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samedi 18 janvier 2025

Compte rendu du café littéraire du 03 janvier au BAB

 

BAB 



Pour notre première rencontre du 03 janvier 2025, nous étions quatre et l'ambiance était festive car c’étaient les retrouvailles après les fêtes de fin d'année. 

Amara a lu, Plus grand que le ciel de Virginie Grimaldi, elle l’a dévoré en trois jours car elle a vraiment apprécié cette lecture. 





Plus grand que le ciel - Édition collector



    Elle est écorchée et mordante. Il est rêveur et intranquille.
    Elle est conseillère funéraire. Il est romancier.
    Elle vient de perdre son père. Il cache sa plus grande blessure.
    Elle est en retard. Il est en avance.
    Ils ont pourtant rendez-vous.

    Entre deux éclats de rire, Virginie Grimaldi capte ces instants fragiles où l’empreinte des souvenirs se mêle aux promesses d’une rencontre.

    Elle a lu Les amandes amères de Laurence Cossé qu'elle a beaucoup aimé et elle a beaucoup réfléchi à son parcours de vie.  


    Découvrant que Fadila ne sait ni lire ni écrire, Édith entrevoit à quel point la vie est compliquée pour un analphabète et combien c'est humiliant. Elle lui propose de lui apprendre à lire le français.
    Fadila n'est pas jeune.
    Édith n'est pas entraînée.
    L'apprentissage s'avère difficile. Ce qui semblait acquis un jour est oublié la semaine suivante.

    Si Fadila a tant de mal à progresser, c'est que sa vie entière est difficile.
    Ce n'est pas une marginale.
    Elle a une famille, un toit, du travail.
    Mais la violence a marqué son rapport aux autres, depuis l'adolescence.
    Elle a de la rancœur contre son Maroc natal et, en France, elle ne se fait pas à la solitude.
    Elle vit dans une perpétuelle inquiétude.

    Édith, de son côté, se sent de plus en plus démunie dans cette aventure dont elle a pris la responsabilité et qui va l'entraîner beaucoup plus loin qu'elle n'aurait cru.
    Une amitié singulière, rugueuse et douce, amère, cocasse.



    Ensuite tout en dégustant des chocolats, nous avons parlé d'un roman qu'elle a lu et adoré.

     La couleur des mots de Tahar Ben Jelloun, Amara nous a raconté l'histoire de ce roman qui est une biographie de l'auteur berbère. Il a toujours eu un don pour peindre des paysages marocains, la rencontre de l'art et de la littérature. 



    Enfant, Tahar Ben Jelloun dessinait sur les grands papiers d'emballage du magasin d'épices de son père. Etudiant, durant les dix-neuf mois passés dans un camp disciplinaire de l'armée marocaine, il écrivit en cachette ses premiers poèmes. Ecrire et peindre : ces deux passions n'ont cessé de guider sa vie. Le bleu de Tanger et la lumière crue ont nourri son œuvre protéiforme. Entre deux cultures, entre deux rives, entre deux disciplines, Tahar Ben Jelloun s'est construit au fil des rencontres. Dans ce récit intime, il plonge pour la première fois aux sources de sa création. Là où, entre ombre et lumière, se tissent la douleur et la beauté du monde.

    Amara a lu le roman de Mélissa Da Costa, Les femmes du bout du monde. Elle nous en parera prochainement. 



    Si tu te demandes ce que nous faisons ainsi, loin des hommes, je vais te dire : nous veillons sur notre petit univers, nous veillons les unes sur les autres.
    C’est ce que font les femmes du bout du monde.

    À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au cœur d’une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly.
    Sur ce dernier bastion de terre avant l’océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori.
    Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu’au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption…
    Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s’aimer.

    Mélissa Da Costa nous offre un voyage inoubliable à travers des paysages d’une stupéfiante beauté, aux côtés de personnages inspirés et inspirants.
    Un nouveau roman magistral et une ode à la liberté.

    La prochaine lecture d'Amara sera, Mon mari de Maud Ventura que Cécile nous a présenté lors d'un précédent café littéraire. 



    C’est une femme toujours amoureuse de son mari après quinze ans de vie commune. Ils forment un parfait couple de quadragénaires : deux enfants, une grande maison, la réussite sociale. Mais sous cet apparent bonheur conjugal, elle nourrit une passion exclusive à son égard. Cette beauté froide est le feu sous la glace. Lui semble se satisfaire d’une relation apaisée : ses baisers sont rapides, et le corps nu de sa femme ne l’émeut plus. Pour se prouver que son mari ne l’aime plus – ou pas assez – cette épouse se met à épier chacun de ses gestes comme autant de signes de désamour. Du lundi au dimanche, elle note méthodiquement ses « fautes », les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre, elle le trompe pour le tester. Face aux autres femmes qui lui semblent toujours plus belles, il lui faut être la plus soignée, la plus parfaite, la plus désirable.
    On rit, on s’effraie, on se projette et l’on ne sait sur quoi va déboucher ce face-à-face conjugal tant la tension monte à chaque page. Un premier roman extrêmement original et dérangeant.

    Cécile a pris la parole en parlant du roman, Demain j'étais folle d'Arnhild Lauveng. 


    Les ombres s'épaississent, le trottoir est devenu trop haut, le Capitaine hurle de ne plus manger, de ne plus dormir et de s'infliger des coups. Il faudrait fuir, mais le couloir derrière la porte est jonché de crocodiles. Aujourd'hui guérie de cette schizophrénie réputée inguérissable, Arnhild Lauveng est devenue psychologue, comme elle en rêvait depuis toujours. Avec la plus grande sobriété, elle raconte les premiers signes de la maladie, la terreur, les parents et les amis qui s'affolent, l'hospitalisation et la lente rémission.
    Devenu un classique international, ce témoignage est à la fois sidérant et infiniment précieux. Il porte un formidable message d'espoir, et, comme le dit Christophe André, "traverser la nuit de la maladie aux côtés d'une personne qui s'en est sortie est exceptionnel".


    Elle nous a parlé de son prochain roman qui vient d'être publié, Hyènes de Cécille Gillet, elle viendra nous le présenter le 07 février au Bab à 16h00. 



    « L'exode peut durer. Avant un bref tour du propriétaire et de tout ce luxe, le … superflu.

    On sait . Chacun son portable. Chargé à bloc. Sa batterie , précieusement conservée.

     Et un peu plus, sélectionné personnellement. 

    Pour le plus petit, son doudou, pour sa mère deux photos.

    Une du mariage l'autre de ma naissance _ elle a toujours été romantique.

    Pas d’avantage, le paternel ne l'autorise pas.

     Pour moi : une gourmette à la gravure brève, un talisman m'exhortant de ne pas oublier mon surnom « Angie ».

    Pas vu mon père prendre quoi que ce soit. »


    Cécile a lu Quitter le monde de Douglas Kennedy. 

     Un roman plein de rebondissements. 



    Le soir de son treizième anniversaire, lors d'une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu'elle ne se mariera jamais et n'aura jamais d'enfants.
    Mais sommes-nous maître de notre destinée ?
    Une quinzaine d'années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily.
    A sa grande surprise, Jane s'épanouit dans la maternité.
    Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n'a plus qu'une idée en tête : quitter le monde.
    Alors qu'elle a renoncé à la vie, c'est paradoxalement la disparition d'une jeune fille qui va lui donner la possibilité d'une rédemption.

    Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu'elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l'ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité...


    Nous avons parlé du roman de Clara Dupont-Monod S'adapter avec Cécile, Deborah et Amara.



    C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres.
    C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd.
    Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné.
    Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire.

    Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent.
    Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.

    La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
    Un livre magnifique et lumineux.

    💝 Prix fémina du roman français 2021.
    💝 Prix Goncourt des lycéens 2021.
    💝 Prix Landerneau roman 2021. 

    Deborah est en train de terminer son roman tranquillement, Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg.



    Birmingham, États-Unis. Ex-Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours.
    Elle n'est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d'en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie.

    Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails.
    Or, peu de temps avant de passer à l'acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda, à un spectacle de derviches tourneurs.
    La représentation étant dans moins d'une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l'ultime échéance.

    Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l'existence a encore beaucoup plus à lui offrir qu'elle ne le croyait.

    Pour ma part,  je suis en train de terminer La maison aux sortilèges d'Emilia Hart. 



    Trois femmes extraordinaires séparées par quatre siècles.
    Un roman captivant sur la puissance des femmes et le pouvoir de la nature.

    2019. Kate fuit Londres pour se réfugier dans une maison délabrée dont elle a hérité.
     Avec son lierre dégringolant et son jardin envahi par les mauvaises herbes, ce havre de paix la protège de son compagnon violent.
    Kate sent toutefois qu’un secret s’y tapit…

    1942. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Violet est cloîtrée dans le grand domaine familial, étouffée par les conventions sociales.
    Elle vit avec le souvenir de sa mère, dont il ne lui reste qu’un mystérieux médaillon et une inscription étrange sur le mur de sa chambre.

    1619. Altha connaît les secrets des plantes, savoir ancestral transmis de mère en fille. Nombreux sont les villageois à venir lui demander de l’aide.
    Pourtant, quand un fermier meurt piétiné par son troupeau, tous la pointent du doigt et l’accusent de sorcellerie.

    Pendant les fêtes j'ai lu un roman japonais que j'ai prêté à Amara qui le lit actuellement. Le roman de Mai Mochizuki Le café secret des nuits de pleine lune. Un roman philosophique plein de magie pour les amoureux des chats. 



    Selon une croyance populaire japonaise, prendre soin d’un chat porte chance. Il est moins connu que bon chat peut produire une invitation au café secret des nuits de pleine lune.
    Ce mystérieux café, tenu par des chats maîtres en astrologie, apparaît au clair de lune à Kyoto, comme par magie, et accueille des humains en quête d’eux-mêmes pour les aider à surmonter les obstacles de leur vie



    J'ai adoré le café secret des nuits de pleine lune de Mai Mochizuki !

    C'est un roman qui m'a transporté dès les premières pages.

    Un conte qui est plein de philosophie et surtout des chats qui parlent d'astrologie et qui conseille les gens, "c'est excellent".

    L'histoire est à la fois douce et mystérieuse, avec des personnages attachants surtout les chats et une ambiance presque magique.

    Je l'ai lu très rapidement, en grande partie parce que j'étais complètement captivé par l'intrigue et le rythme fluide du récit.

    Le café secret, avec ses mystères et son atmosphère unique, m'a vraiment touché.

    J'avais l'impression d'y être, à chaque chapitre, comme si le lieu et ses secrets m'invitaient à découvrir des trésors cachés.

    C'est un livre qui se dévore, et qui laisse une sensation agréable une fois terminé, un peu comme si on venait de vivre un rêve éveillé.

    https://sabineremy.blogspot.com/2025/01/le-secret-des-nuits-de-pleine-lune-de.html



    Après cet évènement très agréable, je vous donne rendez-vous le 07 février de 16h00 à 18h00 au Bab sous les arcades de la place St Louis. 



    Apportez vos lectures, votre bonne humeur et vos sourires. 


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