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samedi 19 octobre 2019

On achève bien nos vieux de Jean-Charles Escribano

Editions de Noyelles


4° de couverture


Ce livre est un cri de colère et de révolte, le témoignage vivant d'un homme qui nous fait partager l'horreur, les souffrances et les émotions d'une maison de retraite banale.
 Jamais la vérité n'avait ainsi été dite.
Depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Charles Escribano est infirmier, au service des personnes âgées dépendantes.
 Sa compétence en organisation des soins est reconnue de tous. Un jour de 2000, il est recruté dans un nouvel établissement.
 Très vite, son travail devient un combat quotidien : obtenir qu'on respecte les pensionnaires en actes et en paroles (que le personnel les vouvoie, tout simplement !), qu'on tienne leurs chambres propres et eux avec, qu'on veille à ce qu'ils mangent chaud.
Hygiène insuffisante, personnel peu nombreux et mal formé, manque de place...
Jean-Charles Escribano et quelques autres s'organisent, dénoncent les maltraitances graves, l'inhumanité quotidienne.
 Mais ils dérangent.
Cette fois, c'en est trop, Jean-Charles Escribano veut dire haut et fort ce qui se passe derrière les portes en verre et les halls fraîchement repeints de ces maisons qui coûtent cher aux familles.
En 2007, 1 million de personnes sont âgées de plus de 85 ans. En 2020, elles seront 2 millions.
 Un choc démographique sans précédent.
Il est plus que temps d'ouvrir le débat. Et si c'étaient nous qui y résidions ?

Un document poignant.


Mon ressenti 




Un document qui fait grincer des dents, ça fait très peur de découvrir cette triste réalité.
On vit actuellement dans une société qui fait peur, tous les secteurs sont touchés par le manque d’effectifs et la mauvaise volonté des dirigeants à faire changer les choses pour  améliorer le quotidien des soignants, et surtout des malades qui sont parfois en grande détresse.
On préfère cacher ces choses, ses actes malveillants qui se produisent dans quelques endroits, heureusement ce n’est pas le cas dans toutes les maisons de retraite.
Vieillir et finir ses jours dans une maison de retraite, parfois les familles n'ont pas le choix car les personnes âgées deviennent dépendantes, malades et certaines sont très seules.
C'est dans ce récit une grosse part de vérité sur la face cachée des maisons de retraite et j'espère franchement que  dans le futur ça changera, plus d’humanité et moins de rendement. Il s’agit bien d’humains alors on ne doit pas travailler avec eux comme on bosse à l’usine à la chaîne.
A savoir que le fait de dénoncer la maltraitance sera pour le soignant, un point final dans sa carrière et un risque de ne plus trouver de travail nulle part.
J’ai lu ce livre car ma grand-mère est dans une maison de retraite qui a l’air assez correcte en apparence, elle est atteinte par la maladie d’Alzheimer et ne reconnait plus personne, c’est très durs pour ses proches de la voir dans son fauteuil errer dans les couloirs de la maison, la tête partie très loin comme si un trou noir avait emporté sa mémoire.
Bienvenu dans notre réalité, après ce sera le tour de nos parents et après nous même d’ici là comment pourront nous payer ces sommes exorbitantes pour avoir un lit et des soins corrects, et un petit peu de dignité.
J’espère qu’un jour les choses vont changer car pour l’instant malgré tous ces cas de maltraitance dénoncés, rien ne bouge, rien ne change, les gens continuent de faire l’autruche.
 Je vous conseille de le lire même si ça vous énerve, certains passages de ce récit sont très intéressants et heureusement qu'il y a encore des belles personnes humaines dans ce monde mais hélas elles sont trop rares. 





 Auteur 







 Jean-Charles Escribano vit près de Marseille avec sa femme.
 Infirmier spécialisé, diplômé en gériatrie, il a travaillé dans plusieurs maisons de retraite.
Engagé dans des groupes de réflexion au niveau régional et national, il dénonce la maltraitance des personnes âgées.

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