« Nous étions quatre pour ce café littéraire et avons passé un moment des plus agréables.Bien que moins nombreux, nous avons partagé de nombreux échanges enrichissants, chacun présentant ses livres dans une ambiance conviviale, marquée par une écoute respectueuse et passionnée.Fred, Deborah, Véronique et moi-même. »
"Pour une fois, Deborah a réussi à lire trois livres depuis notre dernière rencontre, tandis que Fred a dévoré deux livres ainsi que les quatre livres en lice pour le Prix Le Livre à Metz, qui se déroulera le premier week-end d'avril. Véronique, elle a également lu deux livres."
« J'ai lu Le Pouvoir de l'Intention du Dr Wayne Dyer. Je l'ai trouvé intéressant, bien que j'aie trouvé que l'auteur insiste beaucoup sur ses propres convictions. Cela dit, il nous laisse la liberté d'adapter le sujet à notre manière, ce qui offre une certaine flexibilité dans l'approche. »
Virginie Krahn a une affection particulière pour les mots. Poussée par une imagination fertile, elle présente, avec Lola - Non-désir quand tu nous tiens, une œuvre poignante sur le non-désir de maternité.
Cependant, d'autres « accidents » sont rapidement à déplorer, laissant présager que ces tragiques événements ne sont que les prémices d'un sombre dessein.
Le groupe de Lost se retrouve à la tête d'une affaire qui va bousculer toutes ses certitudes.
Frustration. Colère. Incompréhension. Impuissance…
Une course contre la montre au dénouement glaçant et inacceptable.
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Éditions Denoël |
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Éditions Stock |
En 2036, dans une France gouvernée par l’extrême droite, Samuel Vidouble est confiné dans sa cave à la suite d’un accident nucléaire sur le site de la centrale de Malville à l’ombre de laquelle il vivait enfant.
Avec ce livre inspiré des lieux de sa jeunesse et tissé de réminiscences littéraires – de Tom Sawyer à Rimbaud –, Emmanuel Ruben affirme sa passion pour la géographie. Une ode vibrante au fleuve et à l’enfance.
Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l'espoir.
Soraya a tout laissé derrière elle.
Deux destins de femmes inoubliables.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce.
Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté.
Un livre aux dialogues impeccables et aux personnages touchants d’humanité. Psychologies magazine.
PRIX ALAIN-FOURNIER 2020
Deborah a soigneusement préparé sa pile à lire, mais je suis presque sûr qu'elle craquera à nouveau au Salon du Livre de Metz, et que sa collection ne fera qu'augmenter.
Véronique a récemment lu L'Inconnue du portrait de Camille de Peretti, un roman fascinant qui plonge dans l'univers mystérieux d’un tableau de Gustav Klimt. L’histoire raconte l’étrange évolution de La Jouvencelle, une œuvre qui a été peinte deux fois par l’artiste, en 1910 et en 1917, quelques années avant sa mort. Le roman dévoile les secrets cachés derrière ce tableau, révélant non seulement la quête de l'identité de la modèle, mais aussi les turbulences de l’époque. Peretti tisse avec habileté une intrigue qui mêle histoire de l'art, mystère et réflexion sur le temps, tout en explorant l'influence de l'artiste et de son œuvre sur ceux qui l'observent.
Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d’une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.
Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants.
L'Inconnue du portrait de Camille de Peretti a été récompensée du Prix des romancières 2024, du Prix du roman Marie Claire 2024 et du Prix Maison de la Presse 2024.
Ensuite, Véronique nous a parlé du roman Le Carré des indigents de Hugues Pagan, une œuvre sombre et poignante qui plonge dans les tréfonds de la condition humaine. Ce thriller, imprégné de la réalité sociale de Paris, suit l’enquête d’un ancien flic devenu détective privé, confronté à une série de disparitions mystérieuses dans un quartier de la capitale. Le titre fait référence à un endroit misérable, un lieu de relégation, où les plus démunis de la société se retrouvent oubliés de tous, dans l’ombre d’une ville qui préfère tourner la tête.
À travers une intrigue complexe et tendue, Pagan explore la pauvreté, la solitude, et la déshumanisation qui frappent certains quartiers parisiens, tout en offrant une réflexion sur les erreurs du passé et la quête de rédemption. La narration, dense et sans compromis, met en lumière les zones d'ombre de la ville, et l’auteur réussit à capturer l’essence d’un Paris méconnu, loin des clichés touristiques. Le Carré des indigents est un roman qui mêle enquête et réflexion sociale, un véritable tour de force pour les amateurs de récits noirs et réaliste.
Dans «Le Carré des indigents, nous retrouvons l’inspecteur principal Claude Schneider, protagoniste récurrent des romans d’Hugues Pagan. Nous sommes dans les années 1970, peu avant la mort de Pompidou et l’accession de Giscard au pouvoir. Schneider est un jeune officier de police judiciaire, il a travaillé à Paris et vient d’être muté dans une ville moyenne de l’est de la France, une ville qu’il connaît bien. Dès sa prise de fonctions, un père éploré vient signaler la disparition de sa fille Betty, une adolescente sérieuse et sans histoires. Elle revenait de la bibliothèque sur son Solex, elle n’est jamais rentrée. Schneider a déjà l’intuition qu’elle est morte. De fait le cadavre de la jeune fille est retrouvé peu après, atrocement mutilé au niveau de la gorge.
Prix Landerneau 2022.
Frédéric nous a parlé d'un roman qui l’a profondément marqué, Une vie bouleversée d’Etty Hillesum, un témoignage bouleversant et intime d’une femme juive pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce livre, qui n'est pas vraiment un roman mais plutôt un recueil de journaux et de lettres, nous plonge dans l’âme d’Etty Hillesum, une jeune femme d'une grande profondeur spirituelle et intellectuelle, qui documente son expérience de la guerre et de l’occupation nazie en Europe.
À travers ses écrits, Etty nous invite dans son quotidien à Amsterdam, où elle travaille dans un centre de détention pour réfugiés juifs. Son regard, d'une rare lucidité, porte sur la souffrance humaine, mais aussi sur la quête de sens et d’amour dans un monde en ruine. Ce qui frappe dans ses écrits, c'est sa capacité à trouver une forme de paix intérieure, même face à l'horreur et à l’injustifiable. Elle parle avec une grande honnêteté de ses émotions, de ses combats intérieurs, de ses aspirations spirituelles et de ses relations avec les autres.
Une vie bouleversée est un témoignage sur l’amour, la résilience et la recherche de la beauté dans un monde dévasté. Etty Hillesum nous offre une perspective unique sur l'âme humaine en temps de guerre, et sa plume lumineuse, pleine de sensibilité et d’introspection, en fait un livre profondément émouvant et essentiel. Ses écrits, rédigés jusqu'à son déportation et sa mort en 1943, sont une véritable leçon de courage et de dignité.
Un journal devenu aussi incontournable que celui d’Anne Frank.
De 1941 à 1943, à Amsterdam, une jeune femme juive de vingt-sept ans tient un journal. Le résultat : un document extraordinaire, tant par la qualité littéraire que par la foi qui en émane. Une foi indéfectible en l’homme alors qu’il accomplit ses plus noirs méfaits.
Partie le 7 septembre 1943 du camp de transit de Westerbork, d’où elle envoie d’admirables lettres à ses amis, Etty Hillesum meurt à Auschwitz le 30 novembre de la même année.
Le journal d’Esther Hillesum, née en Zélande en 1914, connaît un succès foudroyant aux Pays-Bas lors de sa publication en 1981. Et reste encore aujourd'hui, un témoignage incontournable.
« Avec une grande liberté, Etty Hillesum pose toutes les questions de la vie, de l’amour, du rapport à Dieu. » Lire
Issue d’une famille juive intégralement massacrée durant la Seconde Guerre mondiale, Etty Hillesum (1914-1943) est née et a vécu aux Pays-Bas. Diplômée en droit, proche des intellectuels de son temps, déportée par les nazis, elle est morte à Auschwitz en 1943.
Traduit du néerlandais et présenté par Philippe Noble
Je vous remercie pour votre présence et pour cet échange enrichissant.
La prochaine fois, nous serons encore plus nombreux (nombreuses) à partager nos lectures et à passer un moment passionnant ensemble.
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