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mardi 29 juillet 2025

Compte rendu du café littéraire du 7 juin Café, bar à bière Aux 3 Lumières place St Louis




Café littéraire du vendredi 7 juin – Aux 3 Lumières, place Saint-Louis

Ce vendredi 7 juin, notre rendez-vous littéraire a pris place dans l’atmosphère chaleureuse et éclectique du café Les 3 Lumières, sur la place Saint-Louis. Dans ce décor convivial, propice aux échanges, nous avons partagé un beau moment autour des mots et des livres.

Nous étions onze, réunis par la passion de la lecture : Marie, Amara, Rose, Véronique, Corinne et sa fille Mélissa, ainsi que Valérie accompagnée de deux de ses amies. L’invité du jour, Pierre Vendel, nous a présenté avec générosité ses romans et ses recueils de poésie, en compagnie de son épouse Valérie.

 

Parmi les lectures partagées, Rose nous a parlé avec émotion de l’ouvrage Le droit à la vie de Dahbia Banabdallah, ouvrant la discussion sur des thèmes forts et essentiels. 


 
 Dans Le choix des autres, Françoise Bourdin explore avec délicatesse les relations humaines et les chemins de vie qui s’entrelacent. L’histoire met en scène quatre personnages aux parcours très différents, qui se retrouvent à partager une grande maison en colocation. Au fil des chapitres, leurs histoires personnelles se révèlent, avec leurs blessures, leurs espoirs et leurs aspirations.

À travers ce roman, l’autrice aborde des thèmes universels : le besoin de liberté, la solidarité, la reconstruction après les épreuves, mais aussi la manière dont nos choix – et ceux des autres – influencent nos existences. Avec son style fluide et sensible, Bourdin nous entraîne dans une réflexion sur la cohabitation, l’entraide et l’art de tisser des liens inattendus.





Lucas et Clémence, Virgile et Philippine, deux couples d'amis comme tant d'autres. Mais ces quatre trentenaires ne s’invitent pas à tour de rôle pour dîner ensemble, ils vivent sous le même toit, dans un immense chalet conçu pour une famille nombreuse.
Lucas et Virgile sont amis depuis le lycée, passionnés de montagne ; séduits par La Joue du Loup, près de Gap, dans les Alpes-de-Haute-Provence, ils achètent ensemble ce chalet. Lucas tombe amoureux de Clémence, une jeune femme en instance de divorce qu'il courtise chaque week-end... Depuis, Lucas, Clémence, leurs deux petites filles, Virgile et Philippine vivent en harmonie, profitant du calme et de la vue imprenable sur le Vercors et le Luberon.
Mais cette belle entente sera-t-elle durable lorsque l’ex-mari de Clémence, violent et possessif, revient dans la région, déterminé à la reconquérir ? La jalousie s’installe, menaçant l’équilibre du chalet, tandis que l’hiver, particulièrement rude, isole les résidents…

Amara nous a emmenés dans l’univers d’Éric-Emmanuel Schmitt avec Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus. Ce court roman, à la fois tendre et philosophique, raconte l’histoire d’une femme de ménage chinoise, employée dans les toilettes d’un grand hôtel, qui confie au narrateur l’existence de ses dix enfants.
Dans une société où la politique de l’enfant unique est stricte, ce récit intrigue : s’agit-il d’une pure invention, d’un mensonge habile, ou de la vérité maquillée par l’imaginaire ?

À travers les confidences de Madame Ming, Schmitt explore les thèmes de la maternité, de la liberté intérieure, du désir de transmettre, mais aussi du pouvoir de l’imagination pour embellir la vie. Avec sa plume limpide, il propose une fable universelle sur la force des histoires que l’on se raconte – et qui nous permettent d’exister.



Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l'immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l'enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n'était pas imaginaire ?
L'incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d'hier et d'aujourd'hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.
Dans la veine d'Oscar et la dame rose, de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ou de L'Enfant de NoéLes dix enfants que Mme Ming n'a pas eus est le sixième récit du Cycle de l'invisible.
Amara a ajouté une de ses citations préférées :  « Qui plante la vertu n’oublie pas de l’arroser souvent. » (Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus)

Rose a également évoqué la célèbre Trilogie des Fourmis de Bernard Werber, une œuvre singulière qui mêle aventure, science-fiction et réflexion philosophique. À travers le destin parallèle d’une colonie de fourmis et celui des humains, Werber invite ses lecteurs à changer de regard sur le monde et à explorer d’autres formes d’intelligence et d’organisation sociale.

La trilogie se compose de trois tomes :

  • Les Fourmis (1991),

  • Le Jour des Fourmis (1992),

  • La Révolution des Fourmis (1996).

Chaque volume entraîne le lecteur dans un univers où l’infiniment petit devient une épopée, et où les destins des hommes et des insectes s’entrecroisent. Plus qu’un simple récit d’aventures, cette saga interroge la place de l’humanité dans l’univers et le rapport entre les espèces.






« Nous ne sommes pas seuls sur Terre. À côté de nous, à nos pieds, entre nos maisons, vit une autre civilisation. Les fourmis. Elles étaient sur Terre bien avant nous. Il y a plus de 100 millions d’années, alors que nos plus lointains ancêtres ne sont apparus qu’il y a 3 millions d’années. Elles ont su, au cours des siècles, développer leur propre technologie, leur propre agriculture, leur propre architecture, leur propre politique. Mais nous les méprisons juste à cause de leur taille. Un savant génial, le professeur Edmond Wells, a décidé enfin de susciter la rencontre. Le dialogue peut commencer malgré les méfiances et les peurs. Avec le souffle d’une saga aux décors d’autant plus hallucinants qu’ils sont vrais, avec la complexité d’un monde d’autant plus extraordinaire qu’il existe réellement à côté de nous, nous sommes emportés dans les aventures de la fourmi 103 683e. La Trilogie des Fourmis va nous faire découvrir les 3 « C » nécessaires à la rencontre avec toute civilisation étrangère :
-premier volume (Les Fourmis) : le Contact ;
-deuxième volume (Le Jour des Fourmis) : la Confrontation ;
-troisième volume (La Révolution des Fourmis) : la Coopération.
Mais, bien au-delà du thème de la découverte de ces insectes étonnants, Bernard Werber nous invite à une réflexion philosophique sur la place de l’Homme sur Terre, sur sa capacité à comprendre ce qui lui est différent, – et à se comprendre lui-même … » 




Valérie nous a parlé d'un roman très poignant.
Présentation
Le gone du Chaâba est un roman autobiographique publié en 1986, dans lequel Azouz Begag raconte son enfance dans un bidonville lyonnais, le Chaâba, dans les années 1960. À travers les yeux d'un enfant de neuf ans, il décrit la vie quotidienne de sa famille d'immigrés algériens, les difficultés d'intégration, mais aussi les moments de joie et de solidarité. Ce récit poignant et plein d'humour offre une réflexion sur l'identité, la culture et la place de l'autre dans la société française.




Le Chaâba ? Un bidonville près de Lyon... Un amas de baraques en bois, trop vite bâties par ces immigrants qui ont fui la misère algérienne. Les éclats de rire des enfants résonnent dès le lever du soleil. Les "gones" se lavent à l'eau du puits et font leurs devoirs à même la terre. Mais chaque matin, ils enfilent leurs souliers pour se rendre à l'école avec les autres... Là, de nouveaux horizons apparaissent : un monde de connaissances, de rêves et d'espoirs à découvrir.

Valérie, l’épouse de Pierre Vendel, nous a également parlé du roman Célèbre de Maud Ventura, qu’elle avait déjà évoqué lors de précédents cafés littéraires.

Dans Célèbre, Maud Ventura raconte l’histoire de Cléo Louvent, une jeune femme issue d’une famille franco-américaine sans éclat, qui nourrit dès l’enfance une obsession : devenir célèbre. Le roman explore sa détermination à atteindre la gloire, les sacrifices et les compromis qu’elle doit faire, ainsi que les dilemmes personnels qui accompagnent son ascension.




​La célébrité est ma vie. Est-ce que j'étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.
Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l'enfance, elle n'a qu'une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s'imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s'entaillant la cuisse à chaque échec.
À la surprise de tous, sauf d'elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses. Bienvenue dans les coulisses de la célébrité, un monde où règnent l'artifice et l'impunité. Célèbre est le récit d'une ascension féroce, brutale et monstrueuse. Un portrait acide et brillant de notre époque. Addictif.



Valérie, l’épouse de Pierre Vendel, nous a lu Antigone de Jean Anouilh, offrant au café littéraire un moment de réflexion sur ce classique moderne inspiré du mythe grec.

Antigone est une réécriture moderne du mythe grec, écrite par Jean Anouilh en 1942 et présentée en 1944, pendant l’Occupation allemande en France. La pièce met en scène le conflit entre Antigone, qui défie l’ordre établi pour honorer son frère Polynice, et Créon, le roi, qui incarne l’autorité et la raison d’État. À travers ce face-à-face, Anouilh explore les thèmes de la révolte, de la justice, du devoir et de la fatalité. L’œuvre est souvent perçue comme une allégorie de la résistance face à l’oppression.




« Après Sophocle, l'auteur de théâtre reprend le mythe d'Antigone. Fille d'Œdipe et de Jocaste, la jeune Antigone est en révolte contre la loi humaine qui interdit d'enterrer le corps de son frère Polynice. Présentée sous l'Occupation en 1944, cette pièce met en scène l'absolu d'un personnage en révolte face au pouvoir, à l'injustice et à la médiocrité. »

Mélissa nous a parlé du roman Sido Matador, écrit par son ami Quentin Elliau, qu’elle a eu la gentillesse de me prêter.

Sido Matador raconte l’histoire de Sido, un personnage confronté à des choix difficiles dans un univers où la frontière entre justice et vengeance est souvent floue. Le roman explore les thèmes de l’amitié, de la loyauté et de la quête d’identité, tout en offrant une narration vive et immersive. À travers ses personnages attachants et ses situations intenses, Quentin Elliau construit un récit qui interroge la morale et la résilience humaine.




Depuis que Nadia connaît Frédéric, elle partage beaucoup avec lui: les conversations , les promenades, les repas végétaliens, le respect de la nature. 
Frédéric a choisi de ne pas avoir d'enfant. Le poids de la tradition, les pressions sociale et familiale vont-ils avoir raison de leur entente? Partant à la découverte de l'histoire d'amour de ce couple, le lecteur se laissera-t-il porter par leur message? 

Après avoir révélé les faiblesses humaines que sont " la fuite" (fuir où faire face) et "l'ego" (Egologie: Essai romancé sur la nature humaine), l'auteur Quentin Elliau ouvre, dans ce troisième essai, les voies de "la vrai communication". Valérie Guillet
Roman philosophique riche en dialogues et réflexions spirituelles, porteur d’un message d’amour et d’espérance. C'est un roman de son ami et elle y tient beaucoup. 

 

Amara nous a lu Sur les chemins du vivant, carnet de route d’un jeune naturaliste engagé de Victor Noël, illustré par Sophie Bataille, offrant un moment d’évasion et de réflexion sur la nature et le vivant.

Sur les chemins du vivant – Victor Noël, illustré par Sophie Bataille

Sur les chemins du vivant est un carnet de route naturaliste, poétique et engagé, écrit par Victor Noël, un jeune naturaliste militant de 17 ans. À travers ce livre, il nous invite à une balade au cœur du vivant, de la Moselle aux friches industrielles, en passant par la forêt, la ville ou la campagne uniformisée. Ce cheminement est un prétexte idéal pour questionner notre rapport au vivant et nous rappeler que la beauté et l’habitabilité du monde résident dans l’équilibre de sa biodiversité.

Le livre est illustré à la manière d’un carnet de voyage par Sophie Bataille, aquarelliste naturaliste et grande voyageuse, qui peint la nature et le vivant qui nous entoure.




La « culture du vivant » est un concept clé de l’écologie moderne que défend Victor Noël. Dans cet ouvrage, il nous entraîne au cœur de ce monde vivant, celui dont nous faisons partie et auquel nous oublions trop souvent de faire attention. Ce cheminement naturaliste est un prétexte idéal pour questionner notre système de valeurs et notre rapport au vivant.



Marie nous a lu Âme brisée d’Akira Mizubayashi, un roman poignant qui explore les thèmes de la mémoire, du déracinement et de la résilience à travers l’histoire d’un violon brisé et de ses témoins.

Âme brisée est un roman de l’écrivain japonais Akira Mizubayashi, publié aux éditions Gallimard en 2019. L’auteur, qui écrit en français, a reçu le Prix des Libraires 2020 pour cet ouvrage. Le récit se déroule à Tokyo en 1938, en pleine guerre sino-japonaise, et suit l’histoire d’un quatuor de musique classique composé de musiciens japonais et chinois. Un jour, leur répétition est interrompue par des soldats, et le violon de Yu, le professeur d’anglais japonais, est brisé sous leurs yeux. Son fils, Rei, caché dans une armoire, assiste à la scène. Cet événement marquera profondément sa vie et celle de ceux qui l’entourent.




Tokyo, 1938. En pleine guerre sino-japonaise, trois étudiants chinois se réunissent régulièrement autour de Yu, professeur d’anglais, afin d’assouvir leur passion commune pour la musique classique. Un jour, la répétition est interrompue par des soldats et le quatuor, accusé de comploter contre le pays, est violemment embarqué. Caché dans une armoire, Rei, le fils de Yu, assiste à la scène. Cet événement constitue pour lui la blessure première qui déterminera son destin… Mais le passé peut-il être réparé ?

Marie nous a parlé de Duchess de Chris Whitaker, un roman que j'avais déjà présenté lors d’une précédente rencontre littéraire.

Duchess est un thriller contemporain captivant qui suit les pas de personnages confrontés à des secrets, des traumatismes et des choix difficiles. Chris Whitaker, reconnu pour son talent à mêler suspense et profondeur psychologique, construit ici une intrigue dense où l’humanité et la noirceur se côtoient. Le roman explore des thèmes comme la loyauté, le courage et la reconstruction après des épreuves. 





« Depuis quand tu veux être comme les autres ? Tu es une hors-la-loi. ​»
Duchess a 13 ans, pas de père, et une mère à la dérive. Dans les rues de Cape Haven, petite ville côtière de Californie, elle ne souffre ni pitié ni compromis. Face à un monde d’adultes défaillants, elle relève la tête et fait front, tout en veillant sur son petit frère, Robin. Mais Vincent King, le responsable du naufrage de sa mère, vient de sortir de prison. Et son retour à Cape Haven ravive les tumultes du passé. Quand cette menace se précise, Duchess n’a plus le choix : il va lui falloir engager la lutte pour sauver ce qui peut l’être, et protéger les siens.

Marie nous dis qu'elle avait lu, Âme brisée d’Akira Mizubayashi, roman poignant qui explore les thèmes de la mémoire, du déracinement et de la résilience à travers l’histoire d’un violon brisé et de ses témoins. Cette lecture a confirmé son admiration pour la plume délicate et immersive de Mizubayashi.

Âme brisée est un roman publié aux éditions Gallimard en 2019. Le récit se déroule à Tokyo en 1938, en pleine guerre sino-japonaise, et suit l’histoire d’un quatuor de musique classique composé de musiciens japonais et chinois. Un jour, leur répétition est interrompue par des soldats, et le violon de Yu, le professeur d’anglais japonais, est brisé sous leurs yeux. Son fils, Rei, caché dans une armoire, assiste à la scène, un événement qui marquera profondément sa vie et celle de ceux qui l’entourent.



"Rei éprouva comme une brûlure d'estomac, une chaleur acide, à la fois intense et diffuse, qui vous monte à la gorge. Un énorme bloc d'émotions glacées se mettait à fondre peu à peu sous l'effet de cette chaleur intérieure dormante. Le temps se dé fossilisait, recommençait à trembler.

"Tokyo, 1938. En pleine guerre entre le Japon et la Chine, quatre violonistes amateurs se réunissent régulièrement pour répéter. Un jour, ils sont interrompus par des soldats, soupçonnés de comploter contre le pays. Caché dans une armoire, Rei assiste à l'arrestation de son père. Cet événement constitue pour lui la blessure première qui déterminera son destin... Mais le passé peut-il être réparé ?


Marie nous a parlé de Juliette de Thierry Brun, un roman qu’elle a trouvé très bien et que je lui avais prêté.

Juliette raconte l’histoire d’une jeune femme confrontée à des choix cruciaux dans sa vie personnelle et professionnelle. Thierry Brun explore avec sensibilité les thèmes de l’amour, de la liberté et de la résilience. À travers une écriture fluide et engageante, il offre au lecteur un récit émouvant et plein de nuances, où chaque personnage évolue au fil des pages et se dévoile avec authenticité.



Dans le monde des mercenaires, Juliette est celle qui exécute ses cibles avec méthode et discrétion. Revenue des zones de guerre en Mauritanie, elle est une tueuse particulièrement redoutable et appréciée. Lorsqu'elle tue par accident son ex compagnon, elle se voit traquée par les autorités. Elle croise alors la route d'Adrien Lendgrave, un industriel à la tête d'un consortium agrochimique, pris dans un tourbillon de scandales judiciaires et de conflits familiaux. Acculé par la justice et trahi par ses proches, Adrien Lendgrave engage Juliette pour une étrange mission. Implacable et déterminée, celle-ci ne reculera devant rien pour honorer son contrat. Quitte à franchir toutes les lignes rouges. Un roman qui, de Narbonne à Paris, entraîne le lecteur dans une spirale infernale.

Marie a lu et nous a parlé de La sage-femme d’Auschwitz de Edith Eger, un récit poignant et bouleversant inspiré de faits réels.

La sage-femme d’Auschwitz raconte l’histoire d’une femme qui, internée dans le camp de concentration d’Auschwitz, devient sage-femme pour survivre et sauver des vies dans des conditions inhumaines. Le récit mêle témoignage historique et récit personnel, mettant en lumière le courage, la résilience et la force de l’esprit humain face à l’horreur.




À Auschwitz, chaque jour est un combat pour survivre. Elle est sage-femme dans un camp de concentration, témoin de l’horreur et de l’inhumanité. Pourtant, au milieu de l’atrocité, elle trouve la force de protéger des vies, de résister et de préserver son humanité. Un récit bouleversant, à la fois témoignage historique et leçon de courage.

Marie nous a parlé de Vous n’aurez pas ma haine d’Antoine Leiris, un récit fort et émouvant que je possède également dans ma PAL et que je dois lire absolument.

Vous n’aurez pas ma haine est un témoignage bouleversant d’Antoine Leiris, dont la femme a été assassinée lors des attentats du Bataclan en 2015. Dans ce livre, il raconte le deuil, la colère, mais surtout l’amour pour son fils et la volonté de continuer à vivre malgré l’horreur. C’est un récit qui mêle émotion, force et résilience, offrant au lecteur une réflexion sur le pardon, la vie et la reconstruction après un drame inimaginable.


Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n'a qu'une arme  : sa plume. À l'image de la lueur d'espoir et de douceur que fut sa lettre «Vous n'aurez pas ma haine», publiée sur Facebook quelques jours après les attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer.
C'est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu'il nous offre.
 

Pierre Vendel nous a parlé de sa lecture de Mon traître de Sorj Chalandon, un roman puissant et bouleversant.

Mon traître raconte l’histoire de la trahison à travers le prisme d’une amitié intense. Le narrateur, journaliste, raconte sa relation avec Gilbert, son ami d’enfance devenu traître dans un contexte politique complexe. Sorj Chalandon explore les thèmes de la loyauté, de la déception, de l’engagement et de la manipulation, en plongeant le lecteur dans un récit captivant, à la fois intime et politique.



Il trahissait depuis près de vingt ans. L’Irlande qu’il aimait tant, sa lutte, ses parents, ses enfants, ses camarades, ses amis, moi. Il nous avait trahis. Chaque matin. Chaque soir… S. C.

Un roman fort et transi. Jean-Marc Parisis, Le Figaro Magazine.

Un livre rugueux d’une beauté terrible. Bernard Géniès, Le Nouvel Observateur.

Un livre fascinant pour ce qu’il dit de l’amitié, de la solidarité. Et de leur fragilité si humaine… Delphine Peras, L’Express.


Pierre Vendel nous a également parlé de sa lecture de Retour à Killybegs de Sorj Chalandon, un roman qu’il a adoré.

Retour à Killybegs plonge le lecteur dans l’Irlande des années 1980, au cœur du conflit nord-irlandais. Le roman raconte l’histoire d’un journaliste qui revient sur les événements passés, confronté à ses souvenirs, à la violence et aux choix difficiles qu’il a dû faire. Chalandon explore les thèmes de la mémoire, de la culpabilité, de l’engagement et du courage, tout en livrant un récit captivant et poignant, marqué par une grande profondeur humaine.



« Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes […]. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir. Des livres seront peut-être écrits sur moi […]. Ne vous fiez pas à mes ennemis, encore moins à mes amis. Détournez-vous de ceux qui diront m'avoir connu. Personne n'a jamais été dans mon ventre, personne. Si je parle aujourd'hui, c'est parce que je suis le seul à pouvoir dire la vérité. Parce qu'après moi, j'espère le silence. » Killybegs, le 24 décembre 2006, Tyrone Meehan.

Imaginer et comprendre la vie du héros dont la trahison a remis en cause les fondements de la vôtre, le faire, en lui donnant une seconde vie de fiction, résume et couronne le travail d’un écrivain. Philippe Lançon, Libération.

Un roman enflammé mais paradoxalement serein. André Rollin, Le Canard enchaîné.

Grand prix du roman de l’Académie française 2011.

Véronique nous a parlé du roman Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa, un livre que lui a prêté Deborah.

Tout le bleu du ciel raconte l’histoire de Juliette, une jeune femme confrontée à un drame familial qui bouleverse sa vie. Mélissa Da Costa explore avec sensibilité les thèmes de la résilience, de l’amour et de la reconstruction après la perte. Le récit, émouvant et captivant, mêle émotions, espoir et réflexions sur la vie et les liens qui nous unissent.


Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.
Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.

Un livre aux dialogues impeccables et aux personnages touchants d’humanité. Psychologies magazine.

Bouleversant. Version fémina.

PRIX ALAIN-FOURNIER 2020

 Véronique nous a parlé du roman Trois saisons d’orage de Cécile Coulon, un livre que je lui avais prêté.

Trois saisons d’orage raconte l’histoire d’une famille et de ses secrets sur plusieurs générations, dans une petite ville de province. Cécile Coulon explore avec intensité les thèmes de la passion, de la violence, des désirs et des héritages familiaux. À travers une écriture poétique et immersive, le roman plonge le lecteur dans un récit où la nature et les émotions humaines se mêlent étroitement.



Dans une petite ville française, trois générations se succèdent, liées par des passions et des secrets enfouis. Entre amour, colère et rébellion, chaque personnage cherche sa place et tente de se reconstruire au fil des saisons.
Un roman puissant sur la famille, le désir et la nature humaine.


Véronique nous a parlé de Les Bouchères de Sophie Demange, un premier roman décapant que l'on  fait circuler afin que chaque membre du café littéraire puisse le découvrir.

Les Bouchères est un roman incisif et mordant qui explore la société contemporaine à travers le prisme de personnages hauts en couleur. Sophie Demange, dans son premier ouvrage, propose une narration pleine d’humour noir et de justesse, mettant en lumière les excès, contradictions et absurdités de la vie quotidienne. Le roman captive par son style vif et sa capacité à interpeller le lecteur tout en le faisant sourire.



Dans une ville où tout semble ordinaire, surgissent des personnages singuliers, audacieux et parfois irrévérencieux. À travers leurs histoires, Sophie Demange livre un premier roman décapant, drôle et percutant, qui explore les rapports humains et les absurdités de notre époque.

Véronique nous a parlé du roman Suite inoubliable de Akira Mizubayashi, une lecture qui poursuit l’admiration pour la plume de cet auteur.

Suite inoubliable raconte l’histoire d’un musicien confronté aux souvenirs, aux passions et aux rencontres qui ont marqué sa vie. Akira Mizubayashi explore avec sensibilité les thèmes de la mémoire, de l’amour, de la musique et de la quête personnelle. Le récit, tout en délicatesse, mêle introspection et émotion, offrant au lecteur une plongée dans l’univers intime et poétique de l’auteur.




"Mais maintenant, elle était là, silencieuse, dans toute sa discrétion, accompagnant le lointain maître vénitien. Devant ce témoignage indiscutable de l’art de sa grand-mère, les lèvres de Pamina tremblaient."

Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d’Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l’atelier d’un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre une lettre datée d’avril 1945. Les mots qu’elle contient la mèneront sur les traces d’une grande histoire d’amour et de destins brisés par la guerre.


Corinne est en train de lire le deuxième tome de la saga La femme de ménage, intitulé Les secrets de la femme de ménage de Freida McFadden. Elle avait adoré le premier tome et se réjouit de poursuivre cette lecture captivante.

Les secrets de la femme de ménage poursuit les aventures de Millie, une jeune femme dont le quotidien se trouve bouleversé par des mystères et des secrets inattendus. Freida McFadden mêle suspense, humour et émotion pour créer une intrigue addictive où les personnages évoluent dans des situations surprenantes et pleines de rebondissements. Le roman est à la fois captivant et touchant, et plonge le lecteur dans une lecture légère mais prenante.



La femme de ménage – Tome 1 – Freida McFadden

Millie commence un nouveau travail chez les Winchester, une famille riche de New York, où elle découvre rapidement que tout n’est pas aussi parfait qu’il y paraît. Entre une patronne instable, des rumeurs inquiétantes et des dangers cachés, Millie doit naviguer avec prudence dans ce milieu apparemment respectable.


Les secrets de la femme de ménage – Tome 2 – Freida McFadden

Millie décroche un nouveau travail chez les Garrick, un couple fortuné, mais découvre bientôt des tensions et des secrets inquiétants dans la maison. Alors qu’elle enquête sur d’étranges incidents, elle se retrouve confrontée à des situations plus dangereuses qu’elle ne l’avait imaginé.


Sélection de mes lectures:

 

 Une BD qui parle de culMarie De Brauer (Leduc Graphic)

Présentation
Une BD qui parle de cul est un ouvrage graphique qui aborde la sexualité avec humour, sincérité et légèreté. Marie De Brauer explore les situations du quotidien, les tabous et les expériences personnelles avec un style vivant et coloré. La bande dessinée mêle humour et réflexion, offrant un regard décomplexé et accessible sur le sujet.

Remarque personnelle
J’ai reçu cette BD directement dans ma boîte aux lettres et je remercie chaleureusement la maison d’édition Leduc Graphic pour cet envoi.



Adolescente, je pensais qu’à mes 30 ans, je passerais mes week-ends à faire la fête et à faire l’amour, que je vivrais des relations saines et joyeuses et que j’aurais même, peut-être, trouvé le grand amour... 

Aujourd’hui, j’ai 29 ans, et ce n’est pas vraiment le cas ! 

Ma vie est super, mais sur le plan amoureux, c’est la merde. 

Dans cette BD, je vais vous raconter mes dates foireux, mon célibat, mes années d’abstinence et mon rapport au sexe de meuf hétéro un peu paumée. 

Et pour mieux saisir la diversité des expériences, je vais aussi à la rencontre de la sexologue Claire Alquier (toujours de bon conseil) et d’autres personnes qui témoignent de leur sexualité bien différente de la mienne. 

Une BD qui parle de cul avec franc-parler, humour et intelligence (dixit mon éditrice), sublimée par les illustrations pétillantes de Lucymacaroni. 

Marie de Brauer est humoriste, animatrice de podcast, autrice et chroniqueuse sur France Inter. 

Elle aborde sa vie amoureuse et son célibat sur son compte Instagram. 

Elle a déjà publié une première bande dessinée, Ne jamais couler (Leduc Graphic), dans laquelle elle aborde la grossophobie vécue à travers un récit poignant et un humour tordant. @mariedebr  Jeune illustratrice et dessinatrice de BD, Lucymacaroni a vite percé en tant que figure de proue des illustratrices féministes et engagées.

Fière de représenter des femmes unies dans l’adversité, elle a travaillé et participé à de nombreux projets où elle a pu exprimer son engagement.

 Elle a déjà collaboré avec Marie de Brauer sur la bande dessinée Ne jamais couler (Leduc Graphic). @lucymacaroni



Une bande dessinée sans tabou, aussi drôle qu’intelligente, qui aborde la sexualité avec une rare liberté de ton.

Mon ressenti 


Une BD qui parle de cul, avec un titre pareil, difficile de ne pas être intrigué.

 Franchement, j’ai bien rigolé. 

Plusieurs fois même.

 C’est le genre de lecture qui fait du bien : drôle, cash, sans prise de tête, mais pas creuse pour autant.

 Ce n’est pas qu’une BD pour rigoler entre deux rendez-vous Tinder ratés, c’est aussi un récit sincère, parfois touchant, qui parle de sexualité, de solitude, de désir, du corps, du regard des autres… et de soi. 

Par moments, c’est absurde, par d’autres, ça pince un peu le cœur. 

Et ça, j’ai adoré. 

Les dessins de Lucymacaroni apportent beaucoup : c’est doux, coloré, expressif, chaleureux. Ça contrebalance super bien le ton plus cru du texte, et ça donne à l’ensemble un vrai équilibre. Il y a un fond très humain, très universel derrière les vannes. 

Et puis, petit moment de joie perso : merci à Marie de Brauer pour la dédicace et pour m’avoir envoyé cette BD dans ma boîte aux lettres ! 

C’est un projet qui transpire la sincérité, l’autodérision et l’intelligence. 

Bref, une lecture que je recommande à celles et ceux qui aiment qu’on leur parle vrai, avec humour et sans filtre.

 Et surtout, merci aux deux autrices : Marie de Brauer, humoriste et chroniqueuse, et Lucymacaroni, illustratrice engagée, pour ce duo parfaitement équilibré entre fond et forme. 

L’une fait rire et réfléchir, l’autre donne envie de tapisser ses murs de dessins. Résultat : une BD qui décomplexe, qui fait sourire, et qui touche là où il faut.

 Même quand on ne s’y attend pas.


AUTRICE ET ILLUSTRATRICE 



Embrasser l’enfer et doucement mourir est un roman intense et poignant qui explore les thèmes de la douleur, de la résilience et des choix humains face à des situations extrêmes. Virginie Khran propose une écriture immersive et émotionnelle, plongeant le lecteur dans un récit sombre mais profondément humain, où chaque personnage est confronté à ses démons intérieurs et aux conséquences de ses décisions.

Remarque personnelle
Un roman bouleversant qui invite à réfléchir sur les limites de l’âme humaine et sur la force nécessaire pour affronter ses propres épreuves.




Mon ressenti 
 
 

Découverte du roman Embrasser l’enfer et mourir doucement de Virginie Krahn que je remercie car elle m'a envoyé son nouveau roman et elle me fait confiance pour mes retours de lecture. 

Dans son roman Embrasser l’enfer et mourir doucement, Virginie Krahn nous livre le parcours bouleversant de Laura, une femme fragilisée par la vie. Après avoir été abandonnée sans explication par Guillaume, son compagnon, elle subit un drame encore plus cruel : un viol. Cet événement marque un tournant brutal dans son existence et plonge Laura dans une profonde souffrance.

Tentant de retrouver un peu de lumière, elle fait la rencontre d’un homme sur internet. Il semble bienveillant, à l’écoute, et lui apporte ce qu’elle pense être du réconfort. Mais cette nouvelle relation va bousculer sa vie une fois de plus, entre espoir, doute et désillusion.

À travers ce récit dur mais sincère, Virginie Krahn aborde avec sensibilité des thèmes comme la violence, le traumatisme, la solitude et la quête d’amour malgré les blessures. C’est un roman qui ne laisse pas indifférent, porté par une écriture honnête et touchante.

Même si ce n’est pas le genre littéraire que je lis habituellement, j’ai été sensible à la profondeur du message et au courage du personnage principal. Ce livre peut parler à beaucoup de lecteurs, notamment ceux qui apprécient les histoires humaines fortes et réalistes.

 

Depuis 2014, Virginie Krahn s’est imposée comme une voix singulière de la littérature française. Autrice prolifique, elle explore des thèmes profonds tels que la sexualité féminine, l’amour, la mort et la libre-pensée, à travers la poésie, la nouvelle et le roman.

Parmi ses œuvres notables :

  • La Vie, l’amour, la mort (recueil de poèmes, 2014)

  • Après minuit (poésie, 2019)

  • Lola - Non-désir quand tu nous tiens (roman, 2021)

  • Désir ardent (nouvelles, 2024)

  • Embrasser l’enfer et doucement mourir (roman, 2025), mêlant thriller et romance et abordant la solitude, le chagrin d’amour et les dangers des rencontres en ligne.

Virginie Krahn continue d’écrire des œuvres sensibles et engagées, mêlant émotion, sincérité et profondeur.


 



J'ai lu, Le vieux qui aplatissait les enfants est un album jeunesse publié par la maison d'édition Askip en novembre 2023. Il raconte l’histoire d’un vieil homme reclus, vivant dans une maison au milieu des bois, qui aplatit les enfants pour les protéger du monde extérieur. Ce conte, teinté de poésie et de réflexion, aborde des thèmes profonds tels que la solitude, la différence et l’amitié.

J’ai reçu ce livre grâce à Masse Critique Babelio, et je remercie chaleureusement la maison d’édition Askip pour cet envoi. La lecture a été captivante, et j’ai été transporté par l’univers à la fois étrange et poétique de cet album.


Ensuite, Pierre Vendel nous a lu un texte tiré de son recueil de poèmes, qu’il a écrit à quatre mains avec Dominique Friggi pendant la période du Covid. Il nous a également présenté ses romans, que j’ai listés ci-dessous.




Jean est un personnage de roman. Et comme tout personnage de roman, il ne dépend que de la volonté de son créateur. Alors, quand Daniel Lenved se met en tête, pour relancer son intrigue, de sacrifier Camille, l’ex de Jean, ce dernier ne l’entend pas de cette oreille. Mais lorsque l’on n’est qu’un vulgaire personnage de roman, que peut-on contre la toute puissance de l’écrivain ? Apparemment rien ! Jean a cependant une idée : interférer dans les rêves de Daniel pour tenter de le ramener à de meilleurs sentiments. La mission qu’il s’est confiée est périlleuse et ce d’autant plus que Camille se trouve dans une situation très instable depuis la disparition de ses parents. Sa vie ne tient plus qu’à un fil, le fil des rêves de Daniel…

https://editions-des-paraiges.eu/magasin/index3.html


Tout commence à Nassau, aux Bahamas : Valentin Berger prend quelques jours de vacances et rencontre un ancien collaborateur de son père, Maksim. Ce dernier lui offre une place dans le cabinet d’affaires qu’il dirige. À partir de ce moment, la vie de Valentin bascule : il va connaître le grand amour, côtoyer les paradis fiscaux, la richesse et la mort. Accusé de meurtre, débute alors pour lui une longue errance, avec en toile de fond les attentats terroristes de 2018 et une fuite incessante qui l’emmènera de Londres à Sèvres en passant par Liège, Charleville-Mézières, Trêves et Metz.
Les passionnés d’Hergé et plus particulièrement de Tintin, d’ésotérisme, de football et d’univers fantastique trouveront également de quoi satisfaire leur appétit dans ce roman qui invite avant tout le lecteur à se questionner sur la société dans laquelle il vit, les aberrations qu’elle engendre et le karma qui poursuit chaque être humain.


Lorsque le destin manie l'ironie du sort avec une dextérité qui n'a pas d'égale, le cours des événements nécessite parfois de nombreux retours en arrière pour expliquer qui nous sommes, ce que nous sommes devenus et pourquoi il en est ainsi. À travers Samuel, le personnage principal de ce roman, l'auteur nous invite à découvrir le passé tortueux d'un Lorrain, victime des aléas de la vie mais aussi de toutes ces choses que l'on tait et qui au fil du temps, deviennent des secrets inavouables. Ainsi, le héros divague entre le peu qu'il sait et toute l'immensité de ce qu'il ignore. La vérité n'en sera que plus difficile à accepter…


Peut-on véritablement haïr quelqu’un au point de causer sa mort ?
Paul Maxence, la quarantaine passée, est un célibataire endurci, grinçant, avare, rempli de contradictions et secrètement épris de Valentine, sa collègue de bureau. Mais lorsque Régis, le responsable administratif de la société où il travaille, meurt assassiné, le portrait-robot qui est alors établi ressemble étrangement à celui de Paul. Il n’en faut pas plus pour que le quadragénaire soit mis au banc des accusés. De vieux démons ressurgissent… Le lieutenant Dubreuil qui mène l’enquête découvre alors que Paul Maxence a déjà été confronté, quelques années auparavant, à pareille mésaventure. Néanmoins, ce dernier semble posséder à chaque fois d’un alibi irréfutable…
Retraçant l’histoire de notre temps, oscillant entre humour, autodérision, questionnements et vérités cruelles, Pierre Vendel nous entraîne ici dans une histoire fantastico-policière où chacun pourra y retrouver une part de lui-même, aussi cocasse ou dérangeante soit-elle.


Toutes les personnes qui se dressent sur la route de Paul Maxence au point d'être haïes par lui meurent dans des circonstances similaires. Malgré les portraits-robots mettant tous en évidence sa figure, les enquêtes policières ne permettent pas d'identifier le véritable coupable…
Paul Maxence possède-t-il des pouvoirs surnaturels ou bien, au contraire, existe-t-il une cause tangible à ses malheurs ? Le héros de #JeEstUnAutre, qui vient tout juste d'échapper à la mort, semble avoir sa petite idée. Il est convaincu d'avoir le don de donner la mort par le simple pouvoir de sa volonté…
L'auteur apporte ici une réponse rationnelle à ses tribulations, à travers le personnage d'Olivier Rilloux qui hante ce volume comme un vieux serpent de mer.


Alain Petitsylvain pense rendre service un soir à une vieille dame agressée rue du Lancieu à Metz. Ce qu’il ne peut imaginer, ce sont les conséquences de son acte gratuit… Voilà cet enseignant embarqué dans des mondes parallèles, victime de l’effet papillon…
Tout avait commencé à cause d’un tas de fumier un peu trop odorant, trônant sur un usoir en limite de propriété. Les relations de voisinage entre les Klein et les Schmetterling s’envenimèrent jusqu’à sentir aussi mauvais que celui-ci. Robert Klein monta un mur à l’arrière de sa maison, qui allait obliger Thomas Schmetterling à faire un détour de plus de cinquante mètres pour rejoindre son jardin. Et la Deuxième Guerre mondiale qui éclata en septembre 1939 n’eut pour séquelle que d’aggraver encore davantage le conflit qui opposait le 174 et le 176 de la rue Principale…


Funambule
Je marche sur le fil de la vie
Qui sinue et j’ondule
Je passe par le chas des aiguilles
Trous de souris, veinules
Où les manants dans l’ombre, tapis
Trament en conciliabule
Je suis le passant
Le Juif, l’Arménien, le Cathare
Le Gavroche sur sa barricade perché
Le Tutsi perdu dans l’histoire
L’étudiant jetant
Son pavé dans la mare.


Mars 2020. En plein confinement, deux amis s’expriment. Chacun à leur manière, ils témoignent sur cette période trouble et inédite qu’ils traversent. L’un écrit, l’autre peint et s’envoient leurs productions par voie électronique. De ces peintures, de ces mots mis en poésie, va naître, comme par enchantement, une corrélation, une résonance, parce que l’art a ce pouvoir de rapprocher les êtres, de braver les distances… et d’entrer en résilience.





Prochain rendez-vous le 05 juillet 2025, même lieu et horaires.


Merci Toni de nous permettre de partager nos lectures. 



FIN 

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