Éditions la manufacture de livres |
4° de couverture
C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années
passent, et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de
l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils
agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des
gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de
sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une
sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en
devenir.
Mon ressenti
J'avais lu un article de Pierre Théobald sur ce premier roman du coup je l'ai acheté car l'histoire se passe dans mon département et dans ma ville de Metz pour quelques passages.
Il se lit très bien et assez vite, l'histoire de cette famille endeuillée est assez dramatique, les mots de l'auteur sont parfois aromatisés avec le patois de notre coin.
C'est touchant et émouvant, le deuil, la mésentente d'un père et son fils.
Un père et deux fils, des choix de vies différentes, des violences gratuites quand tu n'es pas du même avis et les drames. L'amour ne doit pas se briser si un fils fait des choix difficiles, c'est sa vie alors on doit le laisser partir même si ce n’est pas le bon chemin pour nous.
C'est quoi le bon chemin?
Ça dépend de quel côté on se situe.
C’est un roman très actuel qui ne peut que toucher les lecteurs et faire réfléchir à la situation actuelle, les violences et les haines face à la différence physique où politique.
Sommes-nous encore libres?
" Très bonne question"
Pour mon cas je suis libre de dire que je n’aime pas la politique ni le foot, alors mon avis reste assez moyen.
Je ne comprendrais jamais rien au prix littéraire, ni aux gens qui l'ont trouvé exceptionnel, moi je l'ai trouvé bien et sans plus.
Je pense que ma rencontre avec l'auteur m'a un peu déçu car l'auteur et la maison d'éditions ont apparemment un timing très serré.
Une sensation de vite fait bien fait et les débats en fin de rencontre m'ont fortement gonflé.
Première fois que je pars sans dédicace et un peu énervée par ces gens qui confondent rencontre littéraire avec psychologue et qui racontent leurs vies et nous donnent leurs opinions politiques.
Chaque personne qui lit ce livre qui parle un peu du socialisme et du rassemblement national se fera son opinion. Pour moi qui déteste la politique, j'ai bien compris qu'il y avait de la violence partout que ça soit à gauche à droite au milieu et ailleurs aussi.
Ou sont les méchants et où sont les gentils, ce n’est pas à moi de juger mais dans cette lecture l'auteur raconte une histoire et Fus aurait pu par exemple partir rejoindre la Syrie mais il a choisi les fachos et pas les très gauchos tout aussi tarés.
Ayant habité dans le coin, Laurent Petitmangin transmet sa nostalgie de notre belle ville de Metz et son amour pour le foot et le FC Metz qui j’espère un jour va remonter en première division, mais zut c’est vrai je n’aime pas le foot désolé.
Comme à chaque livre, il y en a qui vont adorer, d’autres pas.
Moi je le trouve bien mais pas au point de lui donner un prix Stanislas, ça reste mon avis.
Bonne lectures à tous.
Auteur
Laurent Petitmangin ,source facebook
Né au sein d’une famille de cheminots, Laurent Petitmangin passe ses
vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour
poursuivre des études supérieures à Lyon.
Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore
aujourd’hui. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années.
Laurent Petitmangin a obtenu le prix Stanislas 2020 du premier roman
pour "Ce qu’il faut de nuit", premier roman sensible et puissant sur
l'amour filial, l'engagement politique qui peut conduire au pire.
Ce premier roman est déjà en cours de traduction dans quatre langues
(Allemagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni) et une adaptation pour Arte
est prévue.
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