Membres

mercredi 19 avril 2023

Le sumo qui ne pouvait pas grossir d'Éric-Emmanuel Schmitt

Editions Albin Michel 


 4° de couverture 


Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un
« gros » en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsqu'on n'est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?
Derrière les nuages, il y a toujours un ciel…
Après "Milarepa", "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran", "Oscar et la dame rose", "L'Enfant de Noé", Éric-Emmanuel Schmitt poursuit « Le Cycle de l'Invisible » avec ce nouveau récit qui mêle enfance et spiritualité, nous conduisant ici à la source du bouddhisme zen.


Mon ressenti


J'ai lu ce roman le dimanche de Pâques très rapidement car c'est une histoire apaisante, relaxante qui renforce la confiance en soi. Zennnn 

Jun est un jeune garçon de quinze ans qui survie dans les rues de Tokyo, il se fait traiter régulièrement de gros par un Maitre du sumo. 

Ces mots l'énervent car c'est un jeune rebelle, il qui va accepter avec le temps le défi lancé par le Maitre et ses entrainements seront difficiles et épuisant car il n'arrive pas a prendre du poids ce jeune sumo gringalet. 

La patience, le courage et les efforts vont lui apporter toute la maitrise de son art martial, la sérénité pour devenir un homme puissant et intuitif.

Il réalise tout ce chemin parcouru afin d'atteindre ses objectifs, le gros est devenu un champion de sumo humble avec la sagesse qu'il a acquit grâce au bouddhisme zen et à la méditation quotidienne.

Grâce à l'homme qu'il méprisait au début de son aventure et qui l'a poussé au delà de ses limites. 

Quand il rencontre la belle Reiko, une nouvelle histoire commence pleine de bonheur.

Terminé le sumo et une nouvelle vie pleine d'amour et de bonheur.

C'est un très bon roman philosophique qui m'a laissé libre à réfléchir aux pouvoirs qui dorment en nous et à notre potentiel inexploré. L'histoire d'un éveil spirituel qui donne espoir. 

Lutter contre ce stress qui nous pollue l'esprit et le corps en lisant un livre plein de sagesse. 

L'auteur m'a emporté au Japon où je me suis laissée bercer par ses mots qui glissent sur le papier et qui m'ont fait beaucoup de bien.

Je peux vous dire maintenant, j'apprécie beaucoup les récits d'Éric-Emmanuel Schmitt et je vous conseille vivement de le lire.  

 

Auteur 



Éric-Emmanuel Schmitt (photo source Babelio)



Éric-Emmanuel Schmitt est un écrivain et réalisateur français naturalisé belge.

Normalien, agrégé de philosophie, docteur, il s’est d’abord fait connaître au théâtre avec "Le Visiteur", cette rencontre hypothétique entre Freud et peut-être Dieu. Rapidement, d’autres succès ont suivi : "Variations énigmatiques", "Le Libertin", "Hôtel des deux mondes", "Petits crimes conjugaux", "Mes Évangiles", "La Tectonique des sentiments"… Plébiscitées tant par le public que par la critique, ses pièces ont été récompensées par plusieurs Molière et le Grand Prix du théâtre de l’Académie française. Son œuvre est désormais jouée dans plus de quarante pays.

Il écrit le "Cycle de l’Invisible", six récits qui rencontrent un immense succès aussi bien sur scène qu’en librairie. Une carrière de romancier, initiée par "La Secte des égoïstes", absorbe une grande partie de son énergie depuis "L'Évangile selon Pilate", livre lumineux dont "La Part de l’autre" se veut le côté sombre. Depuis, on lui doit "Lorsque j’étais une œuvre d’art", une variation fantaisiste et contemporaine sur le mythe de Faust et une autofiction, "Ma Vie avec Mozart", une correspondance intime et originale avec le compositeur de Vienne et "Les perroquets de la place d'Arezzo".

Deux recueils de nouvelles furent publiés récemment: "Odette Toulemonde et autres histoires", huit destins de femmes à la recherche du bonheur, est inspiré par son premier film tandis que "La Rêveuse d'Ostende" est un bel hommage au pouvoir de l'imagination.

En septembre 2019, paraît « Journal d’un amour perdu », qui comme « La Nuit de feu » est un récit personnel et intime.

Grand amateur de musique et mélomane, il a également signé la traduction française des "Noces de Figaro" et de "Don Giovanni". Il est naturalisé belge en 2008.

Multi-récompensé, que ce soit en France ou à l'étranger, il est devenu un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde. Début janvier 2016, il fait son entrée dans le jury Goncourt.

Source : www.eric-emmanuel-schmitt.com


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire