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| http://www.viviane-hamy.fr/les-auteurs/article/celine-lapertot |
4° de couverture
À 10 ans, Roger Leroy vit comme une trahison l’arrivée dans sa vie de son demi-frère, Nicolas Lempereur. C’est le début d’une haine que rien ni personne ne saura apaiser.
Bien des années plus tard, Roger, garde des Sceaux d’un gouvernement populiste, œuvre à la réhabilitation de la peine de mort. Nicolas, lui, est une véritable rock star, pacifiste et contre toute forme de discrimination.
Un fait divers impliquant un pédophile récidiviste rallie bientôt l’opinion publique à la cause du garde des Sceaux, et la peine de mort est rétablie.
Mais quand Nicolas est accusé du meurtre d’une jeune femme et clame son innocence, la querelle fraternelle qui l’oppose à Roger devient alors un enjeu sociétal et moral.
Ce qu’il nous faut de remords et d’espérance est la chronique annoncée d’une tragédie contemporaine ; un roman coup de poing, criant de vérité.
Mon ressenti
J'ai terminé ma lecture complètement chamboulée par la plume aiguisée de Céline Lapertot, elle manie la langue française comme une combattante munie d'une épée afin de mieux vous transpercer l'esprit.
Ce roman plein de philosophie raconte le parcours de deux demi-frères totalement différent.
Roger Leroy est garde des sceaux du gouvernement populaire où la peine de mort n'est pas abolie dans cette histoire dramatique.
Il éprouve de la haine envers son petit frère Nicolas Lempereur artiste pacifiste au top de sa carrière de chanteur de rock.
Hélas le meurtre et le viol monstrueux d'une jeune femme Ophélia King m'ont emporté dans les âmes tourmentées des deux personnages principaux.
Ensuite, je me suis senti mal à l'aise pour Roger car il est envahi par ses remords qui le rongeront comme un cancer. Nicolas erre dans le couloir de l'ombre prisonnier de sa peur et de ses pensées.
Dans ce roman qui m'a donné des biscuits pour mes réflexions sur la peine capitale, les blessures de l'enfance et la trahison.
Personnellement en lisant je me posais la question: Où est notre justice?
Elle a vraiment pris un chemin à contresens où on l'a certainement étouffée pour mieux semer le chaos.
Diviser pour mieux régner tactique utilisé depuis la nuit des temps afin de parvenir à leur but.
Je peux vous affirmer ayant lu quelques romans de Céline Lapertot à la fin de mes lectures.( Ils m'ont laissé des traces indélébiles comme des gifles très puissantes.)
Ce sont des pépites remplies d'émotion qui laissent à réfléchir sur les injustices de notre monde où l'inhumanité et la violence font désormais partie de nos quotidiens.
Sur le manque d'amour et l'importance de dire aux gens qu'on les aime avant qu'il ne soit trop tard.
Je suis ravie d'avoir enfin lu ce roman plein d'intelligence et rassurant car heureusement le sujet n'est plus d'actualité de nos jours mais il suffit d'un moment ou d'une décision politique pour que tout bascule.
Je tiens à remercier l'auteure de me donner à chaque lecture autant d'émotions en partageant son talent et sa passion pour la littérature française.
Son don pour l'écriture m'a procuré beaucoup de satisfaction et a réanimé ma passion pour la littérature.
L'écriture et la lecture sont des remèdes à beaucoup de maux et de souffrances.
Je vous conseille vivement de lire "Ce qu'il nous faut de remords et d'espérance"
Pour information je voulais partager un article que j'ai trouvée en faisant des recherches pour mon article.
Je vous glisse le lien ci-dessous:
Auteure
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| Photo : Céline Lapertot au salon du livre à Metz 2019 |
Céline Lapertot est professeur de français à Strasbourg. Depuis l’âge de 9 ans, elle ne cesse d’écrire. Elle s’est imposée comme une auteure à suivre de la littérature française contemporaine.
Ses cinq ouvrages : Et je prendrai tout ce qu’il y a à prendre (2014), Des femmes qui dansent sous les bombes (2016), Ne préfère pas le sang à l’eau (2018), Ce qui est monstrueux est normal (2019) et Ce qu’il nous faut de remords et d’espérance (2021), ont tous paru aux Éditions Viviane Hamy.
« Céline Lapertot excelle dans l’art de travailler au corps son lecteur [...] Sa prouesse consiste à ne pas faire progresser son récit par l’action, mais plutôt par les sentiments, les valeurs, les blocs d’émotions qui se malaxent, se combinent, s’interpénètrent sans cesse. » Estelle Lenartowicz
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