Éditions Robert Laffont, Pavillons poche. |
4° de couverture
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles.
Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler…
En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n'est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés.
La série adaptée de ce chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
Mon ressenti
J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce grand roman futuriste et apocalyptique, une histoire qui glace le sang sur un futur catastrophique dans un monde où l’humain à réussit à tout détruire et polluer.
Il ne reste plus beaucoup d’endroits sains
mais il y a des clans qui essaient de survivre dans ce nouveau monde sans
pitié.
C’est la fin de l’humanité qui s’approche à
grand pas, les guerres et les purges ont diminuées considérablement la
population de la planète.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, l’histoire
de cette servante écarlate, Degred est passionnante.
Elle qui a eu la chance de connaitre une vie avant
d’être capturée par cette secte ignoble.
Elle qui avait son marie, son enfant, son
chat et son métier de bibliothécaire ne s’attendait surtout pas à tout perdre
en si peu de temps.
Suite à un effondrement de la société elle
sera enfermée dans cette maison en compagnie de ces tirants qui abusent et
dirigent ces femmes d’une main de fer. Elle
n’a plus le droit de lire, de parler et elle est utilisée seulement à des fins
de reproduction. Un monde où les
sentiments et l’amour n’existent plus ça fait vraiment flipper.
Une époque où les hommes deviennent stériles
et les enfants sont de moins en moins nombreux, les rares femmes qui
accoucheront n’auront jamais le plaisir de
voir grandir leurs progénitures car les bébés sont triés comme des déchets bons
à vivre où mourir.
Les
femmes stériles resteront des Marthas et les servantes des femmes soumises et
dociles sinon c’est la mort où les camps atroces.
Un seul faux pas et c’est la mort assurée, tous
ces êtres qui sortent du lot, se retrouvent pendus comme des animaux.
Heureusement
qu’un groupe de résistants se préparent pour s’éloigner le plus loin possible
de cet endroit malsain.
Gilead est une secte polygame où la
hiérarchie est vraiment très importante, la dictature des commandants qui sous prétexte
de leurs croyances se permettent de tuer les gens qui ne sont pas en accord
avec eux.
Chaque
personne est classée selon son sexe, sa santé, son âge, il y a des yeux partout
qui surveillent le moindre écart à leur règlement impartial.
Exactement comme d’autres sectes qui existent de nos jours et ça fait
peur surtout aux gens qui souhaitent
rester libres et vivre leurs vies comme ils ont choisi.
Les jours se suivent et sont toujours aussi angoissants, la routine, la soumission, la peur, le sexe avec le commandant toujours aussi rébarbatif pour elle qui subit ses coups de reins avec une patience qui vaut de l’or. Je suis contente d’avoir lu cette histoire avant de regarder la série prochainement, j’ai hâte de voir si l’ambiance est la même que dans le livre. Je vais d’ailleurs prochainement me procurer le dernier livre de Margaret Atwood, ( Les testaments ) qui est la suite de l’histoire quelques années plus tard.
Fable dystopique inspirée de Margaret Atwood, The Handmaid's Tale est l'une des œuvres réalisées pour la télévision les plus dérangeantes ... Ouest France. |
Auteure
Margaret Atwood est une romancière, poétesse et critique littéraire canadienne.
(photo source Le devoir ledevoir ) |
http://margaretatwood.ca/
Fille de Carl Edmund Atwood, zoologue, et de Maragaret Dorothy Killiam, nutritionniste, elle a passé la majeure partie de son enfance entre les forêts du Nord du Québec, Sault Ste. Marie et Toronto.
Atwood a commencé à écrire à l’âge de 16 ans. En 1957, elle débute ses études au collège Victoria à l'Université de Toronto. Elle a notamment suivi les cours de Jay Macpherson et Northrop Frye. Elle obtient un baccalauréat ès arts en anglais (avec des mineures en philosophie et en français) en 1961.
Après avoir reçu la médaille E. J. Pratt pour son recueil de poème "Double Perséphone" (1961), elle poursuit ses études à Harvard, au Radcliffe College, dans le cadre d’une bourse Woodrow Wilson. Elle est diplômée en 1962 avant de continuer ses études à l'Université Harvard pendant quatre ans.
Elle enseigne à University of British Columbia (1965), à Sir George Williams University à Montréal (1967-1968), à University of Alberta (1969-1979), à York University à Toronto (1971-1972), et à l'Université de New York.
En 1968, Atwood épouse Jim Polk, mais divorce quelques années plus tard, en 1973. Elle se marie ensuite avec le romancier Graeme Gibson et donne naissance à sa fille Eleanor Jess Atwood Gibson en 1976.
Le Prix Arthur C. Clarke lui a été décerné en 1987 pour son roman "La Servante écarlate" (The Handmaid's Tale, 1985). Le livre a été adapté au cinéma par Volker Schlöndorff en 1990 et a fait l'objet d'une série télévisée en 2017.
"Captive" (Alias Grace, 2017), une mini-série télévisée, a été adaptée du roman du même nom écrit par Margaret Atwood en 1996.
Elle a remporté le Booker Prize en 2000 pour son roman "Le Tueur aveugle" (The Blind Assassin).
Lors de l'élection fédérale canadienne de 2008, elle a accordé son appui au Bloc québécois, parti prônant la souveraineté du Québec. La même année elle reçoit le Prix Prince des Asturies.
En 2015, elle a publié "C’est le cœur qui lâche en dernier" (The Heart Goes Last).
En 2017, elle a reçu le prix Franz-Kafka.
Lauréate de dix doctorats honoris causa, Margaret Atwood est également chevalier des Arts et des Lettres.
J'ai trouvé une magnifique photo de l'auteure que je vous partage avec plaisir car je trouve qu'elle est superbe.
CBC BOOKS photographie |
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