4° de couverture
Une guerre atomique dévaste la planète, et dans la France détruite un groupe de survivants s'organise en communauté sédentaire derrière les remparts d'une forteresse.
Le groupe arrivera-t-il à surmonter les dangers qui naissent chaque jour de sa situation, de l'indiscipline de ses membres, de leurs indifférences idéologiques, et surtout des bandes armées qui convoitent leurs réserves et leur << nid crénelé >>?
Mon avis
Donner un ressenti sur un roman tel que celui-ci c'est vraiment délicat, un livre qu'on m'a fortement conseiller de lire.
C'est la catastrophe que l'on craint le plus, la bombe atomique, elle a frappé la France et heureusement nos personnages étaient bien cachés dans la cave du château de Malevil.
Quelques personnes vont s'en sortir, ils leurs restent, quelques poules, une vache et une jument, et le château pour les protéger du danger.
J'ai été vraiment passionnée par cette histoire qui m'a comme emportée dans une époque lointaine, je me sentais vivre avec eux à l'époque du moyen-âge, mais non c'est bien dans les années 70.
Emmanuel, propriétaire du Château de Malevil va devoir porter un lourd fardeau sur ses épaules et jusqu'au bout, il va nous faire vibrer.
On va vivre de terribles moments de guerre où le sang coule à flot, des désaccords entre les meneurs vont s'empirer, certains ont sûrement le pouvoir qui leur monte à la tête.
Les femmes vont susciter la convoitise de certains hommes et parfois les pousser jusqu’au meurtre, les vies s’envolent comme si plus rien n’avait d’importance.
Mais heureusement grâce à Emmanuel, la tête bien sur les épaules, il va faire régner l’ordre dans ce troupeaux de gens perdus.
Danger, Peur, et Vivre, trois mots qui décrivent bien ce chef-d’œuvre de Robert Merle que j’ai lu avec passion.
Auteur
Robert Merle
Il est le fils de Félix Merle, né en Algérie, envoyé aux Dardanelles en 1915, puis rapatrié à Marseille en raison d'une fièvre typhoïde.
Ancien élève des classes préparatoires (hypokhâgne et khâgne) du lycée Louis-le-Grand, titulaire d'une licence de philosophie, agrégé d'anglais (reçu 1er au concours), Robert Merle consacre sa thèse de doctorat de lettres à Oscar Wilde et devient professeur au lycée de Bordeaux, Marseille, puis à Neuilly-sur-Seine où il fait la connaissance de Jean-Paul Sartre, à l'époque professeur de philosophie. Mobilisé en 1939, Robert Merle est agent de liaison avec les forces britanniques. Il est fait prisonnier à Dunkerque. Il témoigne de son expérience dans la poche de Dunkerque dans un documentaire d'Henri de Turenne et reste en captivité jusqu'en 1943. En 1944, il devient maître de conférences d'anglais à l'université de Rennes, puis Professeur en 1949. Il sera successivement en poste à Toulouse, Caen, Rouen, Alger et enfin Nanterre où il se trouve en mai 1968. Cette dernière expérience a inspiré son roman Derrière la vitre.
Très proche du Parti communiste français, il s'en éloigne à la suite de l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique.
En 2008, son fils Pierre Merle a publié une volumineuse biographie illustrée d'une vingtaine de photos : Robert Merle. Une vie de passions (Éditions de l'Aube, 2008, réédition De Fallois, 2013). L'ouvrage débute par une question : « Par quelle alchimie de hasard et de nécessité, Robert Merle, ce gosse courant dans les rues d'Alger, est-il devenu un écrivain ? » L'histoire mouvementée de son enfance, de son adolescence parisienne, de sa captivité en Allemagne, de ses engagements politiques et de ses amours constitue une « main du destin », minutieusement décrite, et la trame fondatrice d'une œuvre d'une grande diversité littéraire. L'ouvrage montre que la grande saga de Fortune de France (13 tomes), très documentée et très fidèle à l'histoire de France, est aussi, à travers les deux personnages de Pierre de Siorac et de son fils Pierre-Emmanuel, une autobiographie romancée de Robert Merle, un mélange continuel de sa vie réelle et de sa vie rêvée. Pour le centenaire de sa naissance, cette biographie est un éclairage particulier de la vie et de l'œuvre de celui que Le Monde a appelé le « plus grand romancier de littérature populaire en France »
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