Éditions Le cherche midi |
4° de couverture
1875 : Un chef cheyenne propose au président Grant d’échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers. Celles-ci, « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays, intègrent peu à peu le mode de vie des Indiens au moment où commencent les grands massacres des tribus.
1876 : Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre cette prétendue « civilisation » qui vole aux Indiens leurs terres, leur mode de vie, leur culture et leur histoire. Cette tribu fantôme de femmes rebelles va bientôt passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération.
Dans cet ultime volume de la trilogie Mille femmes blanches, Jim Fergus même avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l’oppression, depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Avec un sens toujours aussi fabuleux de l’épopée romanesque, il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu’inoubliables.
(Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Luc Piningre.)
http://www.jimfergus.com/
Mon ressenti
C'est un
bonheur de découvrir la fin de cette trilogie, avec des récits merveilleux
tirés des journaux de May Dood et de Molly McGill.
De nos
jours, Jon et Molly vont devoir travailler ensemble afin de pouvoir publier ces
textes très précieux.
Les
retrouvailles de deux personnes liées par leur passé, attirés comme deux
aimants mais hélas séparés par des vocations totalement différentes.
Les femmes
de ce romans sont incroyables et il y règne une ambiance surnaturelle, Molly
permet à Jon de découvrir la vie de ses ancêtres, l’amour pour la nature et les
animaux et des secrets qu'elle garde bien au fond de son être et qui se
révèleront tôt ou tard.
On retourne
dans le passé pour suivre les aventures de May Dood, voleuse de chevaux et de
Molly McGill qui a échappé à la mort miraculeusement et qui chevauche avec son
peuple dans les prairies avec Hawk " l'homme faucon" et leur futur
bébé.
A la lecture
de ce roman, je me suis sentie en liberté avec ces personnages très attachants
qui se battent à l’époque pour pouvoir conserver leurs terres, leurs bisons et
leur liberté.
Cette
liberté qui donne la force à ce peuple nomade de vivre leur culture et leurs
traditions dans la paix qui n'est jamais acquise face aux hommes blancs.
Ce roman
donne envie de s'envoler comme un faucon, de hurler comme un loup et de tuer
comme un puma; une ode à la liberté et à l'injustice que ces peuples Indiens
qui subsistent face à la mort que les hommes blancs ont lancés à leurs
trousses.
Pour ceux
qui n'ont pas encore lu," Mille femmes blanches "et la "vengeance des
mères", il n'est jamais trop tard pour découvrir cette trilogie très
prenante, pleine d'aventures, de vengeance et de magie Indienne.
L’âme
des ancêtres guerriers et de ces femmes hors du communs m'ont donné beaucoup
d'espoir mais hélas le mal est fait et je pense que le monde ne parle pas assez
des tous ces gens massacrés par les envahisseurs du nouveau monde.
Respect pour
tous les survivants qui doivent vivre dans des réserves et s'adapter au monde
moderne qui n'apporte rien de bon.
Merci
à l'auteur pour ces romans qui me font voyager et beaucoup rêver.
Auteur
Le livre sur la place 10 septembre 2016 , Jim Fergus |
Jim Fergus est un écrivain américain.
Né d'une mère française et d'un père américain, il se passionne dès l'enfance pour la culture Cheyenne alors qu'il visite l'ouest du pays en voiture avec son père pendant l'été. Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado où il poursuit ses études.
Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980. Il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte treize habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture.
Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux.
Son premier livre, "Espaces sauvages" ("A Hunter's Road"), mémoire de voyage et de sport, paraît en 1992.
Son premier roman, "Mille femmes blanches" ("One Thousand White Women"), l'histoire de femmes blanches livrées aux Indiens par le gouvernement américain pour partager leur vie, est publié aux États-Unis en 1998 et rencontre le succès.
Il a sillonné seul avec ses chiens le Middle West, pendant plusieurs mois, sur les pistes des Cheyennes, afin d'écrire ce livre.
En 1999, il publie "Mon Amérique" ("The Sporting Road"), où il raconte six années de "pérégrinations par monts et par vaux" à travers les États-Unis.
Son second roman "La fille sauvage" ("The Wild Girl", 2005) raconte cette fois l'histoire d'une Apache enlevée à sa tribu en 1932.
Avec son roman "Marie-Blanche" (2011), Jim Fergus dévoile l'histoire de sa propre famille à travers celles de sa mère et de sa grand-mère et son ascendance française par les femmes issues de la famille Trumet de Fontarce.
Il a ensuite publié "Chrysis" ("The Memory of love", 2013), l'histoire (authentique) d'une jeune peintre Gabrielle Jungbluth dans le Montparnasse des années vingt.
En 2016, il publie "La vengeance des mères" ("The Vengeance of Mothers"), qui fait suite au premier ouvrage de l'auteur, "Mille femmes blanches", paru dix-huit ans plus tôt. Avec "Les Amazones" (2019), Jim Fergus achève la trilogie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire