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lundi 7 octobre 2024

Compte rendu du café littéraire au Rubis le 04 Octobre 2024 " premier anniversaire, 1 an déjà ! "



Photo source: Amara 


Bonjour, nous sommes huit pour la première année du Café littéraire. Je tiens à remercier Lindsay de nous accueillir dans son établissement Rubis Bar Brasserie Restaurant et Amour.

J'ai été ravi de recevoir Cécile, Brigitte, Amara, Corinne, Mélissa, Véronique et Déborah comme invitées. Philippe m'a envoyé son compte rendu de lecture que je vous posterai ci-dessous car il n'a pas pu être en présent.

Cécile a évoqué deux livres de Muriel Barbery, le premier intitulé L'élégance du hérisson, suivi par Thomas Helder.




"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto incommodants, une haleine de mammouth.
Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches.
Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte.
Comment est-ce que je le sais ?
Il se trouve que je suis très intelligente.
Exceptionnellement intelligente, même.
C'est pour ça que j'ai pris ma décision: à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai." Prix libraires 2007. 🏅






Le trailer du film Le hérisson.  





L’écrivain néerlandais Thomas Helder vient de mourir dans la fleur de l’âge. Après la cérémonie, ses proches se rassemblent dans la maison de famille de sa mère, au coeur de l’Aubrac, où il passait ses étés d’enfance, où il a voulu mourir, comme son meilleur ami Jean avant lui. Au centre de cette assemblée, se trouve sa plus ancienne amie, Margaux Chanet, la soeur de Jean, architecte française renommée, disparue sans un mot, d’un jour à l’autre, des années auparavant, et restée obstinément absente jusqu’à ce soir de deuil.
Au cours de cette soirée d’adieux, Muriel Barbery explore les enjeux de l’amitié comme une conversation qui se poursuit au-delà des temps et des frontières.


Cécile est en train de lire L'heure des femmes d'Adèle Bréau. 



Paris, 1967. À l'aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices. En quelques semaines, c'est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à « la dame de coeur ». Bientôt, à l'heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l'émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa sœur Suzanne, qui découvrent qu'elles aussi pourraient maîtriser leur destin. Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon d'une société libérée par Mai 68 et les tourments qu'on lui livre, elle en est totalement bouleversée.
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d'un autre âge.
Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité... l'auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.
Ecrit pas sa petite fille
Prix Maison de la presse 2023


Cécile était en dédicace samedi à CORA pour présenter son roman HDT. Nous aurons la chance de le découvrir lors de notre prochain Café littéraire, car elle l’apportera et nous le présentera. 
 



cecile-gillet-textes.com





cecile-gillet-textes.com



Ma pratique d’écriture n’est pas récente… J'ai régulièrement participé à des concours ou à des ateliers. Quand, par ailleurs, je poursuivais la rédaction de récits plus intimes et singuliers, dans des formats différents. Toujours avec la volonté d’atteindre l’essentiel, l’essence des êtres et des situations. Même dans ce que la vie et le quotidien ont de banals. Des retours, positifs, concernant ces textes amateurs, ainsi qu’un réel désir de m’exprimer par l’écriture, m’encouragent à en faire davantage et à octroyer plus de temps à ce travail.

 

L’écriture du livre « Histoire d’une HDT », premier livre auto-édité, nécessitait la création d’une micro-entreprise. C’est donc naturellement que j’ai voulu relever ce double défi : la création de la structure qui me permettait de vendre cet ouvrage, le pari que cette micro-entreprise perdure. Je reste confiante, puisque je me situe encore au début de l’aventure.

 

La révélation « au grand jour » de ma pathologie, n’a pu se faire qu’après un certain nombre d’années… 18 ans pour être précise. L’âge d’une majorité, un âge où l’individu devient responsable de ses actes. Ainsi, au moins symboliquement, j’ai souhaité agir sur ce handicap, le maîtriser pour moins le subir.

 

Corinne est en train de lire La Vie après la vie du docteur Raymond Moody. 




Une enquête fascinante. Un phénomène inexpliqué. Un succès planétaire.
Treize millions d'exemplaires vendus dans le monde plus tard, le méga succès planétaire de Raymond Moody revient dans une édition spéciale bonifiée d'une nouvelle préface d'Eben Alexander, neurochirurgien et auteur des best-sellers internationaux « La preuve du paradis » et « La carte du paradis ».
Père du mouvement moderne de l'expérience de mort imminente et du phénomène encore mystérieux de la vie après la mort, Raymond Moody a atteint la célébrité grâce à ce livre révolutionnaire dans lequel une centaine de personnes jugées cliniquement mortes reviennent à la vie et racontent le voyage fascinant qu'elles ont fait dans l'au-delà. Leurs découvertes marquantes: lueur brillante au bout d'un long tunnel et présence d'êtres chers attendant « de l'autre côté » font désormais partie de la culture populaire.
Dans une postface mise à jour, Raymond Moody nous redit sa conviction qu'il existe une vie après la mort et nous laisse avec une certitude remplie d'espoir : cette nouvelle vie à venir est « remplie d'amour et de lumière ».

Brigitte est à la lecture des Pensées de Jean-Paul Sartre. Elle rencontre des difficultés pour progresser, cependant elle maintient la direction. Elle le ramènera ensuite à la bibliothèque du Rubis. Elle aime la musique de Mylène Farmer et Seal, c'est pourquoi elle s'est procurée ce monument de la littérature française.



"Le lecteur a compris que je déteste mon enfance et tout ce qui en survit."
Loin de l'autobiographie conventionnelle qui avec nostalgie ferait l'éloge des belles années perdues, il s'agit ici pour Sartre d'enterrer son enfance au son d'un requiem acerbe et grinçant. Au-delà de ce regard aigu et distant qu'il porte sur ses souvenirs et qui constitue la trame de l'ouvrage et non pas son propos, l'auteur s'en prend à l'écrivain qui germe en lui. Pêle-mêle, il rabroue et piétine les illusions d'une vocation littéraire, le mythe de l'écrivain, la sacralisation de la littérature dans un procès dont il est à la fois juge et partie. Ainsi, « l'écrivain engagé » dénonce ce risible sacerdoce, cette religion absurde héritée d'un autre siècle. Du crépuscule à l'aube, un travailleur en chambre avait lutté pour écrire une page immortelle qui nous valait ce sursis d'un jour. Je prendrais la relève : moi aussi, je retiendrais l'espèce au bord du gouffre par mon offrande mystique, par mon œuvre. On ne peut s'empêcher de sourire devant tant d'ironie, et l'on sent l'auteur s'y amuse aussi lorsque, avec cette langue parfaite et cette brillante érudition, il joue les pasticheurs. - Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot.

Par la suite, Brigitte nous a exposé sa relecture du roman Rêver de Franck Thilliez, qui est un mystère dont un chapitre est manquant.
Tout est en désordre et c'est au lecteur de se divertir pour tout réorganiser en utilisant des indices. C'était un bonheur d'écouter son échange libre et spontané sur ses lectures.





« Pour la plupart des gens, le rêve s’arrête au réveil. »
Si ce n’étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d’Abigaël qu’elle est une femme comme les autres.
Si ce n’étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu’Abigaël dit vrai.
Abigaël a beau être cette psychologue qu’on s’arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l’emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l’un de l’autre, elle n’a pas trouvé mieux que la douleur.
Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l’accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s’exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l’enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.

Mélissa nous a parlé de l'amant de Marguerite Duras et de son autre roman L'amant de la Chine du Nord. 

Les éditions de minuit 



Roman autobiographique mis en image par Jean-Jacques Annaud, "L'amant" est l'un des récits d'initiation amoureuse parmi les plus troublants qui soit. Dans une langue pure comme son sourire de jeune fille, Marguerite Duras confie sa rencontre et sa relation avec un rentier chinois de Saigon.
Dans l'Indochine coloniale de l'entre deux guerres, la relation amoureuse entre cette jeune bachelière et cet homme déjà mûr est sublimée par un environnement extraordinaire. Dès leur rencontre sur le bac qui traverse le Mékong, on ressent l'attirance physique et la relation passionnée qui s'ensuivra, à la fois rapide comme le mouvement permanent propre au sud de l'Asie et lente comme les eaux d'un fleuve de désir.
Histoire d'amour aussi improbable que magnifique, "L'amant" est une peinture des sentiments amoureux, ces pages sont remplies d'un amour pur et entier.

"Ce roman vaudra un succès conséquent à Marguerite Duras. Florent Mazzoleni."

Goncourt Général 1984. 🏅




Article du site DVD KLASSIC de ( Par Justin KWEDI -   le 24 février 2015 ) 


Film de Jean-Jacques Annaud · 1 h 55 min · 22 janvier 1992 (France)

Genres : Drame, Romance

Groupe : 

L'Amant

Pays d'origine : 

Royaume-Uni, France, Vietnam

Bande originale : 

L'Amant
Fiche technique

Les amours d'une jeune fille de quinze ans et demi et d'un Chinois de trente-six ans à la fin des années 1920 en Indochine.






L'Amant de la Chine du Nord.

" J'ai appris qu'il était mort depuis des années. C'était en mai 90 (...). Je n'avais jamais pensé à sa mort. On m'a dit aussi qu'il était enterré à Sadec, que la maison bleue était toujours là, habitée par sa famille et des enfants. Qu'il avait été aimé à Sadec pour sa bonté, sa simplicité et qu'aussi il était devenu très religieux à la fin de sa vie. J'ai abandonné le travail que j'étais en train de faire. J'ai écrit l'histoire de l'amant de la Chine du Nord et de l'enfant : elle n'était pas encore là dans L'Amant, le temps manquait autour d'eux. J'ai écrit ce livre dans le bonheur fou de l'écrire. Je suis restée un an dans ce roman, enfermée dans cette année-là de l'amour entre le Chinois et l'enfant.
Je ne suis pas allée au-delà du départ du paquebot de ligne, c'est-à-dire le départ de l'enfant. "
M.D



Amara nous a apporté trois livres et elle nous en a parlé avec passion. 

1)    Le café du bout du monde de John-P-Strelecky.

Pour fuir le stress du quotidien, John prend la route. 
Il se perd et atterrit dans un café au milieu de nulle part. 
La rencontre de trois personnes et la découverte de questions existentielles à l'intérieur du menu l'amènent à réfléchir sur sa vie. 

JOHN P. STRELECKY excelle dans l’art d’aider les gens à améliorer leur vie. Par ses écrits, par ses conférences et par ses apparitions à la télévision et à la radio, il a rejoint et influencé des millions de personnes.

Il a récemment été reconnu, en même temps qu'Oprah Winfrey, Lance Amstrong et Deepak Chopra comme l’une des 100 personnes ayant le plus d’influence dans le domaine du leadership et du développement personnel.
Il détient une maîtrise du Kellogg Graduate School of Business de l’Université Northwestern.
Le Why Café est son premier livre. Il en a écrit dix autres depuis.
Il vit à Orlando en Floride mais voyage à travers le monde régulièrement.





2)    Les semeurs de bonheur de Cécile Pardi

À 50 ans, Perrine Delafoy est au chômage. Elle déprime jusqu'au jour où elle recueille une petite chienne, Fanette, un fox-terrier bien mal en point. 
Fanette reprend du poil de la bête. 
La petite chienne est si sympathique qu'elle attire à elle tout un tas de personnes qui sont autant de rencontres pour Perrine, qui retrouve son allant et sa bonne humeur. 
Un jour elle complimente une serveuse rudoyée par son patron, et prend alors conscience de l'importance que cette douce parole a eu sur la jeune fille. 
Elle décide de devenir un « agent du bonheur » et s'attelle à des « missions de bonheur bilatérale (MBB) », visant à trouver chaque jour le moyen de rendre quelqu'un heureux. 
De la SDF au gardien taciturne, elle distribue les bonnes paroles et rend de petits services, s'efforçant de diffuser de la gentillesse et de la douceur. 
Très vite cette bienveillance éveillera des vocations, une équipe de volontaires « semeurs de bonheur » escortés de fox-terriers arpenteront la ville pour accomplir des MBB.... 
Cécile Pardi est enseignante (français langue étrangère) en Suisse. Elle est l'auteur de romans, de nouvelles, et de livres pour enfants.



3)   Ces mots qui nous libèrent de Flavia Mazelin Salvi.


Le petit guide, véritable précis de développement personnel, qui libère de la négativité en soi et autour de soi. Etes-vous vraiment un. e ami. e pour vous-même ? 
Rien n'est moins sûr ! Auto-critique, hyper exigence, fixation sur l'échec, absence d'autocompassion : notre petite voix intérieure juge, compare, culpabilise, dévalorise et impose sa loi. Mais il n'est jamais trop tard pour la faire taire ! Inspirés des derniers enseignements des neurosciences et de la psychologie positive, comportementale et cognitive mais aussi des sagesses indiennes et japonaises, du bouddhisme, des grands philosophes, les 50 antidotes à la négativité proposés dans cet ouvrage sont puissamment transformateurs et constituent également de précieux mantras à transmettre à celles et ceux que nous aimons.
Dites vous des mots doux, et partagez-les avec celles et ceux que vous aimez !

Flavia Mazelin Salvi est journaliste à Psychologies magazine, elle est spécialisée en psychologie et développement personnel, elle est également l'auteure de plusieurs ouvrages consacrés au zen et publiés aux éditions Presse du Châtelet. Elle est l'auteure de l'application Zéro Stress.

Amara lit actuellement un livre de Moussa Ag Assarid et de son frère Ibrahim.
Un touareg, qu'elle a rencontré à Angers le 06 Décembre 2009. 
Enfants des sables, une école chez les Touareg.



Moussa et Ibrahim ont grandi avec leur famille dans un campement touareg, aux confins du désert malien. Devenus adultes, persuadés que la vie nomade ne pourra perdurer telle qu'elle est, ils ont décidé d'aider les enfants de leur communauté à " entrer dans leur époque " en leur construisant une école. Une aventure extraordinaire qu'ils nous content à deux voix. Les auteurs nous font pénétrer dans la vie de ces petits princes des sables qui ouvrent les yeux sur une autre façon de vivre, qui luttent pour progresser tout en perpétuant les traditions. Ayant passé du temps auprès d'écoliers français, Moussa montre en quoi les enfants du désert et les élèves occidentaux sont à la fois si proches et si différents. Deux cultures de l'enfance face à face qui ont beaucoup à apprendre l'une de l'autre... Si modeste soit-elle, cette petite École des Sables force le respect, elle est la preuve émouvante que l'éducation est une porte ouverte sur le monde de demain.
Biographie de l'auteur
Moussa Ag Assarid est l'auteur de Y a pas d'embouteillage dans le désert (Presses de la Renaissance, 2006). Durant son temps libre, il est conteur et acteur: il a joué dans la série télévisée "Louis La Brocante". Il préside également les associations Caravane du Cœur et Ennor France, pour la scolarisation et la santé des nomades. Actuellement étudiant en Master II Management du Développement mention action humanitaire et sociale à l'IRCOM, à Angers, il est par ailleurs pigiste pour RFI et France Culture. Ibrahim Ag Assarid est le directeur de l'École des Sables - Saint-Exupéry qu'il a fondée en 2002. Titulaire d'un BTS informatique, il est aussi musicien et poète pour enfants. Promoteur de tourisme solidaire et de développement durable, il fait également partie de la nouvelle génération pour la liberté d'expression et la démocratie au Mali.

Elle m'a envoyé une photo d'un autre roman ci-dessous.

Edition source: Editions de la Loupe - 09/2006

Moussa Ag Assarid est né au nord du Mali vers 1975, de parents nomades. Le jeune Touareg part pour la France un jour de 1999, et troque les dromadaires de son enfance pour notre mode de vie. Il raconte alors sa découverte de la France avec un regard étonnamment pur, une justesse d'esprit et une finesse d'intelligence incroyables. Il est à la fois émerveillée et étonnée de ce pays, de sa nature, de ses habitants, de ses
habitudes, de tout ce que nous ne voyons plus à force de le côtoyer, d'en user ou d'en abuser.
A travers son regard, on redécouvre les valeurs de la patience, de l'effort ou de l'engagement. Imprégné de la culture et de l'art de vivre du désert, Moussa donne l'occasion de sourire de nous-mêmes et de méditer sur nos choix de vie.
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Etudiant en gestion à l'université de Montpellier-I dont il est membre du conseil d'administration, Moussa Ag Assarid est également pigiste pour RFI et France Culture. Durant son temps libre, il devient conteur dans les écoles et les bibliothèques, et acteur : il a joué dans la série télévisée Louis La Brocante. Il préside l'association Ennor France, pour la scolarisation des nomades, qui a créé l'Ecole des Sables, accueillant une cinquantaine d'enfants touaregs au bord du fleuve Niger.


Ensuite à nous a parlé d'un salon du livre qui va se dérouler prochainement dans la ville d'Auboué, le 12 octobre. 





Ensuite, nous avons parlé de quelques romans de Stephen King que nous avons lus. 






Philippe m'a envoyé son ressenti sur le dernier roman de Gael Faye Jacaranda. 


éditions Grasset



" Le pitch"  De 1994 à 2020, le récit de Milan, métis franco rwandais, qui voit débarquer dans sa famille versaillaise le jeune Claude, survivant tutsi du génocide. Les multiples voyages de Milan au Rwanda lui font découvrir sa famille maternelle à Kigali ; et à travers elle, - notamment celle de son arrière -grand mère Rosalie, l'histoire du Rwanda, les conséquences du génocide, le parcours douloureux vers une impossible réparation.

Les personnages Milan : adolescent versaillais de 12 ans en 1994 , il suit sa mère Venancia pour un premier voyage à KIgali au divorce de ses parents quatre ans plus tard ; d'abord chez sa grand-mère, Mamie, puis une vielle amie de sa mère, Eusébie
En 2005, il prépare une thèse sur les tribunaux populaires Gacaca au Rwanda et y retourne pour écrire un mémoire sur le processus de réconciliation entre tutsis et hutus. 
Il devient juriste en 2010 pour découvrir l'histoire de sa famille et finalement y revenir en 2020 en vue pourquoi pas de l'écrire. Claude : enfant survivant du génocide en 1994, il s'évère être l' « oncle » de Milan , puis à Kigali son meilleur ami. Futur patron d'une entreprise de mototaxis, témoins dans un procès gacaca, 
Il revendiquera aux tueurs de sa famille en 1994 la parcelle qui lui revient jusqu'à oudrir sa vengeance en 2015. Sartre : hutu gérant d'un « orphelinat ( le Palais ) dans le quartier de Nyamirambo, qui recueille les enfants errants ( les ' mayibobos' ).
 
Personnage érudit, collectionneur de disques et gros amateur d'alcool de banane. Le mentor de Milan au Rwanda, mais dépositaire d'un lourd secret. Mamie : ( 1931 - ) la fille de Rosalie et mère de Venancia.
Vécu 30 ans en exil au Burundi voisin. Eusébie : amie d'enfance de Venancia liée par les massacres de 1973 au Burundi, rescapée tutsi du génocide. 
Secrétaire, elle devient députée en 2010 et témoigne devant un des tribunaux Gacaca. Mère de Stella. Rosalie : l'arrière grand mère d'Eusébie ( 1895 - 2010 ). De naissance royale, son histoire est à l'origine de l'écriture de son récit par Stella puis Milan. 

Stella : arrière petite fille de Rosalie, Stella nait lors du premier voyage de Milan à Kigali. Elle commence à rédiger un devoir sur l'histoire de Rosalie et inspire la vocation de Milan.

"Jacaranda : arbre à feuilles mauves du Rwanda. Il recueille l'âme des défunts et c'est le refuge de Stella."

  Critique du Masque et la plume--Elisabeth Philippe (E.P) Arnaud Viviant ( AV ) Laurent Chalumeau ( LS) Blandine Rinkel (BR ) 

 Un texte très marquant qui souligne la violence persistante et le traumatisme des Rwandais, (E.P) Le sujet ( AV ) interroge comment on fait pour se réconcilier, avec de magnifiques personnages et des scènes frappantes. Magnifique livre de mémoire qui vise à rompre le silence, ( BR), c'est tout aussi sidérant sur le fond, [on ne peut croire] aux parti-pris fictionnels du livre.
 C'est ( LS) instructif, émouvant, pudique, digne, élégant, éloquent, très agréable à lire. 
 Après Petit pays' tout ici s'imbrique parfaitement bien ( AV )pour donner un véritable roman ; c'est habité par une écriture simple, raffinée, très prenante, sinon éblouissante. ( AV). La fluidité, le délice de la lecture finissent par faire oublier qu'il y a en plus un projet littéraire Il n'esquive rien, ce n'est jamais mièvre, édulcoré et il ne cède jamais aux facilités dégueulasses ( LS). 
Néanmoins (E.P) malgré un trop-plein de ramifications parallèles, trop d'histoires périphériques amoindrissent la portée du propos central.
 Son intention ( BR) est de montrer qu'il y a un gouffre entre une génération hantée par le génocide et une autre génération plus spontanée pour laquelle le génocide est une information , mais cette spontanéité quelque peu fléchée ne prend pas complètement dans l'écriture. 

Mon avis moins autorisé 

 On est certes porté par une écriture très accessible, les apartés sur l'histoire du Rwanda sont nécessaires. 
 Mais leur didactisme, et l'imbrication de multiples trajectoires ( Eusébie, mamie, les parents de Milan, le soldat Alfred ), obscurcissent à mon sens les fils conducteurs du livre : -la difficile réconciliation entre tutsis et hutus au travers des personnages d'Eusébie et Claude, -les parcours initiatiques parallèles de Milan ( d'un français 'muzungu' vers un vrai rwandais ) et Stella ( du traumatisme initial vers l'écriture du récit transversal de Rosalie ). Restent des personnages secondaires marquant : Claude ( tourné vers l'avenir mais vengeur ) et surtout Sartre ( généreux mais coupable ) dont une phrase à l'adresse de Milan me semble bien résumer le sens du roman de Gael Faye : « je ne suis pas le guide touristique de ta douleur ». 

Philippe 



Nous avons discuté d'un évènement en collaboration avec la Bibliothèque Municipale de Metz.




Véronique nous a parlé du roman d'Eric Vuillard, L'ordre du jour.

Editons Acte Sud


L'Allemagne nazie a sa légende. 
On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. 
Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d'intérêts ?
Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ?
Une simple panne !
Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l'Anschluss par l'auteur de "Tristesse de la terre" et de "14 juillet".


Ensuite; elle nous a parlé d'Ilaria Tuti car elle adore ses romans policiers qui lui font découvrir l'Italie, en particulier, le Frioul un endroit montagneux et magnifique. 

Editions Stock 



Les bombes larguées par les Autrichiens sifflent sur les cimes de la Carnie, dans le Frioul italien.
Mille mètres plus bas, les femmes les entendent et prient pour que leurs hommes soient épargnés. Agata prie aussi. Elle qui a abandonné ses études pour s'occuper de son père malade, elle qui a une maison remplie de livres qu’elle n’a plus le temps de lire depuis que la Grande Guerre a fait d'elle 
« une porteuse ».
Chaque matin, à l'aube, Agata court vers les entrepôts militaires de la vallée, remplit sa hotte de vingt, trente, parfois quarante kilos de nourriture et de munitions et se lance à l’assaut de la montagne. 
Elle marche des heures dans la neige pour atteindre les lignes de front où sont retranchés les militaires qui tentent de repousser les assauts des Autrichiens. Un voyage épuisant et dangereux qu’elle entreprend avec ses amies du village. 
Ensemble, les porteuses chantent pour se donner du courage, parlent pour couvrir le bruit des armes, et quand elles redescendent, leurs hottes sont vides mais leurs mains tiennent les brancards des blessés à soigner ou des morts à enterrer.
 
Avec  Fleur de Roche, Ilaria Tuti célèbre le courage, le sacrifice des femmes, et le rôle qu’elles ont joué – et qu’elles continuent de jouer – dans la guerre.
 
Un extraordinaire récit de courage, d’amour et de résilience.
 Traduit de l’italien par Johan-Frederik El-Guedj

Ilaria Tuti, née en 1976, vit à Gemona del Friuli, dans les montagnes de la province d’Udine, au nord-est de l’Italie. Best-seller depuis sa sortie en Italie, sa série policière est traduite dans 23 pays. Fleur de Roche, son premier roman littéraire, s’est vendu à plus de 150 000 exemplaires en Italie.


Ensuite elle nous a parlé d'une bande dessiné Persépolis, l'intégrale de Marjane Satrapi. 


Editions Rizzoli Lizard


Puis Véronique nous a parlé d'un film que Marjane Satrapi, qui a été réalisé avec Vincent Paronnaud, Poulet aux prunes. 



Nasser Ali Khan, célèbre musicien, ne veut plus vivre depuis que son violon a été brisé. Il a bien tenté de trouver un instrument aussi magnifique que le sien, mais aucun ne lui convient. Il s'installe donc dans son lit et attend patiemment que la mort vienne. Dans les huit jours qui mèneront à son dernier souffle, Nasser Ali visualise le futur de ses enfants, se rappelle des souvenirs d'enfance et discute avec Azraël, l'ange de la mort. Au fil de ses réflexions surgit le visage de celle qu'il aimait, une femme qu'il a dû abandonner parce que le père de cette dernière n'approuvait pas leur union.


Ensuite Véronique nous a parlé du roman Le château des rentiers d'Agnès Desarthe. Elle l'a rencontré récemment à librairie, la cour des grands rue Taison à Metz. 


Editions  de l'olivier 



En levant les yeux vers le huitième étage d'une tour du XIIIe arrondissement de Paris, Agnès rejoint en pensée Boris et Tsila, ses grands-parents, et tous ceux qui vivaient autrefois dans le même immeuble. Rue du Château des Rentiers, ces Juifs originaires d'Europe centrale avaient inventé jadis une vie en communauté, un phalanstère. Le temps a passé, mais qu'importe puisque grâce à l'imagination, on peut avoir à la fois 17, 22, 53 et 90 ans : le passé et le présent se superposent, les années se télescopent, et l'utopie vécue par Boris et Tsila devient à son tour le projet d'Agnès.
Vieillir ? Oui, mais en compagnie de ceux qu'on aime. Telle est la leçon de ce roman plein d'humour et de devinettes - à quoi ressemble le jardin d'Eden ? Quelle est la recette exacte du gâteau aux noix ? Qu'est-ce qu'une histoire racontée à des sourds par des muets ? -, qui nous entraîne dans un voyage vertigineux à travers les générations.


Sa nouvelle lecture est Dans la forêt de Jean Hegland que j'avais beaucoup aimé. La couverture des versions poche Totem est vraiment très belle. 


Editions Gallmeister 

Nelle et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours présentes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, remplie d'inépuisables richesses.
Véritable choc littéraire aux États-Unis, best-seller mondial, un roman d'apprentissage sensuel et puissant.

Deborah est en train de lire un roman de Franck Thilliez, La forêt des ombres. 


Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans: ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler, et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige...

Pour ma part, je n'ai pas encore commencé de nouveau livre car je peine a terminer ceux en cours de lecture. Toujours les mêmes que la dernière fois. 


Je vous remercie pour votre présence et votre plaisir de partager vos lecture.
Un très bon moment littéraire. 

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