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| Les 3 Lumières, 65 place Saint Louis 57000 Metz |
Café littéraire – Rendez-vous du 7 juillet 2024
Le dimanche 7 juillet, nous nous sommes retrouvées au Café Les Trois Lumières pour notre rendez-vous mensuel. Un bel après-midi de partages et d’échanges passionnés autour des livres et, parfois, du cinéma. Étaient présentes : Brigitte, Anaïs, Marie, Déborah et moi-même. Nous étions en petit comité — vacances obligent — mais l’ambiance, elle, était comme toujours au beau fixe !
Les lectures du mois
« 31 jours pour t’aimer » – Sophie Jomain
Un jour, une lettre... Un nouveau concept unique avec des chapitres sous forme d’enveloppes, à savourer pour l’été ! Imaginez : vous trouvez une lettre froissée sur une table… Vous y répondez alors qu’elle ne vous était pas destinée… Et pendant 31 jours, vous échangez avec quelqu’un que vous ne connaissez pas. C’est ce qui arrive à l’héroïne de ce roman, dont les vacances vont soudain prendre une tournure inattendue. Une lecture pleine de douceur et de mystère, idéale pour l’été.
« Ce que la vie a de plus beau » – Ismaël Khelifa
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Une rencontre très sympathique avec l'auteur au salon du livre à Metz. |
Autres lectures du mois
Marie a partagé son immense coup de cœur pour Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin, puis a lu Tata du même autrice.
Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ?
Après le succès des Oubliés du dimanche, un nouvel hymne au merveilleux des choses simples.
Gros, gros gros coup de cœur. Un livre splendide, bouleversant. Mon livre de l’année 2018, une claque magistrale. Bulledop, C’est au programme.
Un contraste entre rire et larmes qui fait mouche. Baptiste Liger, Lire.
Tonnerre d’applaudissements. Et, croyez-nous, le mot « tonnerre » n’est pas trop fort. Anne-Marie Mitchell, La Marseillaise.
À couper le souffle. Christophe Rivet-Maris, Unidivers.
On nage en plein bonheur. Nathalie Dupuis, Elle.
Prix Maison de la Presse 2018.
« Tata »
– Valérie Perrin
« Colette est remorte. Ce mot n’existe nulle part. Remourir, ça n’existe pas. » Quand une nièce apprend la mort de sa tante — déjà enterrée trois ans plus tôt —, un voile de mystère se lève. Entre secrets de famille, émotions enfouies et destinées croisées, Valérie Perrin tisse une histoire bouleversante. Un roman fort, intime et libérateur, où la vie, la mort et l’amour s’entremêlent.
Brigitte s’est laissée emporter par Okavango de Caryl Férey.
Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d'animaux mutilés. Aussi, lorsqu'un jeune homme est retrouvé mort en plein coeur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D'autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe. Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire... Premier polar au coeur des réserves africaines, Okavango est aussi un hymne à la beauté du monde sauvage et à l'urgence
Déborah a lu Marques de fabrique de Cécile Baudin et L’appartement du dessous de Florence Herrlman, déjà apprécié par Anaïs.
Deux enquêtrices, deux mystères inextricablement liés.
Ain, 1893. Pour exercer son métier d'inspecteur du travail, Claude Tardy est obligée de se travestir en homme, avec la complicité de son mentor Edgar Roux. Lors d'un contrôle dans une tréfilerie, ils se retrouvent face à un étrange suicide : un jeune homme pendu, prisonnier dans des fils de métal. Plus étonnant encore, trois mois plus tard, la découverte dans un lac d'un corps congelé... Celui d'un ouvrier, sosie du suicidé.
Non loin de là, sœur Placide accueille les nouvelles pensionnaires des soieries Perrin, des orphelines employées et logées dès leurs douze ans jusqu'à leur mariage. Elle est bouleversée par l'une d'elles, une fillette blonde qui ressemble à s'y méprendre à Léonie, une ancienne pensionnaire qui, partie pour se marier, n'a plus jamais donné de nouvelles...
« Je ne me présente pas, pas tout de suite. Je m’expliquerai plus tard sur cette volonté que j’ai, parfois, de faire valser les usages. Vous ne m’en voudrez pas, j’en suis sûre. »
Dans le petit immeuble parisien du Marais où elle vit depuis des lustres, Hectorine, 103 ans, voit un jour l’appartement du dessus investi par une nouvelle voisine. Pour souhaiter la bienvenue à Sarah, la vieille dame dépose une lettre sur le pas de sa porte. Cette missive sera suivie de beaucoup d’autres, retraçant peu à peu une incroyable traversée du xxe siècle, entre le Cabourg de la Recherche, le Berlin du IIIe Reich et le Paris de l’après-guerre.
Mais pourquoi toutes ces lettres ? « Un jour, vous saurez », promet la centenaire à Sarah qui se prend au jeu, intriguée par cette voisine invisible dont les confidences laissent percer l’aiguillon d’un douloureux secret...
Un roman épistolaire insolite, véritable hymne à la vie, à la transmission et à l’amitié entre générations.
Touche-à-tout, Florence Herrlemann a commencé par le théâtre, puis la musique, la sculpture, l’écriture scénaristique et la réalisation, avant de prendre la plume. L’Appartement du dessous est son deuxième roman, lauréat de cinq prix littéraires en France et en Belgique.
Elle prévoit maintenant de plonger dans Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb.
D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière. Une course absurde vers l’abîme – image de la vie, où l’humour percutant d’Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.
Entre le rire et l’angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l’auteur d’Hygiène de l’assassin le Grand Prix du roman de l’Académie française en 1999
De mon côté, j’ai dévoré Papillon de nuit de David Bello
Depuis ce jour, inconsolable, c'est une lente agonie pour la jeune femme, entre drogues en tout genre et scarifications…
Lorsque son dealer lui propose une nouvelle substance, Tiffany n'hésite pas longtemps. Durant son trip, elle se retrouve propulsée dans les années 1800, où sévit un redoutable et mystérieux kidnappeur d'enfants… Aussi improbable que cela puisse paraître, la photographe est peu à peu persuadée qu'il s'agit de l'homme qui a enlevé sa fille !
Mais où se trouve la frontière entre hallucination et réalité ? Comment démêler le vrai du faux sans perdre la raison ?…
J'ai commencé la lecture de La petite boutique des sortilèges de Sarh Beth Durst.
Une somptueuse fable qui foisonne de livres de sortilèges volés, d'amitiés inattendues, de confitures délectables et d'amours plus délicieuses encore. Une comédie romantique peuplée de créatures mythiques et saupoudrée de roulés à la cannelle et de magie, qui met du baume au coeur et nourrit l'âme.
Kiela a toujours eu du mal avec les gens. Par chance, son travail à la Grande bibliothèque d'Alyssium lui a permis de vivre en recluse parmi les livres de sortilèges les plus précieux de l'empire. Mais lorsqu'une révolution éclate et que la bibliothèque part en fumée, Kiela et son assistant, Caz, une plante sentiente créée par magie, sauvent autant de livres qu'ils le peuvent et mettent le cap sur une île lointaine où Kiela était certaine de ne jamais retourner : la terre de son enfance.
Kiela espère faire profil bas dans la chaumière délabrée héritée de ses défunts parents. À son grand désarroi, en plus d'écoper d'un voisin aussi fouineur que séduisant, elle découvre que le village est dans un triste état. L'empire néglige depuis des années les gens qui dépendent de ses interventions magiques pour des récoltes fructueuses, et pire encore, la magie censée les aider a engendré des tempêtes destructrices qui ont fait des ravages sur l'île. Kiela résout de trouver un moyen d'arranger les choses... en ouvrant la toute première sortilègerie secrète de l'île.
Son plan n'est pas sans danger : partager la magie avec les gens du peuple est passible de mort. Et pour se faire une place parmi les habitants bienveillants et excentriques de son île, elle devra apprendre à abattre les remparts qu'elle a érigés.
Un moment convivial
Ce fut, comme toujours, un moment chaleureux, riche en découvertes littéraires. Les coups de cœur de chacune ont suscité des échanges vivants et donné envie de dévorer encore plus de pages. Nous nous retrouverons très bientôt pour un nouveau Café littéraire, avec toujours la même passion pour les mots, les histoires… et l’amitié.





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