4° de couverture
Contraints de quitter leur librairie, Sils et Jenny, démunis, décident d'aller vivre dans une vieille métairie nichée au creux de la montagne.
Accompagnés par leur ânesseet par leur chienne, ils laissent tout derrière eux, n'emportant que leurs livres. Face à la solitude éloignés du confort matériel, le couple va devoir réapprendre à vivre au coeur d'une nature sauvage et capricieuse.
Mon ressenti
Alors ce livre est un bijou, une écriture magnifique, tout en poésie, l'auteur nous raconte une histoire dramatique mais avec des mots doux. Sils et Emma m'ont fait découvrir leur univers littéraire, ce qui m'a énormément plu.
Une petite maisonnette abimée au cœur d'une nature belle et à la fois dangereuse, les animaux qui surveillent et qui parfois souffrent autant que nos deux amoureux perdus dans cette forêt.
Ce livre m'a été conseillé par une dame que j'ai rencontré à Metz à la cour des grands, et franchement je pense que le destin fait trop bien les choses.
Dans ma période ou j'ai envie de tout lâcher, il me donne encore espoir en la vie, l'amour des livres c'est le bonheur et pour nos personnages aussi, une source d'inspiration et de bonnes ondes.
Les livres étaient toute leur vie, et les ont aidé à certains moments de désespoir ou de souffrance.
De l'amour, de la passion , la nature où chaque être vivant à son importance.
Il apporte un peu de sérénité et de sagesse dans ce monde de brutes.
Un conseil lisez-le.
Claudie Hunzinger vue par Geneviève Boutry
Claudie Hunzinger
1940, naissance en Alsace. Etudes classiques à Colmar.
1960/63, études supérieures au Lycée Claude-Bernard, Paris, section dessin.
Les années de défricheurs et de pionniers du paysage
En 1964, Claudie rejoint Francis Hunzinger qui, après des études à la Bergerie nationale de Rambouillet, s’est installé dans une ferme des Vosges pour y élever des brebis. Claudie, qui enseigne au Lycée Bartholdi à Colmar depuis 1964, donne sa démission à l’Education nationale en 1972. Vie de pionniers en montagne, près de tout. Laines, couleurs, tapisseries, expositions. Leur ânesse s’appelle Utopie.
En 1973 Claudie publie un récit, Bambois, la vie verte, dans la collection Stock 2, réédité en 1979 par André Bay, Bambois, dans la collection Stock nature.
Les années des Bibliothèques en cendre
Au début des années 80, Claudie Hunzinger explore le concept du livre. Livres d’artistes, BPI du Centre Pompidou. Elle commence la série des Bibliothèques en cendre, Hôtel Rothschild à Paris, Biennale de la tapisserie à Lausanne, musée Bellerive à Zurich, Barbican Center à Londres.
En 1989, Claudie Hunzinger publie Les enfants Grimm chez Bernard Barrault.
Les années de déchiffreuse des écritures de la nature
Au milieu des années 80, elle explore la linguistique des herbes. Le papier, un nouveau langage artistique, musée des arts décoratifs de Lausanne.
Avec les années 2000, naît la série des pages d’herbe géantes, aux écritures noires. 2003, spinosa/Spinoza, FRAC/Alsace, musée d’art et d’histoire de Belfort. En 2006, installation de 4 pages d’herbes monumentales dans le hall d’une médiathèque à Strasbourg.
2004, publication de V’herbe, catalogue d’artiste, photographies de Françoise Saur.
Les années romanesques
2010, Publication de Elles vivaient d’espoir, roman, Grasset.
2012, Publication de La Survivance, roman, Grasset.
2014, Publication de La langue des oiseaux, roman, Grasset.
2016, Publication de L’incandescente, roman, Grasset.
En fait, Claudie Hunzinger ne cesse d’écrire, tantôt dans la langue des herbes, tantôt dans celle des humains. Artiste et écrivain, elle place l’écriture au centre de son travail.
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