Éditions Gallimard |
4° de couverture
Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...
Mon ressenti
Meursault, il a souvent chaud et il est très fatigué, dans ce récit l'auteur raconte la vie d'un homme complétement vide.
Meursault il ne sait pas trop ce qu'il fou là dans cette vie.
Sa mère est morte hier, aucunes émotions ne ressortent.
Il rencontre Marie, il l’aime ou pas, on ne sait pas.
Ils diront comment peut-on batifoler dans l'eau de mer avec une femme, le lendemain de la mort de sa mère ?
Parfois, il y a des rencontres qu'il aurait dû éviter et surtout des gens qui vont l'entraîner dans un chemin très sombre.
Il va commettre l'irréparable mais dira juste qu'il avait chaud et que c'est le soleil. La chaleur, la fatigue, le flingue et le moment fatidique.
Dans ce roman il y a une ambiance particulière et un rythme très lent pour raconter une vie dramatique.
L'auteur m'a fait ressentir le malaise de Meursault, un homme dépressif, sans émotions, qui survit parmi des gens aux vies abimées.
Même l’amour ne lui donnera pas le sourire ni la joie de vivre, il fume, il boit et il attend la mort.
Jusqu'à l'échafaud Meursault n'a aucun espoir, aucunes croyances et aucuns regrets.
Roman classique de la littérature française qui change de tous ce que je lis d'habitude, mais j'aime parfois lire un classique entre deux livres.
J'ai ressenti une sensation de malaise et le personnage principal est tellement anormal que je me suis posée beaucoup de question sur le sens de son existence.
Contente enfin de l'avoir lu, Albert Camus un grand écrivain qui a réussi à me faire rentrer dans son œuvre et me retourner le cerveau.
Après je pense que chaque lecteur ressent cette histoire à sa manière.
Extrait:
( Puis le président a demandé à l'avocat général s'il avait des questions a poser au témoin et le procureur s'est écrié: "Oh! non cela suffit ", avec un tel regard triomphant dans ma direction que, pour la première fois depuis bien des années, j'ai eu une envie stupide de pleurer parce que j'ai senti combien j'étais détesté par tous ces gens là. )
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