, et qui laisse une sensation agréable une fois terminé, un peu comme si on venait de vivre un rêve éveillé.


    Auteure 





    Mai Mochizuki est une scénariste de mangas et autrice de light novels japonaise.
    Elle vit à Kyoto.

    https://ameblo.jp/maimotiduki

    https://mochizukimai.crayonsite.info/

    mercredi 18 décembre 2024

    Histoire d'une HDT de Cécile Gillet

     


    4° de couverture 

     

    Le livre, par sa structure, évolue d’un point de vue à un autre, et permet d’embrasser ce thème complexe de la pathologie mentale. 

    La volonté de vulgariser l’une de ces maladies, s’inscrit dans un mouvement social et d’actualité, poursuivant ce même but. 

    Par la convocation de différents personnages, mis au service de la fiction, et par l’usage de l’autobiographie. 

    Ce récit plonge le lecteur dans une expérience d’identification, et lui offre la possibilité d’épouser les ressentis des protagonistes. 

    Le texte s’appuie sur une expérience personnelle vécue. Intime. 

    Il importe d’être au plus près d’une forme de véracité. 

    D’honnêteté. 

    Le recours à la fiction, mise au service de cette réalité, peut émouvoir le lecteur. Et même si cette histoire n’a pas été directement endurée par ce dernier. 

    Parce que ce livre raconte des faits pouvant être éprouvés par tout un chacun.


    https://www.cecile-gillet-textes.com/


    Mon ressenti

     

     Le livre *Histoire d'une HDT* de Cécile Gillet raconte avec une grande sincérité son parcours durant sa période de crises assez violentes où elle a dû être hospitalisée.

    L'auteure se met à nue et se confie à ses lecteurs.

    À travers son récit, l'auteure nous fait vivre les défis, les doutes, mais aussi les moments de courage et d'espoir.

    Ce témoignage est poignant, sans pathos excessif, mais avec une grande humanité et de l'amour. Grâce à l'amour et au soutien de ses proches, elle...

    Cécile Gillet réussit à nous faire comprendre les subtilités de sa situation tout en restant accessible et vraie dans son écriture.

    Son livre invite à la réflexion sur la résilience et l'acceptation de soi, tout en offrant une vision éclairée sur les obstacles invisibles que rencontrent les personnes souffrant de maladies mentales.

    C'est un ouvrage qui suscite à la fois l'empathie et la prise de conscience, dans un style simple et direct.


    Autrice

     

     


     


    Écrire représente pour Cécile Gillet un moyen d’expression privilégié.
    Après la présélection d’une nouvelle dans un concours, après « Histoire d’une HDT », une Novella écrite sous la houlette de Pauline Kasprzak, et dans laquelle l’autrice révèle les troubles psychiatriques avec lesquels elle vit...

    Par la suite et grâce à « Cécile Gillet Textes », sa micro-entreprise, l’autrice déploie une autre facette de sa curiosité dans « Hyènes », le second livre auto-édité à paraître très prochainement.

    Loin de la ville dans laquelle elle vit (Metz), Cécile Gillet embarque le lecteur dans un pays-continent ravagé par les flammes. 

    Une héroïne est encore au cœur de sa narration. 

    Le lecteur suit son parcours, non sans palpitations…




    Compte rendu du café littéraire au café Rubis du 06 décembre 2024




     

    Ce dernier café littéraire de l'année 2024 au Café Rubis fut un moment chaleureux et riche en échanges, réunissant neuf participantes passionnées. 

    Cécile, Deborah, Corinne, Brigitte, Fabienne, Amara, Ginette, Véronique et Sabine (Organisatrice et animatrice de cet évènement) c'est moi 😁.

    C'était notre quatorzième rencontre, un événement toujours aussi attendu.


    Comme toujours, ce rendez-vous a été l'occasion de partager nos lectures, d'échanger nos impressions et de nourrir nos réflexions dans une ambiance conviviale et stimulante. 


    Retour sur ce moment privilégié…


    Lors de ce dernier café littéraire, Brigitte a partagé avec nous sa lecture du roman 1991 de Franck Thilliez, publié en 2021. 

    Bien qu'elle n'ait pas encore terminé l'ouvrage, elle nous a confié qu'elle le trouvait jubilatoire. 

    Ce roman plonge le lecteur dans les années 90, une époque où les technologies d’alors, désormais obsolètes, offrent une perspective fascinante sur le passé.

     Thilliez réussit à créer un retour en arrière de 30 ans, nous immergeant dans un univers où les avancées numériques d'aujourd'hui n'étaient encore que des rêves.

     Brigitte a souligné la manière dont l’auteur mêle habilement nostalgie et réflexion sur l'évolution rapide de notre monde technologique, une lecture pleine de surprises et de clins d'œil pour ceux qui ont vécu cette époque.



    En décembre 1991, quand Franck Sharko, tout juste sorti de l'école des inspecteurs, débarque au 36 quai des Orfèvres, on le conduit aux archives où il est chargé de reprendre l'affaire des Disparues du Sud parisien. L'état des lieux est simple : entre 1986 et 1989, trois femmes ont été enlevées, puis retrouvées dans des champs, violées et frappées de multiples coups de couteau. Depuis, malgré des centaines de convocations, de nuits blanches, de procès-verbaux, le prédateur court toujours.
    Sharko consacre tout son temps à ce dossier, jusqu'à ce soir où un homme paniqué frappe à la porte du 36. Il vient d'entrer en possession d'une photo figurant une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac. Une photo derrière laquelle a été notée une adresse, et qui va entraîner le jeune inspecteur dans une enquête qui dépassera tout ce qu'il a pu imaginer...


    C'est génial que Deborah soit tellement captivée par Miss Alabama et ses petits secrets

    Cela montre à quel point le roman a su la toucher et l'impliquer dans son univers. Ce genre de livre, où l'on a du mal à le lâcher, est souvent celui qui mêle intrigue, personnages attachants et un style d'écriture agréable. L'enthousiasme de Deborah donne sûrement envie aux autres de découvrir ce roman et aussi les autres de l'écrivaine Fanny Flagg. 

    Un roman que j'ai fait tourner car je l'avais en double. 


    Birmingham, États-Unis. Ex-Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours. Elle n'est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d'en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie.
    Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails.
    Or, peu de temps avant de passer à l'acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda, à un spectacle de derviches tourneurs. La représentation étant dans moins d'une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l'ultime échéance.
    "Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l'existence a encore beaucoup plus à lui offrir qu'elle ne le croyait."


    Il semble que Deborah ait trouvé le roman La Forêt des Ombres de Frank Thilliez trop gore pour ses goûts personnels. Elle a probablement trouvé que les descriptions violentes ou choquantes du livre étaient difficiles à supporter. Par contre, Ginette va le lire prochainement, ce qui pourrait signifier qu'elle aime ce genre de thriller ou qu'elle est curieuse de découvrir cette œuvre malgré son côté un peu macabre.

    Le genre de Frank Thilliez, en particulier dans La Forêt des Ombres, est souvent très sombre et intègre des éléments de suspense et de violence. Cela peut ne pas plaire à tout le monde, et il est tout à fait normal que certaines personnes ne soient pas fan de ce type de narration.



    Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans: ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre.
    Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.


    "Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler, et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige..."


    C'est intéressant que Ginette ait découvert un café littéraire différent de ceux qu'elle fréquente habituellement ! 

    Le fait que les règles soient plus simples et qu'il n'y ait pas d'obligation de lectures semble offrir une atmosphère plus détendue et accessible. 

    Cela permet sans doute à chacun de participer selon ses envies, sans la pression de devoir lire des livres imposés. 

    Elle nous a dit qu'elle avait lu un livre qui parle de politique donc j'ai pas trop voulu en parler. 

    Ce genre de flexibilité peut encourager une plus grande diversité de lectures et de discussions, ce qui est certainement apprécié par les membres.

    Il est probable que Ginette ait trouvé cet aspect plus libérateur et moins contraignant, ce qui a peut-être contribué à son agréable expérience dans ce café littéraire. 

    Elle pourrait être plus à l'aise de partager ses propres découvertes ou de discuter de livres qu'elle choisit de lire, sans la pression de devoir se conformer à un programme de lecture strict.

     

    Elle nous a parlé du roman Les orties fleurissent de Harry Martinson.




    L'écrivain suédois Harry Martinson, prix Nobel de littérature, est de ceux qui ont été formés à la dure école de la vie. Né en 1904, enfant ayant perdu ses parents devient "pupille de la commune".
    C'est cette enfance rude et savoureuse, dans laquelle le petit Martin est ballotté d'année en année, de ferme en ferme, qu' Harry Martinson nous raconte dans "Les orties fleurissent" Martin ne pardonne pas à sa mère de l'avoir abandonné et, chaque fois qu'il change de domicile, il se raccroche aux jupes qui veulent bien, plus ou moins, l'accueillir.
    "Cette évocation des malheurs et des enchantements d'une enfance liée à la nature et à la pauvreté occupe une place centrale dans l'œuvre de Martinson."

     

     Ensuite, Ginette nous a dit avoir lu le roman de Sandrine Colette, Et toujours les forêts. Un roman qui lui a bien plu.

    Amerigo Vespucci - 2020

     
     

    Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu'au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
    À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.


    Cécile nous a parlé de Croc Blanc de Jack London.

     

     


     

     «Tout n’est pas liberté dans le monde», et quand ce monde est le Wild, pays farouche et terre glacée, même le loup se sent prisonnier.
    Jack London, dans ce décor sauvage et cette nature hostile, nous conte l’histoire d’un louveteau qui vient petit à petit à la civilisation et se fait chien.
    La vie âpre des animaux sauvages et des chasseurs indiens ou blancs de l’Alaska a rarement été peinte avec autant de force et de vérité. Pour écrire ce récit, qui est devenu un classique de la littérature, Jack London s’est inspiré des souvenirs de son séjour dans le Grand Nord.

     

    Ensuite de Mangez-moi d’Agnès Desarthe qu'elle a adoré.

     



     

      Myriam est un peu perdue, un peu fantaisiste et un peu rêveuse. Un beau jour, elle décide d'ouvrir son restaurant. À sa propre surprise, "Chez moi" devient vite le rendez-vous incontournable des habitants du quartier, le havre chaleureux où tout le monde se retrouve. Dans sa cantine, Myriam ouvre l'appétit et délie les esprits, avec l'instinct, la grâce et la sensualité des artistes aux fourneaux...

     

    Anthologie de la répartie de Julien Colliat que Cécile nous a fait passer afin que l'on découvre ce livre bien sympathique et amusant.

     


     


    Les 1000 meilleures répliques.
    Qui n'a pas tenté de réagir à un événement ou à une situation insolite par un commentaire spirituel ? Qui n'a jamais rêvé de clouer le bec à un raseur ou à un prétentieux par LA réplique qui tue ?
    Tous les jours, des occasions se présentent pour déployer son esprit de répartie. Encore faut-il être inspiré. Et l'être à temps !
    Parce qu’elle repose sur le principe de l’arroseur arrosé, la répartie est plus dévastatrice que n’importe quel quolibet. Lors d'une joute oratoire, mieux vaut donc ne jamais dégainer le premier. Surtout dans le monde des lettres, de la politique ou de l'art, où les bons mots fusent comme des flèches.
    À l'issue un dîner, Sacha Guitry raccompagna ses convives en leur présentant une luxueuse cave à cigares. L'un des invités, fort culotté, en prit cinq qu'il fourra dans sa poche, déclarant simplement :
    – C'est pour la route.
    – Merci d'être venu d'aussi loin.
    Dans un de ses ouvrages, Alexandre Dumas fils avait écrit : " Un vide douloureux qu'occasionnent les moments de faiblesse. " Un critique pointilleux lui demanda des éclaircissements sur cette phrase :
    – Comment une chose vide peut-elle être douloureuse ?
    – Vous n'avez jamais eu mal à la tête ?
    Fruit de plusieurs années de travail, cette vaste anthologie réunit 1000 réparties attribuées à plus de 400 personnalités, hommes et femmes, de l’Antiquité à nos jours : Sacha Guitry, Voltaire, Clemenceau, De Gaulle, Churchill, Oscar Wilde, Talleyrand, Cocteau, Feydeau, Sophie Arnould, Alexis Piron, Tristan Bernard, Yves Mirande…
     
    L’ouvrage de référence absolu pour les amateurs de traits d’esprit et ceux qui ont adoré le film Ridicule.

     

     Cécile nous a parlé de son prochain recueil de nouvelles qui va être publié prochainement mais nous connaissons juste le titre: Hyènes 

     

    Ma dernière lecture que j'ai partagé avec les participantes était Sur les ossements les morts d'Olga Tokarczuk Prix Nobel pour l'ensemble de son œuvre. C'est le roman qui m'a les plus touché de cette année 2024, j'ai adoré.

     


     

     Janina Doucheyko vit seule dans un petit hameau au cœur des Sudètes. Ingénieur à la retraite, elle se passionne pour la nature, l'astrologie et l'œuvre de William Blake. Un matin, elle retrouve un de ses voisins mort dans sa cuisine, étouffé par un petit os. C'est le début d'une longue série de crimes mystérieux sur les lieux desquels on retrouve des traces animales. La police enquête. Les victimes avaient toutes pour la chasse une passion dévorante. Quand Janina Doucheyko s'efforce d'exposer sa théorie sur la question, tout le monde la prend pour une folle... Car comment imaginer qu'il puisse s'agir d'une vengeance des animaux ?

     

    Corinne lit actuellement Le roman de Lysiane Gast  Le papillon s'envole, itinéraire de résilience. Elle aime beaucoup cette biographie écrite sans filtres de son parcourt et elle raconte le travail qu'elle a fait sur elle pour surmonter toutes les épreuves qu'elle a enduré dans sa vie. 

     


     

     

     Tout commence dans ma belle campagne lorraine. Une enfance bousculée, un terreau affectif chancelant. Deux femmes merveilleuses, ma marraine et ma grand-mère vont devenir mes guides spirituels.
    Devenue adulte, ma quête d'amour est infinie et je le cherche partout, brutalement, sans discernement...Sempiternelle soif de reconnaissance!
    Mariages, divorce, deuils, ruptures, licenciements, les épreuves s'enchaînent. Quelle est donc cette force ou cette audace qui me permet d'affronter les embrouilles familiales, les traumatismes, les chagrins d'amour, la solitude?
    Tout doucement, je creuse le sillon de la résilience, avec en toile de fond la nature, cette terre nourricière et guérisseuse.
    Mon sourire, carapace des gens écorchés, se retrouve dans mes mots
    C'est avec apaisement, authenticité et drôlerie que je vous livre cette mise à nu en forme de transmission
    Témoignages émouvants d'une chrysalide qui se métamorphose jusqu'à laisser le papillon s'envoler..

     

    Amara a lu Plus grand que le ciel de Virginie Grimaldi.

     

     



    Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d'attente de leur psychiatre.
    Elle est écorchée et mordante.
    Il est rêveur et intranquille.
    Elle est conseillère funéraire.
    Il est romancier.
    Elle vient de perdre son père.
    Il cache sa plus grande blessure.
    Elle est en retard. Il est en avance.
    Ils ont pourtant rendez-vous.
    Entre deux éclats de rire, Virginie Grimaldi compte ces instants fragiles où l'empreinte des souvenirs se mêle aux promesses d'une rencontre.

     

     Les amandes amères de Laurence Cossé.

     



    Découvrant que Fadila ne sait ni lire ni écrire, Édith entrevoit à quel point la vie est compliquée pour un analphabète et combien c'est humiliant. Elle lui propose de lui apprendre à lire le français. Fadila n'est pas jeune. Édith n'est pas entraînée. L'apprentissage s'avère difficile. Ce qui semblait acquis un jour est oublié la semaine suivante. Si Fadila a tant de mal à progresser, c'est que sa vie entière est difficile. Ce n'est pas une marginale. Elle a une famille, un toit, du travail. Mais la violence a marqué son rapport aux autres, depuis l'adolescence. Elle a de la rancœur contre son Maroc natal et, en France, elle ne se fait pas à la solitude. Elle vit dans une perpétuelle inquiétude. Édith, de son côté, se sent de plus en plus démunie dans cette aventure dont elle a pris la responsabilité et qui va l'entraîner beaucoup plus loin qu'elle n'aurait cru. Une amitié singulière, rugueuse et douce, amère, cocasse. 

     

    Édith de Brigitte Galle 

     



    Je m'appelle Édith. Je suis née en France, à Grenoble. J'ai été placée par les services sociaux dans une famille d'accueil. À l'âge de 19 ans je me suis enfuie. Je suis arrivée à Paris. La vie d'aventures qui m'a emmenée à Jérusalem et en Inde, n'était pas celle que j'avais imaginée enfant. Ma mère, à laquelle j'avais été arrachée alors que j'étais encore une enfant, avait rêvé pour moi, une vie paisible, entourée de ma famille. Le destin avait prévu bien autre chose. La paix, je l'ai trouvée après un très long voyage. Les imprévus, les contretemps ont jalonné mon existence. 
    J'ai aimé vous faire part de mes espoirs et de mes désespoirs.
     
     
     Fabienne est en train de lire une série fantastique, A la croisée des mondes de Philip Pullman.
     


     
     
     
     
     
     
    A la croisée des mondes est une grande histoire en trois parties, qui entraîne ses lecteurs à travers trois univers à la fois proches et différents du nôtre. 
    Voici cette grande histoire, animée d'un souffle puissant et d'un imaginaire éblouissant. Un chef-d'œuvre à lire et à relire à tout âge.
    Tome 1: Pourquoi la jeune Lyra, élevée dans l'atmosphère confinée d'une prestigieuse université anglaise, est-elle l'objet de tant d'attentions? De quelle mystérieuse mission est-elle investie? Lorsque son meilleur ami, Roger, disparaît, victime des ravisseurs d'enfants qui opèrent dans tout le pays, elle n'hésite pas à se lancer sur ses traces... Un voyage vers le Grand Nord, périlleux et exaltant, qui lui apportera la révélation de ses extraordinaires pouvoirs et la conduira à la frontière d'un autre monde.
    Tome 2: Le jeune Will, à la recherche de son père disparu depuis de longues années, est persuadé d'avoir tué un homme. Dans sa fuite, il franchit une brèche presque invisible qui lui permet de passer dans un monde parallèle. Là, à Cittàgazze, la ville au-delà de l'Aurore, il rencontre Lyra. Elle aussi cherche à rejoindre son père, elle aussi est investie d'une mission dont elle ne connaît pas encore toute l'importance. Ensemble, les deux enfants devront lutter contre les forces obscures du mal et, pour accomplir leur quête, pénétrer dans la mystérieuse Tour des Anges...
    Tome 3: Lyra est retenue prisonnière par sa mère, l'ambitieuse et cruelle Mme Coulter qui, pour mieux s'assurer de sa docilité, l'a plongée dans un sommeil artificiel. Will, le compagnon de Lyra, armé du poignard subtil, s'est lancé à sa recherche, escorté de deux anges, Balthamos et Baruch. Avec leur aide, il parviendra à délivrer son amie. Mais, à son réveil, Lyra lui annonce qu'une mission encore plus périlleuse, presque désespérée, les attend : ils doivent descendre dans le monde des morts...
     
     
     Véronique nous a parlé du roman assez humouristique Tante Alice enquête, Le bonheur est dans le crime d'Ali Rebeihi qui lui a bien plu mais pas trop a Tatiana qui n'accroche pas, elle qui l'avait acheté chez hisler. 
     
     



    PLONGEZ DANS UNE ENQUÊTE MADE IN FONTAINEBLEAU ! 

    Qu’il fait bon vivre à Valmont-sur-Loing…

    Alice Bonneville, professeure de droit pénal à la retraite, y coule des jours tranquilles dans sa magnifique demeure en pierre, où elle vit avec son neveu Arthur, psychologue clinicien. Entre son club de lecture, ses activités bénévoles, ses marches en forêt de Fontainebleau, ses grandes conversations avec sa femme de ménage Inès et ses visites à son meilleur ami Haroun, qui tient le salon de thé du coin, il reste tout juste à Tante Alice le temps de se consacrer à sa passion : la pâtisserie.
    Sa paisible existence se voit troublée lorsque son voisin Paul Faye, auteur à succès des Cinq Vérités celtiques, est retrouvé assassiné. Qui donc a pu s’en prendre à ce pape du développement personnel ?
    Entre deux sablés à l’orange, Tante Alice décide de mettre son nez dans l’enquête. Ah, si son défunt mari pouvait l’aider, il aurait sans doute bien des choses à lui dire !
    À commencer par cette deuxième vérité celtique : « Il est impératif de dialoguer avec ton instinct. »
     
     
     Véronique a lu Le chateau des rentiers d'Agnes Desarthe car elle a eu le plaisir de faire sa rencontre à la librairie La cour des grands à Metz rue Taison. 

     

     
     
     En levant les yeux vers le huitième étage d'une tour du XIIIe arrondissement de Paris, Agnès rejoint en pensée Boris et Tsila, ses grands-parents, et tous ceux qui vivaient autrefois dans le même immeuble. Rue du Château des Rentiers, ces Juifs originaires d'Europe centrale avaient inventé jadis une vie en communauté, un phalanstère. Le temps a passé, mais qu'importe puisque grâce à l'imagination, on peut avoir à la fois 17, 22, 53 et 90 ans : le passé et le présent se superposent, les années se télescopent, et l'utopie vécue par Boris et Tsila devient à son tour le projet d'Agnès.
    Vieillir ? Oui, mais en compagnie de ceux qu'on aime. Telle est la leçon de ce roman plein d'humour et de devinettes - à quoi ressemble le jardin d'Eden ? Quelle est la recette exacte du gâteau aux noix ? Qu'est-ce qu'une histoire racontée à des sourds par des muets ? -, qui nous entraîne dans un voyage vertigineux à travers les générations.
     
     Ensuite Véronique nous a parlé du roman Islandais de Eva Björg Ægisdóttir Le clan Snæberg.
     
     Eva Björg Ægisdóttir est une écrivaine islandaise.

    Elle est née et a grandi à Akranes, une petite ville de l'ouest de l'Islande, située proche de Reykjavik. Adolescente, elle a gagné une compétition de nouvelles ; ce qui l’a déterminé dans son choix de devenir écrivaine.

    Après une licence en sociologie, elle s’est installée à Trondheim, en Norvège où elle a obtenu une maîtrise en Mondialisation.

    Après son retour en Islande, en 2015, elle a enfin décidé d’écrire son premier roman. "Elma" ("Marrið í stiganum", 2018) est devenu un best-seller en Islande. Il a été récompensé du Blackbird Award, un prix créé par Yrsa Sigurdardóttir et Ragnar Jónasson pour promouvoir les meilleurs espoirs du polar islandais.

    "Les filles qui mentent" ("Stelpur sem ljúga", 2019) nous fait retrouver son inspectrice Elma, dans un roman psychologique prenant.

    Elle vit à Reykjavík, avec son mari et ses trois enfants.

    page Facebook : https://www.facebook.com/evabjorgauthor/

     

    Dans un hôtel perdu sur un champ de lave de la péninsule de Snæfellsnes, en Islande, se déroule une étrange réunion de famille : celle du clan Snæberg.
    Alors que le temps se détériore et que l’alcool coule à flots, l’un des membres de la puissante famille disparaît. La menace d’un rôdeur sème le doute parmi les convives. Mais le vrai danger ne se trouverait-il pas… à l’intérieur de l’hôtel ?
    Les rancœurs et le passé douloureux du clan Snæberg vont remonter peu à peu au jour, jusqu’à ce que la vérité, effarante, soit révélée.
     
    Véronique nous à parler du roman de Valérie Péronnet et Marie-Laure Brunel-Dupin.
     
    Avant que ça commence, tome 1. 

     
     
     La première enquête de Mina Lacan, profileuse
     
    «  Moi, Hannibal Lecter, il ne me fait pas peur. Il ne me fascine pas non plus. Non. Il me fout la rage. Une bonne vieille rage des familles qui serait capable, pour le coup, de m’empêcher de dormir. Le truc qui te prend dans le ventre, juste en dessous du nombril, et qui ne te lâche plus jusqu’à ce que tout ait été mis à plat, et qu’on sache de façon claire ce qui s’est passé, comment ça s’est passé et si possible pourquoi. Ces mecs-là pensent que c’est eux les patrons. Eux qui décident, qui manoeuvrent, qui fomentent leurs saloperies. Et qu’ils sont si malins, ou si puissants, ou si tarés, que c’est eux aussi qui auront le dernier mot. Ça arrive, mais pas toujours. C’est pour ça que je suis là. Que je veux être là, avec Clarice, Micki, ma chère Lygia et quelques autres rageuses, de plus en plus j’espère. Mon boulot à moi, c’est que ça arrive le moins souvent possible. Qu’on arrête le massacre. Qu’on l’empêche, dans le meilleur des cas. Et qu’on les mette hors d’état de nuire davantage.»

    2002. Mina Lacan, 25 ans, passionnée par les sciences du comportement, a convaincu la gendarmerie nationale, où ce métier n’existait pas, de créer pour elle un poste de profileuse. Avant que ça commence est sa première enquête. Si elle ne parvient pas à la résoudre, elle perd tout espoir d’imposer au sein de la Gendarmerie cette façon inédite de travailler.
     
    Serrer les dents,  tome 2.
     
     
     
    Janvier 2004 : la gendarme Mina Lacan et son équipe d’analystes comportementaux sont dépêchés en Alsace sur le lieu d’un double homicide – deux femmes assassinées dans leur maison dévastée par un incendie criminel. Commence alors un minutieux travail d’élaboration du profil du tueur.
    Dans le même temps, les profileurs sont appelés à la rescousse sur une affaire de viols en série entre Megève et Saint-Tropez.
    Le tout nouveau groupe dirigé par Mina, de plus en plus sollicité par ses collègues enquêteurs, parviendra-t-il à faire matcher profils et suspects ?
    Une nouvelle plongée dans la folle vie de Mina Lacan, première profileuse de la Gendarmerie et le plaisir de retrouver son inénarrable jumelle Martha, sa famille hors norme, ses amis précieux, sa hiérarchie irascible…
     
     
     
     
     
    Ensuite elle nous a parlé du dernier roman de Sandrine Colette qui a remporté le prix Goncourt des lycéens 2024, Madeleine avant l'aube. Elle l'a adoré du coup je me le suis acheté chez Autour du monde librairie rue de la chèvre à Metz. 
     
     
     
     
    C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.
    Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours.
    Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.
    Avec Madelaine avant l’aube, Sandrine Collette questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux.

    Madelaine avant l'aube a obtenu le prix Goncourt des Lycéens 2024.
     
     

    Ensuite nous avons parlé du roman Là où chantent les écrevisses de Délia Owens que j'avais adoré lire. Un magnifique roman que j'ai offert à ma fieulle pour noël. Lecteurs Points - Grand prix du Meilleur roman - 2022
     
     
     
     

     

    Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
    A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
     
    Pour ma part, j'ai lu d'autres romans mais les articles sont déjà sur le blog donc je vous laisse lire mes ressentis.



    Chers amis lecteurs(trices) et participants(tes) ,

     

    Alors que l’année 2024 touche à sa fin, je tiens à vous exprimer notre plus sincère gratitude pour votre fidélité et votre enthousiasme tout au long de l’année. Grâce à vous, le blog Misery Bay a continué à se nourrir de belles rencontres littéraires et de discussions passionnées. Vos contributions, vos échanges lors des cafés littéraires et votre engagement sont la véritable force qui anime cet espace dédié aux livres et à la réflexion.

    Je vous remercie profondément pour avoir fait vivre ce projet, pour vos idées, vos partages et votre présence qui ont enrichi chaque rencontre.

    En cette période de fêtes, Je vous souhaite à toutes et à tous des moments de joie, de paix et de bonheur. 

    Que la nouvelle année vous apporte de nombreuses découvertes littéraires et des instants inspirants, à la hauteur de vos attentes.

    J'ai hâte de vous retrouver en 2025 pour de nouvelles aventures littéraires, de nouveaux échanges et, bien sûr, de délicieux cafés littéraires.

    Bonnes fêtes de fin d'année à vous et à vos proches !

    Joyeux Noël  🎄✨ Que cette période de fêtes soit remplie de bonheur, de chaleur et de moments mémorables. 

    Profitez bien de chaque instant auprès de vos proches et que la magie de Noël illumine votre cœur ! 🎁🎉

    Avec toute ma gratitude,

    Sabine du blog Misery Bay