4° de couverture
“Un souvenir est un pont qui se tend vers le passé, un pont de bois fragile, prêt à s’écrouler.”
Un an
après la mort de son amour, incapable de rester à Istanbul, un homme se
perd dans le vaste monde. Sur les rives du lac Léman, il reprend ses
carnets et revisite son histoire perdue. Six femmes cheminent sur un
sentier de montagne. A peine vêtues, elles se dirigent vers un torrent
écumant. Mais quelques beaux jeunes gens troublent leur cortège et
viennent perturber l’accomplissement d’un rite étrange.
Une jeune schizophrène est convoquée par les médecins, un événement qu’elle va vivre, commenter, interpréter à la faveur de son imaginaire.
Face à la prison, une femme attend le jour.
Une jeune schizophrène est convoquée par les médecins, un événement qu’elle va vivre, commenter, interpréter à la faveur de son imaginaire.
Face à la prison, une femme attend le jour.
Elle relit les lettres censurées de
celui qu’elle aime, tente de se croire différente depuis qu’elle est
enceinte.
Sur le mode d’une brillante évocation d’un moment de rupture qui va précipiter le narrateur dans l’infini voyage, d’une réflexion élégiaque sur le temps qui passe, d’un rituel envoûtant à l’humour dionysiaque ou d’une parodie très politique d’un séjour en hôpital psychiatrique, ces récits aux limites du réalisme sont toujours en écho avec l’état de la Turquie contemporaine.
Sur le mode d’une brillante évocation d’un moment de rupture qui va précipiter le narrateur dans l’infini voyage, d’une réflexion élégiaque sur le temps qui passe, d’un rituel envoûtant à l’humour dionysiaque ou d’une parodie très politique d’un séjour en hôpital psychiatrique, ces récits aux limites du réalisme sont toujours en écho avec l’état de la Turquie contemporaine.
Ils entraînent le
lecteur dans une plongée magistrale, au coeur même de l’œuvre d' Aslı Erdoǧan.
Mon ressenti
Très beau roman écrit par une plume
magique, elle nous emporte très loin dans son imagination où elle étale sur les
feuilles de papiers des moments douloureux et des personnages abimés.
Elle raconte
des histoires touchantes de personnes qui face à la mort où face à leur folie
vont devoir affronter un monde difficile, sans liberté.
La
différence y est mal vue, c'est le chemin de ces personnes qui restent
elle-même dans ce monde très pénible où la différence n'est pas tolérée et
inspire à un grand bol de liberté.
Après
l'homme coquillage que j'ai adoré ce roman est mon deuxième de l'auteur et
j'admire sa façon d'écrire et de penser. Elle reste naturelle est surtout
elle-même.
Sa façon
d'écrire décharge toute ses pensées et ses maux qu'elle a le courage
d'affronter.
C'est une femme forte avec une âme merveilleuse que je prends
plaisir à découvrir et à lire à chaque fois.
Je suis
heureuse d'avoir pu l'écouter à sa conférence à Metz et pour moi c'est une grosse décharge d'émotion qui m'a touchée en plein cœur.
Son œuvre
est à l'image de la femme qui se bat contre l'injustice et la liberté d'écrire
et de penser, elle travaille pour la paix et aide dès qu'elle le peut les
sans-abris.
Dangereuse
sont les femmes qui écrivent l'injustice et se battent pour un monde meilleur
et tolérant.
Pour les
dictateurs qui règnent et privent de pouvoir leurs peuples muets, c'est une
claque et aussi un réveil pour que la littérature fasse passer des messages, si
seulement ça pouvaient aider à changer les choses. Il faudrait que les gens se
mettent à lire et à s’éveiller.
Heureusement
il y a des héros qui ont la force de dire la vérité et de contrer cette
dictature qui hélas pourrit de trop nombreux pays.
Un
grand bravo à cette grande dame que j'admire énormément.
Auteur
à gauche Aslı Erdoǧan et à droite Gül Ilbay traductrice et écrivain de Metz.
|
Aslı Erdoǧan
Physicienne de formation, Aslı Erdoǧan a travaillé au Centre européen de
recherches nucléaires de Genève. Elle est l'une des voix les plus
importantes de la littérature turque contemporaine.
Ses livres sont
traduits en Europe comme aux États-Unis.
Après de longs mois de prison, comme de nombreux opposants au régime, Asli Erdoğan, en attendant la reprise de son procès en mars prochain, vit actuellement entre l'Allemagne, l'Italie et la France.
Après de longs mois de prison, comme de nombreux opposants au régime, Asli Erdoğan, en attendant la reprise de son procès en mars prochain, vit actuellement entre l'Allemagne, l'Italie et la France.
- Son œuvre
est publiée par Actes Sud.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire