4° de couverture
Vallée de l'Asse, Provence, été 1965, il vit dans une station service avec ses vieux parents.
Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l'école.
Il est différent.
Un jour, il décide de partir.
Pour aller à la guerre et prouver qu'il est un homme.
Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit.
Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis.
Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui.
Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai.
Il lui obéit comme on se jette du haut d'une falaise.
Par amour. Par jeu. Et désir d'absolu.
Ma reine est une ode à la liberté, à l'imaginaire, à la différence.
Jean- Baptiste Andrea y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées, et signe un conte initiatique tendre et fulgurant.
Mon ressenti
Suite à la rencontre organisée par La cour des grands à Metz, j'ai rencontré Jean- Baptiste Andrea qui nous a donné une superbe conférence, j'ai passé un très bon moment.
Du coup ayant entendu beaucoup de bien sur ce roman, je l'ai dévoré en un après-midi.
C'est une histoire touchante et très bien écrite car l'imagination de l'auteur nous emporte très loin, on entre dans un univers où le réel et l'irréel se mélange, un conte qui se lit avec passion grâce à la plume magique de Jean-Baptiste Andrea.
Différence, souffrance comment réagi t-on parfois face au regard des gens et surtout face à leur méchanceté.
Cette histoire nous emporte dans une fuite de la réalité car notre personnage principal se cache , il est différent et il a du mal a s'exprimer mais sa rencontre avec Viviane va lui apporter quelques moments de bonheur.
Ses rêves, ses peurs, ses angoisses nous touchent, mais Viviane va lui permettre de combattre ses peurs, il va vivre des moments magiques.
Quand le sentiment d'amour lui fait ressentir des sensations de manque qui le mèneront à un des moment les plus tragique de sa vie, la déception, la trahison et l'ultime geste d'amour.
Une rencontre qui nous laisse encore perplexe et si tout ça n'était qu'un rêve où les délires d'un jeune garçon profondément abîmé par la vie et par le regard des autres.
Cette reine était si belle est si attachante qu'elle en devient dangereuse pour Shell qui tombera dans le piège d'une jeune fille complétement perturbée.
Deux jeunes personnes en souffrance qui sont condamnés à subir la violence des gens qui les entourent.
Pour moi ce roman m'a inspiré, il m'a bien confirmé que lorsqu'on est faible et seul, souvent il suffit d'une mauvaise rencontre pour descendre tout au fond du gouffre.
Et si c'était son subconscient qui lui a fait vivre ces moments qui peut-être ne sont même pas réels.
Ce livre pour moi est une vraie perle qui donne envie de liberté, de voler comme un oiseau et de pouvoir imaginer toutes les belles choses qui sont dans notre esprit.
Parfois la différence c'est pas si mal que ça, car on a la chance de vivre hors normes et de ne pas faire parti du troupeau de moutons.
"Matthieu 5"
Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! Heureux les affligés, car ils seront consolés!…
Auteur
3 Février 2018, librairie La cour des grands Metz |
Jean-Baptiste Andrea est un réalisateur, scénariste et écrivain français.
Il grandit à Cannes, où il est élève de l'Institut Stanislas et fait ses premières expériences de scène, d'écriture et de réalisation. Il est diplômé de l'Institut d’Études Politiques de Paris et de l'ESCP-Europe.
Il a écrit et réalisé en 2003 : "Dead End" (coréalisé avec Fabrice Canepa), qui a obtenu plusieurs prix, "Big Nothing" avec David Schwimmer et Simon Pegg en 2006, et "La Confrérie des larmes", avec Jérémie Renier et Audrey Fleurot, en 2013.
"Ma reine" (2017), son premier roman, reçoit de nombreux prix dont le Prix Femina des lycéens 2017, le Prix du premier roman français 2017 ou encore le Prix "Envoyé par La Poste" Fondation La Poste 2017.
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