Editions Robert Laffont |
4° de couverture
À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle Orléans.
Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail.
C'est sans compter avec sa silhouette éléphantesque et son arrogance bizarre.
Chef-d'œuvre de la littérature américaine, La Conjuration des imbéciles offre le génial portrait d'un Don Quichotte yankee inclassable, et culte.
« On ne peut pas lire ce livre, l'un des plus drôles de l'histoire littéraire américaine, sans pleurer intérieurement tous ceux que Toole n'a pas écrits. »Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles
Citation de
Jonathan Swift, mise en épigraphe :
« Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce
signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. »
Je me suis
bien éclaté avec Ignatus qui est un sacré personnage hors normes et il a le don
de taper sur les nerfs des gens qui l'entourent.
Sa mère Mme
Reilly a soif de retrouver sa liberté et commence a profiter de la vie mais son
fils a du mal a accepter ses nouveaux amis.
Comme elle
n'en peux plus de son boulet de fils, elle va lui poser un ultimatum c'est de
trouver du boulot pour participer aux frais de cette famille monoparentale car
il consomme son gros bonhomme.
Elle en a marre qu'il stagne dans sa chambre à écrire ses articles incendiaires à s'empiffrer de nourriture et à boire des litres de Dr Nut.
Ignatus a du mal à s'intégrer dans le monde du travail et ne trouve rien de mieux que d'écrire des articles ravageurs et il va déclencher des conflits partout où il passe dans la rue, au cabaret les folles nuits où pendant ses heures de travail.
Le plus marrant c'est qu'après avoir mis une bombe dans l'entreprise Levy, il va vendre des hot-dogs, le souci c'est qu'il en mange plus qu'il n'en vend. Son anneau gastrique va lui faire la misère avec tout ce qu'il se gave de nourriture.
Pour ses employeurs, ce gros bonhomme moustachu à la casquette bleu c'est le diable en personne.
Pour Ignatus
l'enfer c'est les autres.
C'était un roman humoristique incroyable et vraiment à mourir de rire.
Pour ceux qui
ne l'ont pas encore lu, je vous le conseille vivement.
Il exerça quelque temps le métier d'enseignant dans divers établissements universitaires des États de New York et de la Louisiane.
Appelé sous les drapeaux en 1961, il séjourna deux années à Porto Rico pendant lesquelles il enseigna l'anglais aux recrues de langue hispanique et écrivit son deuxième et principal roman, "La conjuration des imbéciles".
À la fin de son service militaire, il retourne à La Nouvelle Orléans pour vivre chez ses parents et enseigner au Collège Dominicain. Il tente également, mais en vain, de faire publier son ouvrage qu'il considérait comme un chef-d'œuvre. Sa santé et son moral se détériorent alors rapidement et, après avoir perdu tout espoir, il se suicide à l'âge de trente et un ans, en reliant l'habitacle et le pot d'échappement de son automobile.
Après sa mort, sa mère poursuivit ses efforts et réussit à faire lire son roman à l'écrivain Walker Percy qui fut séduit par cette œuvre originale en 1976. Il insista à son tour auprès d'un éditeur, et le livre fut finalement publié en 1980. Très bien reçu par la critique et par le public, il a été vendu à plus de 1,5 million d'exemplaires et traduit en dix-huit langues.
John Kennedy Toole reçut le prix Pulitzer de la fiction à titre posthume en 1981.
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