Éditions Les Arènes |
4° de couverture
Jules-César a presque 7 ans.
Il aime sa mère, son frère, sa vie au Sénégal et le baby-foot.
Mais son quotidien est compliqué car ses reins ne fonctionnent plus.
Seule une greffe pourrait le sauver.
Augustin est fier de sa réussite professionnelle et de sa famille.
Tout serait parfait s’il n’y avait ce fils malade, dans lequel il ne se reconnaît pas.
Or, il est le seul à pouvoir lui donner un rein.
Par devoir et par amour pour sa femme, il accepte de l’emmener en France.
Chapitre après chapitre, alternant les points de vue de Jules-César et d’Augustin, Anne-Dauphine Julliand dévoile l’entrelacs délicat d’une relation entre un père et son fils.
Chacun des deux doit vaincre ses peurs et repousser les limites du courage.
Mon ressenti
Merci au club roman de la librairie Hisler de m'avoir fait découvrir ce roman très touchant et rempli de sensibilité. Un roman plein d'amour, de tristesse et d'émotion, qui est écrit avec une plume très attachante et agréable à lire.
Ma rencontre avec Jules-César m'a énormément fait réfléchir à la valeur de la vie et aux combats que l'on doit mener tous les jours.
On découvre le parcours d'un père et de son fils qui vivent au fin fond du Sénégal dans un petit village de la Casamance.
C'est le cœur déchiré qu'Augustin doit quitter sa femme Suzanne et sa famille pour partir en France afin de trouver une seule solution pour que Jules-César soit un jour guérit, une greffe de rein.
Tata Rosie va les accueillir chez elle et une nouvelle vie parisienne va commencer pour eux.
Un voisin grincheux et malade, monsieur Jeanjean va entretenir un lien très fort avec le petit garçon, des moments très forts de bonheur et de tristesses parfois.
Jules-César sera pour lui son ange gardien, il lui redonnera le sourire et l'accompagnera dans les moments pénibles de sa maladie en stade final.
Ce roman est une ode d'espoir pour tous les enfants qui sont hélas atteins de maladie grave et ce voyage plein de péripéties.
Dans chaque histoire de vie, il y a la maladie où la mort, les accidents aussi qui nous rappelle que l'on est pas grand chose sur cette terre.
Mais en lisant ce roman, c'est un grand souffle d'énergie positive, d'espoir et surtout d'amour. L'amour d'un père à son fils, l'amour d'une tante, d'une mère d'une grand mère et même l'amour d'un vieux monsieur qui donne la force à Jules César de se battre et de survivre face à sa maladie.
Il y a aussi le don de soi, d'un père qui donne une part de lui-même pour sauver son fils au prix de tout perdre.
L'amour de sa femme qui est seule pour son accouchement et qui souffre de l'absence de son mari et de son petit garçon.
Il y a aussi sa grand-mère guérisseuse, Ma'am qui apporte une bonne dose de sagesse africaine à cette histoire, elle sera d'une grande aide aussi loin qu'elle soit.
Elle aura un rôle très important dans la guérison de son petit Jules-César.
Je vous conseille vivement de lire ce roman très beau qui redonne foi en l'humanité.
Auteure
Anne-Dauphine Julliand est née à Paris en 1973.
Elle a développé très tôt un goût prononcé pour la littérature.
A la suite de ses études de journalisme, elle travaille pour la presse quotidienne dans un premier temps puis pour la presse spécialisée.
Tout en menant sa carrière professionnelle, elle arrive à concilier l’éducation de ses 4 enfants.
Elle doit également faire face à la maladie de sa petite fille Thaïs, qui décèdera à l’âge de trois ans. Lorsque les médecins se prononcent sur la pathologie de Thaïs : la leucodystrophie métachromatique, Anne-Dauphine doit affronter la plus grande épreuve de sa vie. Thaïs, 2 ans, n’a plus qu’un an à vivre.
Elle se fait alors une promesse à elle-même : offrir à sa fille, pour le temps qu’il lui reste, une vie emplie d’amour.
C’est cette histoire, ce témoignage poignant, plein d’espoir et d’amour que nous livre Anne-Dauphine Julliand dans son ouvrage « Deux petits pas sur le sable mouillé ».
Dans son deuxième roman, « Une journée particulière » l’auteur raconte sa vie de famille et les émotions qui ont laissées sur elle une empreinte indélébile.
Celle de cette date fatidique, le 29 février, jour de la naissance de sa petite fille.
Anne-Dauphine Julliand nous offre à travers son récit une grande leçon de vie et d’amour.
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