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samedi 22 février 2025

Compte rendu de notre café littéraire du 07 février au BAB


https://www.facebook.com/lebabmetz/?locale=fr_FR


"Nous étions bien plus nombreux pour ce deuxième café littéraire de l'année, et je suis ravie, car cela a apporté une belle ambiance. 



Les participants semblaient vraiment enthousiastes à l'idée de partager leurs avis, même si cela a coïncidé avec l'intervention d'une personne qui parlait de ses lectures. 

Nous étions neuf au total, dont trois nouveaux venus : Bernard, Adrien et Francis, qui nous a rejoints à 18h00. 

Amara, Cécile, Brigitte, Ginette, Véronique et moi-même, Sabine étions fidèle au rendez-vous. J'ai même failli oublier de parler de mes lectures. 



"J'ai donné la parole à Adrien, qui nous a parlé d'un recueil de lettres intitulé "Paroles de poilus". Ce sont des lettres envoyées du front, qui ont été publiées grâce à leurs descendants. De nombreux soldats, principalement dans l'Est de la France, ont perdu la vie, mais grâce à ces écrits, nous pouvons aujourd'hui lire leurs derniers mots."

C'est une lecture émouvante et dure qui se termine par un texte de Pétain et aussi le moyen de retrouver les traces de nos ancêtres qui ont vécu l'horreur.

Un livre qui rend hommage à ces hommes qui on donné leurs vies pour notre Pays.  



Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans. Se prénommaient Gaston, Louis René. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, bourgeois ou ouvriers. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagage, ils durent quitter leurs femmes et leurs enfants et revêtir l'uniforme mal coupé, chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions, subirent de graves blessures. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces Poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance, comme au devoir d'humanité.



Brigitte nous a parlé de Stéphane Zweig et de "Lettre d'une inconnue". 

Elle a commencé à nous en parler, et cela a immédiatement captivé l'attention.

 Sa façon unique de discuter de la lecture me fait toujours sourire. Elle maîtrise si bien la langue française et le théâtre. C'est un véritable plaisir de l'écouter.

C'est le moment de découvrir un roman qui nous parle d'amour. 







« C’est depuis cette seconde que je t’ai aimé. Je sais que les femmes t’ont souvent dit ce mot, à toi leur enfant gâté. Mais crois moi, personne ne t’a aimé aussi fort – comme une esclave, comme un chien –, avec autant de dévouement que cet être que j’étais alors et que pour toi je suis restée. Rien sur la terre ne ressemble à l’amour inaperçu d’une enfant retirée dans l’ombre ; cet amour est si désintéressé, si humble, si soumis, si attentif et si passionné que jamais il ne pourra être égalé par l’amour, fait de désir, et, malgré tout, exigeant, d’une femme épanouie. »

Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l’ombre, n’attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d’un enfant, symbole de cet amour que le temps n’a su effacer ni entamer. L’être aimé objet d’une admiration infinie mais lucide. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d’une femme qui se meurt doucement, sans s’apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu’elle admire plus que tout. La voix d’une femme qui s’est donnée tout entière à un homme, qui jamais ne l’a reconnue.
Avec Lettre d’une inconnue, Stefan Zweig pousse plus loin encore l’analyse du sentiment amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d’une profonde humanité. Ici nulle confusion des sentiments : la passion est absolue, sans concession, si pure qu’elle touche au sublime.


Bernard a lu "Inconnue à cette adresse" de Kressmann Taylor. 

Il a beaucoup aimé ce roman dont il nous a parlé avec passion e il nous a parlé de la pièce de théâtre. 



Ils sont tous deux allemands. L'un est juif, l'autre non, et leur amitié semble indéfectible. Ils s'expatrient pour fonder ensemble une galerie d'art en Californie, mais, en 1932, Martin rentre en Allemagne. Au fil de leurs échanges épistolaires, Max devient le témoin impuissant d'une contamination morale sournoise et terrifiante : Martin semble peu à peu gagné par l'idéologie du IIIe Reich. La tragédie ne fait que commencer...

Ensuite Bernard nous a parlé du roman de Laurent Petitmangin, "Ce qu'il faut de nuit". Un roman que j'avais lu a sa parution et j'avais rencontré l'auteur avec la librairie La cour des Grands, rue Taison à Metz. 

Bernard a bien aimé et moi un peu moins car ça parle un peu de politique.  

Ce roman adapté au cinéma par Delphine et Muriel Coulin, le film Jouer avec le feu avec Vincent Lindon. 



C’est l’histoire d’un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l’importance à leurs yeux, ceux qu’ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C’est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d’hommes en devenir.



Bernard nous a parlé de Walter Benjamin et de ses romans qui parle de la guerre.
 
Walter Benjamin est un philosophe, historien de l'art, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand né le 15 juillet 1892 à Berlin et mort le 26 septembre 1940 à Portbou en Catalogne, dans l'Espagne franquiste. Il est rattaché à l'école de Francfort.

Ensuite Ginette nous a parlé du roman de Bernhard Schlink, "Le liseur" qui a été aussi adapté au cinéma, le titre "The Reader". 





A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit: " Comment pourrait ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ? "

Ginette a lu "Mon mari" de Maud Ventura dont on avait parlé lors d'un précédent café littéraire mais je reposte la photo car les participantes ont beaucoup aimé ce roman.



" Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. "

Elle a la vie dont elle rêvait : une belle maison, deux enfants, l'homme idéal. 

Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire : " Mon mari ! " Pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. 

Alors elle s'impose une discipline de fer pour entretenir la flamme. 

Elle l'observe, note ses fautes, tend des pièges, le punit en conséquence. 

Elle est follement amoureuse de lui. 

Jusqu'au jour où, évidemment, elle va trop loin... 

Véritable phénomène, sélectionné par plus de 10 prix littéraires, finaliste du prix Médicis, lauréat du prix du Premier Roman, Mon mari est un livre irrésistible – dérangeant, tendu, drôle et grinçant – qui a déjà conquis 80 000 lecteurs et a été traduit dans une dizaine de pays.


" Un délice irrésistible. " Amélie Nothomb
" Si réussi qu'il donne envie de le relire aussitôt. " Jérôme Garcin – L'Obs
" Un pur régal, foncez ! " Arnaud Viviant – France Inter
" Un thriller absolument fascinant, impossible à lâcher. " Oprah Winfrey


Elle nous a parlé de "Ne me remercier pas" de Martial Caroff 





Alors qu’il donne un cours, Jacques Gaubert s’effondre et décède. Empoisonnement aux diatomées, décrète le médecin légiste. Ironie
du sort, c’est précisément l’objet des recherches de cet expert en géologie. Collègues, étudiants, concurrents, tous les chercheurs du labo sont suspects.
Mais les victimes s’enchaînent et le meurtrier semble toujours avoir deux coups
d’avance sur la brigade criminelle du 36.
 
Martial Caroff est universitaire, spécialiste du volcanisme ancien. 
Il est l’auteur de nombreux articles et livres documentaires de géologie. Il a également écrit des romans pour les adultes et la jeunesse dans des genres aussi variés que le policier, la science-fiction et le récit historique, ses périodes favorites étant la Préhistoire et l'Antiquité.

Ginette va commencer la lecture de la série La femme de ménage qu'elle a reçu en cadeau. 


Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. 
Elle récupère aussi leur fille à l'école et prépare les repas avant d'aller se coucher dans sa chambre, au grenier. 
Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. 
L'occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. 
Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : Mme Winchester aurait tenté de noyer sa fille quelques années auparavant. Heureusement, le charmant M. Winchester est là pour rendre la situation plus supportable. 
Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. 
Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l'extérieur, il est peut-être déjà trop tard...



Amara a lu "Les femmes du bout du monde" de Mélissa Da Costa. 




Palmarès les 100 meilleurs livres de l'année 2023 du magazine Lire.

Prix des lecteurs Babelio 2023 - Catégorie littérature française.

Si tu te demandes ce que nous faisons ainsi, loin des hommes, je vais te dire : nous veillons sur notre petit univers, nous veillons les unes sur les autres. C'est ce que font les femmes du bout du monde.

À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au coeur d'une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly. Sur ce dernier bastion de terre avant l'océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori. Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu'au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption... Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s'aimer.

Mélissa Da Costa - autrice la plus lue en France en 2023 - nous offre un voyage inoubliable à travers des paysages d'une stupéfiante beauté, aux côtés de personnages inspirés et inspirants. 

Un nouveau roman magistral et une ode à la liberté.


Elle a lu "Joyeux suicide et bonne année" un roman de Sophie de Villenoisy, un roman plein d'humour. 




« Tu fais quoi à Noël ?


— Moi je me suicide, et toi ? »


Bien sûr, dit comme ça, ça peut paraître sinistre, mais, à quarante-cinq ans, c’est ma meilleure option. Ce n’est pas comme si je faisais des malheureux autour de moi. Comme si j’abandonnais mari et enfants. Je n’ai ni chien ni chat. Même pas un perroquet pour me pleurer.
Et puis ça me laisse deux mois pour faire connaissance avec mon vrai moi.
Deux mois c’est court. Ou long, ça dépend de ce qui se passe, en fait.

Célibataire, peu d’amis, plus de parents, Sylvie Chabert est persuadée que sa vie ne mène à rien et veut mettre fin à ses jours. Mais une série d’événements imprévus contrarie son plan. Tour à tour hilarant et émouvant, 
Joyeux suicide et bonne année ! est un antidote à la solitude, un hymne à la vie, une comédie salutaire et impertinente.


https://www.denoel.fr/catalogue/joyeux-suicide-et-bonne-annee/9782207133644


Amara a lu aussi un roman que j'avais adoré, "La commode aux tiroirs de couleur" d'Olivia Ruiz 



À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l’intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d’une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.

https://www.editions-jclattes.fr/livre/la-commode-aux-tiroirs-de-couleurs-9782709666947/


Elle a lu le roman que je lui avait prêté et que j'ai fais passer à Véronique, 

"Le café secret des nuits de pleine lune" de Mai Mochizuki. 




« Le Café de la pleine lune n’a pas d’adresse fixe. De temps à autre, il apparaît là où bon lui semble : dans une rue commerçante, une gare, au bord d’une rivière. »

À Kyoto, un café ambulant tenu par des chats maîtres en astrologie fait son apparition comme par magie les soirs de pleine lune. À la lueur des étoiles, cette mystérieuse roulotte accueille les humains qui en ont besoin.

Fondant au chocolat et sa glace de pleine lune, café glacé au sirop d’aurore… En dégustant les desserts préparés sur mesure, les clients se confient aux étonnants tenanciers à moustaches. Et grâce à la lecture de leur thème astral, tous comprennent peu à peu à quel moment ils se sont égarés. L’interprétation de la carte du ciel leur permettra-t-elle de surmonter les obstacles qui les empêchent de trouver le bonheur ? Inspiré de la croyance populaire japonaise des chats porte-bonheur, ce roman magique allie sagesse orientale et lecture des étoiles.

Le roman qui a conquis le cœur des lecteurs japonais !

Mai Mochizuki est née à Hokkaido et vit aujourd’hui à Kyoto. 

Elle est membre du Japan Mystery Writers Association et du Unconventional Mystery Writers Club. Le Café secret des nuits de pleine lune, son premier roman traduit en français, a rencontré un tel succès au Japon qu’il est devenu une série et est en cours de traduction en 17 langues.

"Traduit du japonais par Alice Hureau"


Amara a lu La liste de mes envies de Grégoire Delacourt. Adapté aussi au cinéma avec Mathilde Seigner.



https://www.editions-jclattes.fr/livre/la-liste-de-mes-envies-9782709638180/

Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.


Encore une lecture d'Amara qui dévore les livres. 

C'est "Ce Mexicain qui venait au Japon et qui me parlait de l'Auvergne" de Jean-Claude Lalumière. 



https://www.arthaud.fr/ce-mexicain-qui-venait-du-japon-et-me-parlait-de-lauvergne/9782081363786

Benjamin Lechevalier rêve d'ailleurs. Lorsque se présente l'occasion de quitter sa mère et son île natale d'Oléron, il n'hésite pas une seconde. Il «monte» à Paris, promu au poste de «chargéde l'accroissement du rayonnement extérieur de la Cité de l'Air du temps». Une chance unique de parcourir le monde et ses contrées lointaines. Hélas entre séminaires d'entreprises et congrès internationaux, Lechevalier enchaîne déconvenues et bévues à un rythme effréné.
Ballotté de trains en bus et de chambres d'hôtels minables en salles de réunion sans âme, il ne découvre des voyages que le charme très discret des sous-préfectures et pour seuls frissons ceux de la climatisation déréglée des halls d'aéroports. Doux champion de la gaffe, Lechevalier traîne ses ambitions déçues et ses amours bancales en se cognant, non sans humour, à l'exotisme ensorceleur de voyages très inattendus!


 Elle a adoré ce roman de Hafid Aggoune "Quelle nuit sommes-nous ?"



https://www.amazon.fr/Quelle-nuit-sommes-nous-Hafid-Aggoune/dp/2844901700

La vie s’ouvre devant Samuel Tristan lorsqu’il quitte sa famille à quinze ans («Fuguer est le contraire d’un suicide : on part pour vivre»). 

Il aime la nuit et la lecture. Ces deux passions l’entrainent dans des mondes autres que les pays qu’il découvre au gré de ses pérégrinations. Le style et la lecture de ce livre sont à l’image de cette fugue ou fuite infinie qui se vit à un rythme effréné. Cet adolescent en construction, en quête d’absolu et miné par la peur court sans pause après la vie alors que le passé s’accroche toujours à lui. Sa vision négative du monde et des hommes lui permettront elles de trouver sa place et pourra-t-il se satisfaire de ces rencontres ?
Superbe et court récit poétique et métaphorique que vous lirez d’une traite.

« Tout commence et tout finit par un voyage dans l’inconnu. »

« Nous passons chaque jour et chaque nuit à nous perdre et toute notre vie à nous chercher. »

« La vie s'arrête lorsque la peur de l'inconnu est plus forte que l'élan. »

« Fuguer est le contraire d'un suicide : on part pour vivre et ce n'est pas une tentative de vivre, mais l'unique essai pour le faire. »


"Pour terminer, Amara nous a parlé de sa dernière lecture, le roman Ikigai d'Hector Garcia et Francesc Miralles."





La scène se passe dans un parc à Tokyo.


Deux amis conversent sur le sens de la vie et sur l'étonnante longévité des Japonais. 

Un mot est alors lancé : ikigai, qui signifie littéralement " la joie d'être toujours occupé ". 

D'après les Japonais, nous possédons tous un ikigai, une raison d'exister, qui nous pousse à nous lever chaque matin et à être acteurs de notre vie.


Comment ces " supercentenaires " définissent ils leur 
ikigai et en quoi les guide-t-il au quotidien ? 

Quelles sont les habitudes à adopter pour mieux vivre ?

Dans un livre à mi-chemin entre le guide et le témoignage, les auteurs nous invitent à découvrir notre propre 
ikigai pour mener une vie longue et harmonieuse.


Sa lecture du moment est Le Sac de Jean-Claude Kaufmann.





Beau ou pratique, rassurant ou encombrant, le sac à main est le plus fidèle partenaire des femmes ! Si, de l’extérieur, il leur permet de projeter une certaine image aux yeux des autres, son contenu est un monde intime où se mêlent les objets indispensables et les souvenirs, les affaires des enfants et les médicaments de secours... Véritable reflet de soi, il est le témoin des angoisses et des désirs de chacune. Loin d’être un simple accessoire de mode, le sac est donc le lieu où se crée l’identité des femmes et où se révèle leur rôle social : au centre de l’activité et des relations affectives, elles portent sur leurs épaules beaucoup de pression mais aussi tout un monde d’amour...


Je continue ce compte rendu avec les lectures de Cécile.



"Elle a lu Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andréa, un livre dont nous avions déjà parlé précédemment, lorsque Véronique l'a lu et nous en a parlé avec tant de passion."






Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.


https://www.albin-michel.fr/le-fait-du-prince-9782226188441

« Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate. »Amélie Nothomb.



"Cécile est actuellement plongée dans la lecture de La Fille du fleuve de Jim Harrison, et elle nous en parlera lors de notre prochaine rencontre."



 



Dans ce texte âpre, "Big Jim" nous emmène dans un Montana aussi beau qu'hostile et livre un portrait féminin subtil, non sans échos avec son majestueux Dalva : celui d'une jeune fille meurtrie, aussi blessée qu'en quête de vengeance... "Sarah cria : "Putain de Dieu !", puis elle s'élança à toute vitesse sur un sentier pentu qui grimpait le long de la montagne jusqu'à ce qu'elle soit certaine que sa blessure allait éclater et qu'elle en aurait fini avec elle"


"Maintenant, c'est au tour de Véronique, qui a lu de nombreux romans, ce qui me pousse à travailler avec enthousiasme sur le bilan de mon événement, un processus qui m'anime et me remplit de joie."


Je vous glisse sa liste ci-dessous:


Elle a lu Reykjavik de  et 


Partageant la même passion pour la littérature et les énigmes, Ragnar Jónasson et Katrín Jakobsdóttir nous livrent ensemble ce roman policier magistral !

En 1956, sur une petite île au large de Reykjavík, une jeune fille de 15 ans disparaissait sans laisser de trace. Trente ans plus tard, ce mystère est toujours la plus grande affaire non résolue d’Islande. Valur, un jeune journaliste va décider d’enquêter en remontant aux sources de cette mystérieuse affaire. Au risque d’ouvrir une boîte de Pandore fermée il y a trop longtemps...

« Jónasson et Jakobsdóttir, l’association d’auteurs la plus volcanique du polar nordique. » Le Point

Né à Reykjavík, Ragnar Jónasson est l’un des auteurs de polars islandais les plus reconnus aujourd’hui, avec 5 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Il est l’auteur de la trilogie « La Dame de Reykjavík » et de la série des « Enquêtes de Siglufjördur ». Tous ses romans, traduits en 36 langues, sont disponibles chez Points.
Née en 1976, 
Katrín Jakobsdóttir a été membre du parlement islandais pendant dix-sept ans. Elle a été Première ministre d'Islande entre 2017 et 2024. Passionnée de romans policiers, elle a soutenu sa thèse sur l'écrivain Arnaldur Indridason.

Traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün.





Les hommes manquent de courage de Mathieu Palain. éditions l'Iconoclaste. 







La vie de Jessie lui échappe. Elle n'y arrive plus avec Marco, son fils de 15 ans. Chaque discussion dérape : des cris, des fugues. Marco a disparu depuis trois jours quand, un soir, il l'appelle. Il est à une fête. Il faut que sa mère vienne. Tout de suite.
Inspiré d'une histoire vraie, Les hommes manquent de courage est un roman bouleversant sur les secrets que l'on transmet à nos enfants sans le savoir.





La où chantent les écrevissent de Delia Owens. 





Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville


Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.


A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour.


La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.


Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…


Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.


Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d’édition, ce livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.


« Un roman à la beauté tragique. » The New York Times Book Review


« Une histoire déchirante, un hymne sublime à la nature et à la solitude. » Entertainment Weekly


« Un premier roman magnifique. » People




Le cheptel de Céline Denjean. 






Un adolescent surdoué tombe dans un torrent. Blessé, il est secouru par une étrange communauté auto vivrière dont la survie repose sur la peur de l'extérieur...

Un vieux notaire résolu à percer le secret de sa naissance.
Un ado piégé en montagne, un jour de rando.
Une jeune femme soumise aux ordres d'une mystérieuse Grande Prêtresse.
Entre ces trois êtres si dissemblables en tout, il n'est qu'un seul point commun. Le Cheptel.
Intégrée à la cellule TEH d'Interpol – pour Trafic d'Êtres Humains –, l'équipe du capitaine Eloïse Bousquet remonte une piste rouge de sang. Celle d'un monde clandestin où l'homme n'est que bétail – une marchandise, un jouet – à la merci des vices des puissants...


Prix de l'Embouchure - 2018 ; Polar du meilleur roman francophone - 2018



L'ombre du funambule de Stéphane Schmucker. éditions les nouveaux auteurs. 





Un thriller psychologique intense dans lequel drames, espoirs et secrets se télescopent.


Coup de cœur du Jury Prix du Suspense Psychologique.


Un thriller captivant et original.


Joachim est un père dévasté depuis la disparition de sa fille Romane huit ans plus tôt et n'est plus que l'ombre de lui-même. Son quotidien bascule brusquement lorsque le lieutenant Breuil frappe à sa porte pour lui annoncer que son ex-femme est suspectée du meurtre de son amour de jeunesse, Liliane. Il n'a d'autre choix que de revenir en Alsace pour enquêter sur les lieux de son passé et se replonger dans des souvenirs douloureux. Est-il prêt à entendre la vérité sur la disparition de sa fille ?




Les larmes noires des cigognes de Stéphane Schmucker.





Comment réagiriez vous si on enlevait votre fille ? 

Un thriller psychologique captivant qui mêle enquête et histoire personnelle d'un capitaine de police...

En mai 2003, l'enquête du capitaine Éric Breuil aboutit à l'arrestation de " la tueuse des mutilées ", mais le kidnapping de sa fille, Charlotte, retrouvée plus tard en forêt, bouleverse la vie de sa famille. Aussi, ils décident de s'éloigner de l'Alsace afin de prendre le temps de se reconstruire et d'essayer d'oublier.

Mais des années plus tard, en juillet 2022, des événements similaires ravivent le passé. On découvre des mains mutilées selon le même rituel près du domicile de Charlotte et de son compagnon Benjamin. Breuil et son gendre décident de mener l'enquête, révélant des secrets familiaux troublants : Charlotte n'est pas la fille biologique de Breuil.

Alors que des agressions surviennent, Charlotte disparaît à nouveau. Convaincus qu'elle a été enlevée, Breuil et Benjamin se lancent dans une course contre la montre pour la retrouver, mettant au jour des secrets enfouis depuis vingt ans.

Un suspense psychologique qui va crescendo, mêlant deux intrigues du passé et du présent jusqu'au rebondissement final.



GAGNANT PRIX DU SUSPENSE PSYCHOLOGIQUE 2021





Ce genre de petite choses de Claire Keegan. 





En cette fin de 1985, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Parmi ses commandes, une livraison pour le couvent voisin. Le bruit court que les sœurs y exploitent à des travaux de blanchisserie des filles non mariées et qu’elles gagnent de l’argent en plaçant à l’étranger leurs enfants illégitimes. L’épouse de Bill, Eileen, est d’avis que de telles choses ne les concernent pas.
Un avis qu’il a bien du mal à suivre par ce froid matin de décembre, lorsqu’il reconnaît, dans la forme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit. Tandis que, dans son foyer et partout en ville, on s’active autour de la crèche et de la chorale, cet homme tranquille et généreux n’écoute que son cœur.

Claire Keegan, avec une intensité et une finesse qui donnent tout son prix à la limpide beauté de ce récit, dessine le portrait d’un héros ordinaire, un de ces êtres par nature conduits à prodiguer les bienfaits qu’ils ont reçus.

Un récit splendide, cristallin. Le Monde des livres.

Traduit de l’anglais (Irlande) par Jacqueline Odin.






Rien n'est plus comme avant : le monde tel qu'on le connaît semble avoir vacillé, plus d'électricité ni d'essence, les trains et les avions ne circulent plus.

Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre.

Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d'inépuisables richesses.

Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.





Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d’une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l’orphelin. Élevé dans la misère, Antonio sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, un des plus illustres chirurgiens de son pays.
Une compagne d’exception l’inspirera. Ana Maria se distinguera comme la première femme médecin de la région. Ils donneront naissance à une fille qu’ils baptiseront du nom de leur propre nation : Venezuela. Liée par son prénom autant que par ses origines à l’Amérique du Sud, elle n’a d’yeux que pour Paris. Mais on ne quitte jamais vraiment les siens.
C’est dans le carnet de Cristobal, dernier maillon de la descendance, que les mille histoires de cette étonnante lignée pourront, enfin, s’ancrer.
Dans cette saga vibrante aux personnages inoubliables, Miguel Bonnefoy campe dans un style flamboyant le tableau, inspiré de ses ancêtres, d’une extraordinaire famille dont la destinée s’entrelace à celle du Venezuela.






Norvège, 1617. Il a suffi d'une nuit, une nuit de tempête et d'horreur.
Depuis que la mer a rendu, cadavre après cadavre, tous les hommes de Vardø, les femmes du village ont pris les choses en main. La pêche. Les travaux domestiques. Mais il était dit, même aux confins du cercle polaire, qu'on ne laisserait jamais les femmes en paix. En vertu du 
Décret sur la sorcellerie, fraîchement entré en vigueur, il est venu du continent un pasteur étranger : Absalom Cornet, inquisiteur fanatique et chasseur de sorcières. Pour Maren, Kirsten, Ursa et les autres, toutes prisonnières chacune à sa manière, le bûcher est déjà dressé...





"Je vous souhaite d’être follement aimée", écrivait André Breton. 


Dans ce recueil de poèmes qui constituent autant de microfictions incandescentes, publiées au fil des années sur Instagram, Nicolas Mathieu dessine les visages de cet amour fou et donne à voir un monde de coïncidences, d’analogies et de banalités transformées en trésors : les villes entrevues, la mer, les rencontres et les commencements, le désespoir et les joies, le bonheur intenable, les saisons, les matins au lit et les dîners avortés, les gueules de bois, l’attente, la désertion, l’enfance et la fin qui viendra. Chaque page raconte nos détresses et nos émerveillements, l’épreuve des corps, l’amour pour un père, une femme, un enfant : les fragments de ce monde qui résiste encore à l'absence et à l'oubli.







Prix Goncourt 2024.

"Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant."

Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix.
Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.





Découvrez un extrait de ce " bijou de roman " selon Tatiana de Rosnay, une boulangerie allemande prise dans les tourments de l'histoire, une famille déchirée par les horreurs de la guerre, l'innocence confrontée à un choix terrible... Bouleversant d'émotion, un roman porteur d'une magnifique leçon de vie et de tolérance.
Découvrez un extrait de ce " bijou de roman " selon Tatiana de Rosnay, une boulangerie allemande prise dans les tourments de l'histoire, une famille déchirée par les horreurs de la guerre, l'innocence confrontée à un choix terrible... Bouleversant d'émotion, un roman porteur d'une magnifique leçon de vie et de tolérance.


Garmisch, 1944. Elsie Schmidt, seize ans, traverse la guerre à l'abri dans la boulangerie de ses parents et sous la protection d'un officier nazi qui la courtise. Mais, quand un petit garçon juif frappe à sa porte, la suppliant de le cacher, la jeune fille doit choisir son camp...
Soixante ans plus tard, au Texas, près de la frontière mexicaine, la journaliste Reba Adams réalise un reportage sur la boulangerie tenue par Elsie. Peu à peu, elle comprend que la vieille dame a beaucoup plus à révéler qu'elle ne veut bien le dire.
Comment la jeune Allemande est-elle arrivée au Texas ? Quels drames elle et les siens ont-ils traversés ? Qui a pu être sauvé ?




Véronique est en train de lire Amélie Nothomb premier sang, elle nous en parlera la prochaine fois. 




Prix Renaudot 2021

Palmarès 2021 Les 100 livres de l'année du magazine Lire

 « Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »  Amélie Nothomb

 Amélie Nothomb est au meilleur d'elle même :  cruelle, tendre, drôle. Télérama

Un livre qu'aucun lecteur d'Amélie Nothomb n'a jamais lu. Le livre que tous les lecteurs d'Amélie Nothomb attendaient. 

Le livre clé. François Busnel - La Grande Librairie

C’est éblouissant. Frédéric Beigbeder, Le masque et la plume.

Un livre fascinant. Olivia de Lamberterie, Le masque et la plume.

Amélie Nothomb est née à Kobé en 1967. Dès son premier roman Hygiène de l’assassin paru en 1992, elle s’est imposée comme une écrivaine singulière. En 1999, elle obtient avec Stupeur et tremblements le Grand Prix de l’Académie française.

Premier sang est son 30e roman.

Coup de cœur - Les 10 meilleurs livres de 2021 - Le Parisien




Ensuite j'ai failli oublié de parler de mes lectures. 




"J'ai terminé La couleur des mots de Tahar Ben Jelloun et j'ai adoré ce roman qui explore un parcours de vie vibrant de couleurs, de peintures et d'art, où la littérature trouve sa place pour nous narrer de belles histoires." C'est Amara qui m'a donné envie de le découvrir en plus il y a des belles illustrations à la fin du roman avec les peintures de l'artiste. 



Aux sources de la création de Tahar Ben Jelloun.


Enfant, Tahar Ben Jelloun dessinait sur les grands papiers d'emballage du magasin d'épices de son père. Étudiant, durant les dix-neuf mois passés dans un camp disciplinaire de l'armée marocaine, il écrivit en cachette ses premiers poèmes.
Écrire et peindre : ces deux passions n'ont cessé de guider sa vie. Le bleu de Tanger et la lumière crue ont nourri son œuvre protéiforme. 

Entre deux cultures, entre deux rives, entre deux disciplines, Tahar Ben Jelloun s'est construit au fil des rencontres.
Dans ce récit intime, il plonge pour la première

 fois aux sources de sa création. 

Là où, entre ombre et lumière, se tissent la douleur et la beauté du monde.



"J'ai lu Pensées pour SOI de Marc Aurèle, une réflexion profonde sur la vie et la philosophie stoïque."





"L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même." Marc Aurèle


Les Pensées pour moi-même ont été rédigées par l’empereur romain Marc-Aurèle entre 170 et 180 après J.C. 

Ce texte composé de douze livres (chapitres) fut essentiellement écrit lors de campagnes militaires, ce livre est un classique de la philosophie stoïcienne avec ses conseils pour rester serein et impassible face aux évènements de la vie.


"Ensuite, j'ai lu L'Art du bonheur de Sa Sainteté le Dalaï Lama et Howard Cutler, une œuvre éclairante sur la quête du bien-être intérieur."

Un roman que j'avais acheté le 02 juillet 2012 et seulement lu maintenant. 





Le couple, la santé, les relations entre amis: pour la première fois, le dalaï-lama nous parle de ce qui fait notre bonheur au quotidien.

Demandez au Dalaï-Lama s'il est heureux, il vous répondra "oui" sans hésiter, car le bonheur est selon lui le but de toute notre existence. C'est ce qu'il explique dans cet 
Art du bonheur, mélange surprenant de sagesse plusieurs fois millénaire, de bon sens, de réflexions et de conseils concrets, que nous pouvons tous appliquer.
Tout au long de ces conversations, le Dalaï-Lama nous montre comment vaincre l'anxiété, l'insécurité, la colère et le découragement, et il explore notre vie quotidienne pour nous apprendre à surmonter les obstacles de l'existence en puisant dans notre source de paix intérieure.


"Ensuite, j'ai lu le roman Le Pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle, un ouvrage que j'avais acheté en 2014."



Eckhart Tolle nous enseigne qu'il est possible de vivre sans souffrance, sans anxiété et sans névrose. Mais pour atteindre cet état d'éveil nous devons arriver à comprendre que nous sommes nous-mêmes les créateurs de notre propre souffrance. Que notre mental, et non pas les autres et notre monde environnant, est à l'origine de nos problèmes. C'est notre mental, avec son flot presque continu de pensées, qui se soucie du passé et s'inquiète de l'avenir qu'il faut apprendre à maîtriser.
Pour entreprendre ce périple vers le pouvoir du moment présent, il nous faut laisser derrière nous notre esprit analytique et le faux moi qu'il a créé, c'est-à-dire l'ego. Dès le début du premier chapitre, nous nous élevons rapidement vers des hauteurs où nous pourrons respirer un air plus léger propre à la spiritualité.
Même si le périple où Eckhart Tolle nous emmène présente des défis, le langage qu'il emploie est simple et le format question-réponse qu'il a choisi constitue un guide rassurant. Les mots ne sont eux-mêmes que des panneaux indicateurs.

Si nous réussissons à être totalement dans ici-maintenant et à faire chaque pas dans le moment présent, si nous réussissons aussi à vraiment appréhender les réalités que sont notre corps énergétique, le lâcher-prise, le pardon et le non-manifeste, nous saurons nous ouvrir au pouvoir transformateur de l'instant présent.

«L'être est la vie éternelle et omniprésente. Il existe au-delà de toutes les formes assujetties au cycle de la vie et de la mort. L'être vous est accessible maintenant comme étant votre véritable nature. Mais n'essayez pas de le comprendre avec votre mental. Vous ne pouvez le saisir que lorsque votre mental s'est tu et que vous êtes pleinement et intensément présent. Retrouver la conscience de l'âtre et se maintenir dans cet état de réalisation, c'est cela l'illumination.»



"Virginie Krahn m'a envoyé son ouvrage, que je viens de terminer. 

Mon ressenti arrive bientôt, mais je tiens à la remercier, car j'ai beaucoup

 aimé cette histoire poignante."






« Moi, Lola, trente-deux ans, bien dans mes baskets. On m’a toujours parlé de “désir”. Néanmoins, ce mot a un sens large et parle à tout le monde, enfin je crois. Pour moi, il est synonyme de quelque chose en particulier que je ne citerai pas pour le moment… À travers ces lignes, je voudrais partager avec vous ce qui est important à mes yeux, ce jour, trente-deux ans, ce bel âge où tout se joue en termes de construction personnelle et professionnelle. C’est de là que tout prend son sens… »



Virginie Krahn a une affection particulière pour les mots. Poussée par une imagination fertile, elle présente, avec Lola - Non-désir quand tu nous tiens, une œuvre poignante sur le non-désir de maternité.



"J'ai lu grâce à Masse Critique Le Journal d'Angie d'Éric Bohème, un roman qui m'a profondément émue. J'ai adoré cette lecture."


Angie est une jeune ivoirienne abandonnée par sa génitrice, alors qu’elle n’était qu’un bébé. Grâce au journal qu’elle a tenu depuis son plus jeune âge, le lecteur va découvrir toute son existence, qui commence dans le dénuement le plus total.
Grâce à son courage et à la volonté de retrouver sa mère, elle va surmonter toutes les embûches placées sur son chemin : misère, drogue, délinquance, prostitution…
Se méfiant des hommes – et en particulier des Blancs – mais sachant les manipuler quand cela s’avère nécessaire, cette jolie fille va devoir affronter la dureté de la vie à Abidjan avant que les hasards de la vie et des rencontres la fassent atterrir au Mali, en Suisse puis en France.
C’est Racine, ou plus exactement sa pièce de théâtre « Iphigénie », qui va donner un cours surprenant à l’existence de cette jeune femme volontaire, voire téméraire.
Ce roman émouvant et parfois poignant s’efforce de traduire, au plus cru de la réalité, la résilience nécessaire pour survivre dans une Afrique vécue et restituée par un œil autochtone.


"Un roman d'horreur classique que j'ai récemment découvert et qui m'a fait frissonner est La Maison au bord du monde de William Hope Hodgson, un écrivain anglais renommé pour ses nouvelles et ses romans fantastiques."


William Hope Hodgson (1877 – 1918)est né dans le Comté d'Essex
Fils de pasteur, il quitte très jeune sa famille et naviguera pendant huit ans. Cette expérience très dure marquera sa vie personnelle mais également son travail d’écrivain. Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, il vit en France. Il retourne alors en Angleterre pour s’engager dans l’armée et est tué au front. 
C’est en dix années d’écriture qu’il écrivit l’ensemble de ses ouvrages parmi lesquels on compte quelques-uns des textes les plus importants de la littérature fantastique : La Chose dans les algues, Les Canots du Glen Carrig ou encore La Maison au bord du Monde.





Un roman fantastique s'épanouissant dans un décor irlandais

"Rares sont les écrivains qui peuvent égaler Hodgson lorsqu’il ébauche le dessein des forces sans nom et de monstrueuses entités toutes proches, au moyen d’allusions fortuites et de détails sans importance, ou bien lorsqu’il communique le sentiment du surnaturel et de l’anormal qui pèse sur un paysage ou une demeure. C’est l’histoire d’une maison abandonnée et maudite en Irlande, qui est le point de concentration de hideuses forces souterraines et qui soutient le siège lancé par des monstres hybrides et blasphémateurs, issus d’abîmes insoupçonnables. L’esprit du narrateur qui voyage pendant d’interminables années-lumière à travers l’espace cosmique et les "Kalkpas" éternelles, assistant finalement à la désintégration du système solaire, constitue quelque chose d’assez unique dans la littérature. Partout se manifeste le don de l’auteur à suggérer des objets de terreur imprécis et embusqués dans un décor normal. "

La Maison au bord du Monde est sans doute le chef-d’œuvre de Hodgson.


"Je suis en train de lire Game Over d'Isabelle Villain, aux éditions Taurnada, et j'accroche vraiment bien jusqu'à présent. L'action et le suspense sont au rendez-vous !"




Une vieille dame meurt écrasée sous les roues d'un bus. Un nouveau fait divers dans les rues de Paris.

Cependant, d'autres « accidents » sont rapidement à déplorer, laissant présager que ces tragiques événements ne sont que les prémices d'un sombre dessein.

Le groupe de Lost se retrouve à la tête d'une affaire qui va bousculer toutes ses certitudes.
Frustration. Colère. Incompréhension. Impuissance...

Une course contre la montre au dénouement glaçant et inacceptable.







"Avant de clôturer l'événement, Adrien m'a conseillé la lecture de "Le Manuel d'Épictète", que j'ai lu dès le lendemain matin."






Stoïcien, Epictète invite à pratiquer la philosophie comme une gymnastique, un moyen d'agir sur soi-même plus qu'une somme de connaissances.




"Je vous remercie pour votre patience, et ainsi se termine ce compte rendu plutôt détaillé.

Rendez-vous pour la prochaine rencontre au BAB le 1er mars à 16h00, dans la petite salle à l'étage.

Un grand merci à tous, avec un peu d'amour et des cœurs pour clore ce moment ! ❤️💖💝"


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