4° de couverture
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis.
Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son petit pays, le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battemements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur...
L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
Mon ressenti
Un livre dont on ne ressort pas indemne, une histoire attachante d'un jeune garçon et sa famille au Burundi, ses copains et sa famille, la vie et paisible et délicieuse jusqu'à la guerre entre les Tutsis et les Hutus, une histoire de nez gros ou petits qui finissent dans des bains de sang. Il est difficile d’être différent même entre voisins. Rwanda et Burundi deux pays qui vont vivre, le pire massacre de notre époque.
L'enfance est difficile quand le danger est trop proche, la mort rôde autour de cette famille.
Les traumatismes seront à jamais gravés dans leurs esprits et les images difficiles a oublier.
J'ai refermé ce livre avec une énorme boule dans le cœur.
C'est vrai que comment des milliers de morts ne font pas réagir les médias occidentaux. Triste monde dans lequel nous vivons actuellement où il est plus important : "le matériel et l'argent" que " l'humain et l'amour."
Pour ceux qui l'ont pas lue, alors foncez.
un extrait page 168
<<_ Vous avez lu tous ces livres? j'ai demandé.
_ Oui certains plusieurs fois même. Ce sont les grands amours de ma vie. Ils me font rire, pleurer, douter, réfléchir. Ils me permettent de m'échapper. Ils m'ont changée, ont fait de moi une autre personne.
_ Un livre peut nous changer?
_ Bien sûr, un livre peut te changer! Et même changer ta vie. Comme un coup de foudre. Et on peut pas savoir quand la rencontre aura lieu. Il faut se méfier des livres, ce sont des génies endormis. >>
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