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mardi 17 avril 2018

Boréal de Sonja Delzongle



4° de couverture 

Janvier 2017, au Groenland.
Là, dans le sol gelé, un œil énorme, globuleux, fixe le ciel.
On peut y lire une peur intense.
C'est ainsi que huit scientifiques partis en mission de reconnaissance découvrent avec stupeur un bœuf musqué pris dans la glace.
Puis un autre, et encore un autre.
Autour d'eux, aussi loin que portent leurs lampes frontales, des centaines de cadavres sont prisonniers du permafrost devenu un immense cimetière.
Pour comprendre l'origine de cette hécatombe, le chef de la mission fait appel à Luv Svendsen, spécialiste de ces phénomènes.
Empêtrée dans une vie privée compliquée, et assez soulagée de pouvoir s'immerger dans le travail, Luv s'envole vers le Groenland.
Ils sont maintenant neuf hommes et femmes, isolés dans la nuit polaire.
Le lendemain a lieu la première disparition.


Mon ressenti 




Alors avec ce roman, Sonja a vraiment réussi à me faire frissonner du début à la fin, on a de l'action, des meurtres et surtout la nature prend une part importante dans cette histoire effrayante.
Des animaux et aussi des humains qui se retrouvent piégés dans cet endroit glacial, où la mort tourne autour de chaque personnage, elle rôde et elle se nourrit de leurs âmes jusqu'au moment où elle les rend dingues.
En tout cas au Groenland, il y a toujours de quoi manger, pour les Ours et aussi pour les êtres humains, il fait bon se rassasier au coin d'un bon feu dans la pénombre. Bon appétit les amis.
L'histoire de Luv est vraiment dramatique mais suite à cette expédition dans le pôle Nord, sa vie va vite tourner en cauchemar, je ne raconte pas plus car il faut vraiment avoir le cœur bien accroché et c'est à vous de le découvrir.
Ce roman est un cri, un hurlement contre la destruction de notre planète et de ses habitants.
Les puissances avides de pouvoir et d'argent continuent de polluer, de tuer les espèces en voie de disparition et surtout ils continuent de lancer leurs bombes partout sur la planète. Triste Monde.

Il y a une citation d'un grand chef indien apache qui dit:

"Quand le dernier arbre aura été abattu, la dernière rivière empoisonnée et le dernier poisson péché alors l'homme s'apercevra que l'argent ne se mange pas.   Géronimo (1829-1909)"


Je pense qu'il est nécessaire d'écrire des romans sur ce sujet et de continuer de se battre pour que le monde change même si parfois on a l'impression qu'ils sont sourds, il ne faut pas perdre espoir.
 Je termine mon avis par un grand Bravo à Sonja Delzongle, j'ai adoré et bon voyage pour le prochain.


Auteur 

Sonja Delzongle




Née à Troyes, le 28/08/1967,d'un père français et d'une mère serbe, elle a grandi entre Dijon et la Serbie. Elle a mené une vie de bohème, entre emplois divers (les plus marquants ayant été le commerce artisanal africain-asiatique et la tenue d’un bar de nuit) et écriture.

Diplômée des Beaux-Arts de Dijon, Sonja (Sonia) Delzongle est journaliste et romancière.

"À Titre posthume" (2009), un thriller dont l’intrigue se déroule dans le monde de l’édition, est son deuxième roman après "La Journée d’un sniper" paru en 2007 chez Jacques André Éditeur, Lyon.
Le hameau des purs édité en 2011.
C’est en 2011 qu’elle commence l’écriture de "Dust". Sa passion pour l’Afrique, qui remonte à sa petite enfance, l’a amenée à y faire de multiples séjours. Elle a reçu le Prix Anguille sous roche 2015 pour "Dust".
Quand la neige danse en 2016, Récidive en 2017 et Boréal en 2018.
Dana Skoll est son pseudonyme pour la littérature jeunesse et fantasy.

son blog : http://sonia-blogart.blogspot.fr/
 page Facebook : https://www.facebook.com/Sonja-Delzongle-1403988013229391/


Sonja Delzongle au salon du livre à Metz le 15 avril 2018 et moi qui rigole comme une loutre.


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