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dimanche 1 décembre 2019

Il était une fois dans l'est d' Arpád Soltész

 
Éditions Agullo Noir






4° de couverture 


Fin des années 1990, dans l'est sauvage de la Slovaquie. Veronika, 17 ans, est enlevée par deux hommes alors qu'elle fait du stop.
 Après l'avoir violée, les deux malfrats prévoient de la vendre à un bordel au Kosovo.
Mais lors du transfert, la jeune fille s'échappe, puis porte plainte auprès de la police locale.
C'est alors que les choses se compliquent : les kidnappeurs semblent bénéficier de protections haut placées, et l'enquête piétine...
Aidée de Pavol Schlesinger, le journaliste qui raconte son histoire, Veronika tente d'échapper aux trois plus grands groupes criminels de l'époque : la police, la justice et les services secrets. Réfugiée dans un hôtel désert à la frontière ukrainienne, elle fait la connaissance du mystérieux Igor, qui l'initie à la fabrication des bombes.
 Car si elle ne peut obtenir justice, Veronika refuse de laisser impunis ses tortionnaires.
Et la vengeance est un plat qui se mange froid...
 

 Mon ressenti 


 Un roman assez long à lire, quelques passages assez trash qui apparemment ne plaisent pas à tous.

Il faut réussir à s'y retrouver car il y a  beaucoup de personnages et c'est une affaire qui met en lien des personnages haut placés et corrompus.
Ce qui hélas de nos jours n'est pas très étonnant.
Derrière ce trafic de femmes dans les pays de l'Est se cachent un immense réseau mafieux.

Après son enlèvement, Nika fera tout pour se venger de Mammouth, un rom sans pitié, qui hélas est protégé par les SIS, (services secrets ).

 Un avocat véreux et corrompu, un général ignoble et répugnant, des gangsters n'ayant aucun respect pour les femmes.

 L'auteur parle avec ses mots cashs et a certains passages, il m'a bien fait rire.

 Heureusement, deux policiers et un journaliste vont protéger Veronika et l'aider à se venger de cet énergumène de Mammouth.
 Ceux qui vont se retrouver sur leur chemin n'ont qu'à bien se tenir.

Des passages bien gores et explosifs, je suis entrée dans cette histoire mais j'ai mis du temps à terminer.
 Beaucoup de passages qui trainent en longueur sur l'histoire de chaque personnage.
 Un petit voyage dans les pays de l'est ou parfois il ne fait pas bon être une jeune fille de dix-sept ans dans un pays où le crime est dirigé par ceux qui sont censés faire régner la loi.

Nika va se réfugier dans un hôtel afin de commencer son initiation aux armes à feu et aux explosifs.
Igor, le barman ne mélange pas que les alcools, il a beaucoup de talent pour fabriquer des objets explosifs.
 La vengeance est un plat qui se mange froid, dans ce roman l'auteur à trouvé le bon moyen de la faire réchauffer.

 Pour ceux qui aime les romans trash et violent, âmes sensibles s'abstenir.

Bonne lecture à vous tous.




Auteur 


 




Arpád Soltész, né en Tchécoslovaquie en 1969, est l'un des journalistes slovaques les plus connus pour son travail sur le crime organisé en Slovaquie.

Il a fondé et dirige le nouveau Centre slovaque pour l'investigation journalistique qui porte le nom de Ján Kuciak, son confrère assassiné en 2018.
Tout ce qu'il ne peut pas écrire dans ses articles, il en fait des romans.

"Il était une fois dans l'Est" est son premier roman, lauréat du prix du Premier roman slovaque en 2017.

C'est aussi un célèbre journaliste d’investigation, il a écrit dans les années 90 sur la mafia, la politique et les privatisations en Slovaquie orientale.

Dans son œuvre en prose, il aborde avec un réalisme saisissant les pratiques de la mafia, des oligarques, des groupes qui ont acquis leur pouvoir par la force, et des trafiquants d’êtres humains, mais aussi les pratiques de la police, des services secrets ou encore des juges. L’authenticité est assurée par l’utilisation de l’argot et d’une langue crue ou familière.

Bien qu’il parle du côté sombre de notre société, ses écrits ne manquent ni de légèreté ni d’humour. Son premier roman Mäso. Vtedy na východe (La viande. Il était une fois dans l’est) est le récit d’une fille qui est kidnappée pour être vendue sur le marché de la prostitution.
 L’auteur nous fait découvrir un réseau de trafiquants d’êtres humains liés aux plus hautes sphères du pays.

Son dernier roman s’intitule Sviňa (Sale porc), il présente la vie quotidienne dans les pays d’Europe centrale, ces vingt dernières années.

Au début, on assiste à des scènes de la mafia, à des affaires de corruption, à des scandales politiques, à des événements inexplicables apparemment sans lien, qui se mêlent peu à peu et se complètent pour qu’enfin les fils de l’histoire imbriquées de manière inexplicable fassent apparaître l’image peu flatteuse d’un jeune État qui, en quête de liberté et de démocratie, se perd dans une voie sans issue.

Ce roman documentaire culmine avec un événement, la mort d’un journaliste d’investigation, qui n’est pas sans rappeler l’assassinat de Ján Kuciak en février 2018 en Slovaquie.

Les trois composantes du roman, des faits réels, la fiction qui les expliquent et les relient, et les destins de ses héros, constituent pour le lecteur un mélange explosif auquel il est difficile de résister.

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