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dimanche 7 avril 2024

Compte rendu du club littéraire du café Rubis le 05 Avril 2024

 




Bonjour à tous les lecteurs et lectrices qui suivent ce blog qui me tient particulièrement à cœur.

Nous avons commencé cette rencontre en parlant de la nouvelle lecture de Deborah qui commence La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole que j'ai lu le mois dernier, c'est un roman humoristique américain qui est très divertissant, j'étais souvent pliée de rire. 



À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle Orléans. Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail. C'est sans compter avec sa silhouette éléphantesque et son arrogance bizarre. Chef-d'œuvre de la littérature américaine, La Conjuration des imbéciles offre le génial portrait d'un Don Quichotte yankee inclassable, et culte.

« On ne peut pas lire ce livre, l'un des plus drôles de l'histoire littéraire américaine, sans pleurer intérieurement tous ceux que Toole n'a pas écrits. »
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles
Traduit de l'anglais (Etats-Unis)
par Jean-Pierre Carasso
Préface de Walker Percy
John Kennedy Toole est né en 1937. Il ne trouve pas d'éditeur de son vivant pour ses deux romans : La Conjuration des imbéciles et La Bible de néon. Persuadé de n'être qu'un écrivain raté, il se suicide en 1969. Grâce à la détermination de sa mère qui contacte l'écrivain Walker Percy et le convainc de faire publier La Conjuration des imbéciles, John Kennedy Toole obtient le Prix Pulitzer à titre posthume en 1981.

Ensuite j'ai présenté ma dernière lecture que j'ai reçu en service presse par les éditions Taurnada, L'ombre du prédateur de Gérard Saryan

https://www.taurnada.fr/catalogue/thriller/lodpgs/

C'est un thriller vraiment prenant qui m'a énormément plu. Mon article est publié mais je vous retranscris mon ressenti ci-dessous.


Lorsqu'un adolescent est découvert crucifié sur une plateforme au milieu du lac de Lambecq, les villageois sont consternés. Qui a pu commettre un acte aussi odieux ?
La même nuit, la sœur de la victime disparaît.
A-t-elle été enlevée par l'assassin de son frère ?
La capitaine de police Agnès Demare est envoyée sur place afin de prêter main-forte aux gendarmes. Ses faits et gestes sont relayés sur les réseaux sociaux par Jade, une célèbre influenceuse lilloise.
Pour ces deux femmes que tout oppose, une enquête tentaculaire commence.
La soif de vérité emporte Agnès et Jade dans un tourbillon où la proie n'est pas toujours celle que l'on croit.
Méfiez vous, la toile diabolique de Gérard Saryan va encore vous prendre au piège !

Mon ressenti 

Ce nouveau thriller m'a injecté une bonne dose d'adrénaline.
Le capitaine Agnès Demare va devoir enquêter avec une jeune influenceuse Jade et ça ne lui plait pas du tout.
Pour elle s’est compliquée car sa vie privée est chamboulée par son divorce et sa fille Manon lui donne du fil à retordre.
Pour adoucir les mœurs, elle lui propose de faire un stage de planche a voile près du lac.
L'enquête est pleine de mystères et dangereuse pour Jade et Agnès qui vivent dans l’angoisse car un criminel rôde dans les parages et il est très dangereux.
Quand un tueur s’en prend aux enfants, c’est monstrueux mon niveau de stress augmente rapidement.
D’après les derniers résultats de l’enquête l’assassin utilise le même modus operandi que ce monstre de Demoiselle qui moisit en prison.
Au fur et à mesure que je tourne les pages, ce roman me captive et m'emporte dans une ambiance sombre où la peur et l'angoisse frappent quand je ne m'y attends pas.
Des personnages s’invitent dans cette danse macabre et la situation m’échappe complètement, l’inattendu du final me laisse ébahie et sans voix.
C’est une course poursuite contre la faucheuse qui s’en prend à tous les protagonistes de cette enquête
J'avais lu le premier roman « Sur un arbre perché » de Gérard Saryan que j'ai rencontré au salon du livre de Metz en 2023.
Ce nouveau roman est une pépite, je me suis régalée car j'aime les histoires pleines de suspens et d'action qui me mettent la pression de la première à la dernière page.
Je me suis encore fait avoir car la conclusion n'était pas du tout comme je le pensais.
Je remercie encore une fois les éditions Taurnada pour leur confiance et je suis heureuse d'avoir pu lire L'ombre du prédateur qui est excellent, bravo à l'auteur. 🥰👏❤️ Taurnada Editions Gérard Saryan


Actuellement je lis la biographie de Jean-Luc Van Damme qui a été écrite par Manuel Verlange le titre est Banana Split aux éditions Academia.

Je remercie l'auteur de me l'avoir envoyé en service de presse. C'est une histoire qui me plait bien car on y rencontre diverses personnalités du monde de la musique des années 80. 



Banana Split ou un parcours sur chaussée déformée, un exercice de montagnes russes. Jean-Luc Van Damme a gravi les sommets et dévalé les précipices. De cancre, il est devenu producteur de films. Dans son vestiaire mouvementé, vous croiserez le Roi Baudouin, VDB et Patrick Haemers. Mais aussi Peter Gabriel, Samuel L. Jackson, Richard Gere et Sharon Stone. Une belle amitié l'a uni à Daniel Balavoine.
Il a travaillé avec Jean-Jacques Goldman, Alain Bashung, William Sheller et Johnny Hallyday. Mark Knopfler est venu prendre une douche à la maison. Il a produit un grand film international primé à Berlin, Goodbye Bafana, avec Diane Kruger, Joseph Fiennes et Denis Haysbert. Jean-Luc Van Damme a produit plus de cinq cents films publicitaires et une cinquantaine de courts et longs métrages. Une soif de passion, de rencontres, de musique et d'images, avec un taux de bonheur et de tragédie au-dessus des moyennes habituelles.

Jean-Luc Van Damme est à la tête de sa société de production banana films et en collaboration avec d'autres sociétés et du réalisateur et scénariste Bille August le film  "Goodbye Bafana avec Diane Kruger, Joseph Fiennes et Denis Haysbert en 2007."  



Goodbye Bafana est avant tout le projet d'un homme, Jean-Luc Van Damme, publicitaire bruxellois ayant décidé de se reconvertir en producteur de films via sa société Banana Films.

Le film n'est pas à l'abri d'anachronismes ou de simplifications historiques :

·         Ainsi, durant une période située entre 1968 et 1976, le portrait officiel situé dans le bureau du chef de la prison de Robben Island est celui de Pieter Botha, président de la République sud-africaine (1984-1989). Le portrait aurait dû être celui de Jacobus Johannes Fouché, président contemporain de cette époque ou du ministre des Prisons, pas celui de Botha à l'époque ministre de la Défense.

·         Tout au long de la période 1968-1990Pieter Jordaan, le major des services secrets, arbore constamment au revers de son veston une épinglette représentant le drapeau sud-africain. Dans les faits, ce genre d'insigne n'était pas utilisé par les officiels sud-africains et encore moins par les membres des services secrets. Ce genre d'épinglette semble être inspiré plutôt de celles que l'on trouve au revers des complets des présidents américains depuis le 11 septembre 2001A contrario, il est aussi à noter dans le film la relative discrétion ou absence des drapeaux sud-africains devant les édifices publics par rapport à la réalité de l'époque.

·         La rencontre entre Nelson Mandela et Frederik de Klerk en 1990 à la résidence présidentielle de Groote Schuur est présentée comme la première rencontre entre le représentant de l'ANC et un chef d'État sud-africain. Il n'est nullement mentionné la rencontre en 1989 avec le président Pieter Botha ni les entretiens avec le ministre Kobie Coetsee, plus fréquents que ceux avec Jimmy Kruger (montré dans le film).

 


Au mois de mars je suis allée à la rencontre de Sophie Loubière à la librairie Hisler pour la sortie de son dernier roman "Obsolète" aux éditions Belfond Noir, ayant lu quelques pages qui m'ont mis l'eau à la bouche, je vais le terminer après Banana split en cours de lecture. 
J'ai aussi rencontré l'ancien juge très sympathique Gilbert Thiel pour son roman Tueurs en série made in France aux éditions Robert Laffont qui m'a chuchoté à l'oreille que son prochain roman sera sur les tueuses en série. C'est une très bonne nouvelle car les monstres ne sont pas que des hommes. 








Convoquant tout autant le roman d'anticipation que la littérature de suspense, Sophie Loubière nous offre une plongée fascinante et terrifiante dans un monde rétrofuturiste visionnaire. Une œuvre totale par une grande voix du roman noir français.
La femme, un produit sans grand avenir ?
2224. Depuis le Grand Effondrement de la civilisation fossile et les crises qui ont suivi, l'humanité s'est adaptée. Économiser les ressources, se protéger du soleil, modifier son habitat, ses besoins, et adhérer au tout recyclage.
Y compris celui des femmes.
Afin d'enrayer le déclin de la population, toute femme de cinquante ans est retirée de son foyer pour laisser la place à une autre, plus jeune et encore fertile.
L'heure a sonné pour Rachel. Solide et sereine, elle est prête. Mais qu'en est-il de son mari et de ses enfants ? Car personne n'est jamais revenu du Grand Recyclage. Et Rachel sent bien que le Domaine des Hautes Plaines n'est pas ce lieu de rêve que promet la Gouvernance territoriale aux futures Retirées...

Sophie Loubière est une romancière, journaliste et productrice de radio française. De son métier de journaliste presse et radio, elle a conservé la rigueur, la curiosité, la nécessité de transmettre, d’explorer les angles morts. Elle est l’auteur d’une dizaine de romans, de recueils de nouvelles et de nombreuses fictions audio. Depuis son premier ouvrage publié en 1999, elle explore les méandres du cœur humain sous le prisme de faits réels, se jouant des codes du roman noir, du fantastique ou de l’autofiction. En 2011, le succès de "L’Enfant aux cailloux", plusieurs fois primé, lui vaut une reconnaissance internationale. Succès confirmé en 2020 avec "Cinq Cartes brûlées", récompensé par trois prix littéraires dont le Prix Landerneau polar. Son roman "De cendres et de Larmes", paru chez Fleuve Noir (Pocket, 2022) aborde un de ses thèmes de prédilection : la culpabilité du survivant. La plupart de ses ouvrages sont également disponibles en livre audio, et enregistrés par l’autrice.





L'intégrale des tueurs en série français, exposée par l'ancien juge d'instruction Gilbert Thiel.
Ils sont plus de cinquante à former ce casting hors normes. En immersion dans la vie de ces criminels sériels, nous découvrons leurs scènes de crime, les enquêtes difficiles et souvent laborieuses, les prétoires où ils furent jugés et condamnés, et les bois de justice, où bon nombre d'entre eux furent exécutés.
Le juge Thiel, avec son style saillant, sa grande culture judiciaire et historique - c'est en particulier à lui qu'on doit l'arrestation de Guy Georges -, et une bonne dose d'humour distancié, campe décors et acteurs de ces histoires vraies, sans rien omettre.
Gilbert Thiel, né le 11 octobre 1948 à Metz, est un magistrat français.
Maîtrise en droit (appelée licence en 1972).
Ancien élève de l’École nationale des impôts (1973-1974).
Ancien élève de l’École nationale de la magistrature (1976-1978).
Juge d'instruction à Nancy en 1978.
Premier juge d'instruction à Nancy en 1986.
Substitut général à la cour d'appel de Metz en 1990.
Premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Paris en 1994, affecté à la section antiterroriste en 1995.



Véronique a lu le roman de Sonja Delzongle "Noir comme l'orage" aux éditions Fleuve noir. 


Quatre scènes de crime. Sept victimes. Une seule arme : la foudre.
Après une nuit d'orage, alors que la saison touristique commence à peine, des corps sont découverts sur l'île d'Oléron et ses alentours, attachés à des pieux métalliques plantés dans le sable face à l'océan, foudroyés. Sept dépouilles au total. Et des modes opératoires très proches.
Le capitaine Max Fontaine, en poste à la PJ de La Rochelle, va aussitôt être chargé de l'affaire. Sa priorité : trouver le lien qui unit les victimes pour espérer remonter jusqu'à leur assassin. Il ne se doute cependant pas de la douloureuse épreuve personnelle qu'il s'apprête à traverser, ni de la solitude, de l'impuissance et de la rage qui vont l'habiter durant cette enquête. Car de nombreux obstacles se dresseront sur sa route avant de pouvoir accéder à la vérité.
Sonja Delzongle est une femme de lettres française, auteure de roman policier.
Dana Skoll est son pseudonyme pour la littérature jeunesse et fantasy.
Née d'un père français et d'une mère serbe, elle a grandi entre Dijon et la Serbie. Elle a mené une vie de bohème, entre emplois divers (les plus marquants ayant été le commerce artisanal africain asiatique et la tenue d’un bar de nuit) et écriture.
Après un DEUG en Langues et Lettres Modernes, elle s’attaque au concours de l’École des Beaux-Arts de Dijon et obtient un diplôme au bout de six ans. Elle peint et expose durant une quinzaine d’années, puis devient journaliste en presse écrite à Lyon.
Après l’écriture d’une nouvelle devenue depuis un roman court, "La journée d’un sniper" (2007), elle publie un premier thriller "À titre posthume" (2009), puis "Le Hameau des Purs", en 2011.
C’est en 2011 qu’elle commence l’écriture de "Dust". Sa passion pour l’Afrique, qui remonte à sa petite enfance, l’a amenée à y faire de multiples séjours.
Son roman parait en 2015 chez Denoël et connait un succès éditorial et public. La même année, elle obtient le Prix Anguille sous Roche.
En 2016, parait "Quand la neige danse", toujours chez Denoël, qui met également en scène la profileuse Hanah Baxter et dont l’action se passe non plus au Kenya mais dans le froid nord-américain. "Récidive" paru en 2017 nous offre une troisième enquête.
Après une épopée arctique dans "Boréal" (2018), elle revient cette fois dans les montagnes des Balkans, ses racines, avec "Cataractes" (2019).
Sonja Delzongle habite Lyon depuis 2001.
son blog : http://sonia-blogart.blogspot.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/Sonja-Delzongle-1403988013229391/


Véronique nous a parlé de la série de romans poiciers d'Ilaria Tuti qu'elle a relu récemment depuis le début, elle avait déjà lu La nymphe endormie au cours de la lecture commune du Club Polar qu'organisait la librairie Hisler auparavant. 

 

Ilaria Tuti est une auteure de romans policiers italienne.
Passionnée de photographie et de peinture, elle a étudié l'économie et a travaillé comme illustratrice.
En 2014, elle a été lauréat du premio Gran Giallo Città di Cattolica pour son ouvrage "La bambina pagana".
Véritable phénomène dans son pays, "Sur le toit de l'enfer" ("Fiori sopra l’inferno", 2018), est le premier volet d'une série autour de commissaire de police Teresa Battaglia. Un roman qui lui a valu d'être surnommée par la presse italienne la "Donato Carrisi au féminin".
"La ragazza dagli occhi di carta", paru en 2015, en format numérique uniquement, finaliste pour le Premio Grado Giallo 2015, mettait déjà en scène le personnage principal de Teresa Battaglia.
Twitter : https://twitter.com/ilaria_tuti?lang=fr


Du coup Deborah lui a reparlé du roman qu'elle a adoré d'un auteur Italien Luca Di Fulvio "Le gang des rêves" c'était Bob qui lui avait conseillé et je vous en avait déjà parlé auparavant. Véronique l'a noté dans sa liste d'envie. 


New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils.
Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour ?

Luca Di Fulvio est un homme de théâtre et un écrivain italien, auteur de roman policier, de fantastique et de littérature d'enfance et de jeunesse.

Avant de fonder sa propre compagnie de théâtre (Le Moveable Feast), il travaille avec Paola Bourbons, Sergio Graziani, Mario Marans, Andrzej Wajda. Il est également consultant éditorial de plusieurs maisons d'édition.
Ses romans mêlent habilement histoire, suspense et émotions.
Publié en 1996, son premier roman, "Zelter", est une histoire de vampire.
Son deuxième roman, "L’empailleur" ("L'impagliatore", 2000), est un thriller qui est adapté au cinéma en 2004 par Eros Puglielli sous le titre "Ochi di cristallo".
Les droits cinématographiques de son roman "L'échelle de Dionysos" ("La scala di Dioniso", 2006), dont il a aussi écrit le scénario, sont vendus avant même la parution du livre en librairie.
Sous le pseudonyme de Duke J. Blanco, il aborde la littérature d'enfance et de jeunesse avec "I misteri dell'Altro Mare" en 2002.
Luca Di Fulvio est devenu l'un des nouveaux phénomènes littéraires à suivre avec la sortie de "Le gang des rêves" ("La gang dei sogni", 2008), le premier tome d'une saga familiale. Plébiscité par les libraires et les lecteurs, le livre, qui raconte le New York des années 20 par les yeux d'un jeune Italien, s'est lentement mais sûrement transformé en best-seller. Suivront "Les enfants de Venise" ("La ragazza che toccava il cielo", 2013) puis "Le soleil des rebelles" ("Il bambino che trovò il sole di notte", 2018).
Luca Di Fulvio est finaliste du prix Bancarella 2021 avec "Mamma Roma" ("La Ballata della città eterna", 2020).
Atteint de la maladie de Charcot, il est décédé à 66 ans.



Véronique nous a parlé du roman de Gaelle Josse "à quoi songent-ils, eux que le sommeil fuit ? aux éditions Notabilia. 




Quelques éclats demeurent au milieu des heures profondes, en veille.
Parfois une silhouette immobile se détache sur le rectangle éclairé.
A quoi songent-ils, tous ceux que le sommeil fuit ?
A quelle part de leur histoire, de leur mémoire, à quels absents parlent-ils en silence ?
C'est l'heure des aveux, des regrets, des impatiences, des souvenirs, de l'attente.
Ce sont les heures où le cœur tremble, où les corps se souviennent, peau à peau avec la nuit.

On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites.
Que racontent ces silhouettes silencieuses à la grande nuit bleue ?
On rencontrera ici des femmes, des hommes, des couples, des enfants, portraits intenses de vies ordinaires, tous reflets de notre humanité et de nos vacillements.
A travers ces microfictions, Gaëlle Josse poursuit cette écoute ultrasensible de nos vies qu'elle nous offre de livre en livre, au plus près des émotions qui les traversent.

Gaëlle Josse est une femme de lettres française.

Après des études de droit, de journalisme, de psychologie et quelques années passées en Nouvelle-Calédonie, elle travaille pour un site Internet à Paris et vit en région parisienne. Elle organise aussi des ateliers d'écoute musicale et d'écriture, pour adultes et adolescents.

Venue à la littérature par la poésie, son premier roman, "Les heures silencieuses", paru en janvier 2010 aux Éditions Autrement, a obtenu plusieurs prix notamment le Prix Lavinal, Prix Peindre en Provence, Prix du Marais, et a été finaliste du Prix Orange 2011. Suivront "Nos vies désaccordées" (2012), qui obtient le Prix Alain-Fournier 2013 et le Prix national de l'Audiolecture 2013 et" Noces de neige" en 2013.
En 2015, elle est finaliste du Prix des libraires et lauréate du Prix de littérature de l'Union Européenne, du Prix de l'Académie de Bretagne et de nombreux prix de médiathèques pour son roman "Le dernier gardien d'Ellis Island" (Noir sur Blanc).
En 2016, elle publie "L'ombre de nos nuits" et est marraine du prix littéraire des jeunes Européens. "Une longue impatience" est paru en 2018. En 2019 elle publie "Une femme en contre-jour", biographie sur la photographe Vivian Maier.
Après avoir fait le récit d'un burn-out et de la dépression d’une jeune salariée dans "Ce matin-là" (2021), Gaëlle Josse revient avec un roman qui plonge dans l'intimité d'une famille marquée par la rudesse du père, guide de montagne. "La nuit des pères" paraît aux éditions Notabilia le 18 août 2022. Dans "À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit?" (2024) on rencontre des femmes, des hommes, des couples, des enfants, portraits intenses de vies ordinaires, tous reflets de notre humanité et de nos vacillements.
son blog : http://gaellejosse.kazeo.com/





Ensuite Véronique nous a parlé d'un roman suédois policier de Leif Gw Persson "L'enquêteur agonisant".  
Et aussi d' Henning Mankell qu'elle apprécie beaucoup pour ses romans policiers et le personnage Wallander
Cette série de romans est adaptée en série produite par la BBC. 



Le chef d’œuvre de Leif GW Persson, élu « meilleur roman policier scandinave » de l’année (Glass Key Award), met en scène le légendaire inspecteur Lars Martin Johansson, surnommé « l’homme qui voyait dans les coins », enquêtant depuis son lit d'hôpital.

Leif GW Persson, criminologiste et profiler renommé, a travaillé sur les grands crimes de l'Histoire scandinave récente. Très connu du public nordique, qui le considère comme un mélange de Balzac et d'Ellroy, il dissèque, à travers des affaires emblématiques, une société qui se fissure de toutes parts, en même temps qu'il explore les coulisses d'une police aux pratiques contestables. Héritier de Sjöwall et Wahlöö, Persson se distingue par un propos plus politique et un grand sens de l'humour et de l'ironie. 



Prix Barry 2012 du meilleur roman
Grand-père d’une petite Klara, Wallander a réalisé ses rêves : vivre à la campagne avec son chien.
Après avoir évoqué avec le commissaire la guerre froide et une affaire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises, le beau-père de sa fille Linda, ancien officier de marine, disparaît, puis c’est le tour de la belle-mère. Soupçons d’espionnage. Au profit de la Russie ? Des États-Unis ? Parallèlement à la police de Stockholm et aux services secrets, Wallander mène sa dernière enquête. C’est alors qu’il amorce sa propre plongée en profondeur : les années écoulées et les femmes de sa vie défilent. Et la petite Klara devient son ultime balise.
Au-delà de l’intrigue, la force et la beauté du roman résident dans le portrait riche et bouleversant de celui qui se dévoile ici sous la plume de son créateur, Henning Mankell.



Nous avons découvert aussi grâce à Véronique la série de livres d'Elena Arseneva ainsi que Les pas légers de la folie de







Née de mère russe et de père italien, Elena Arseneva est une romancière russe francophone, auteur de roman policier historique. Elle est née à Moscou le 21 Juin 1958. 
Elle est très tôt initiée à la lecture et aux langues étrangères par sa grand-mère, qui lui transmet son enthousiasme pour la littérature française.
Très jeune, elle s’est fait une certaine idée de sa destinée "A treize ans, je savais que j’allais vivre à Paris, et que partout ailleurs je serai malheureuse."
A 20 ans, elle décide de partir. Un mariage blanc, un séjour en Allemagne puis le divorce. Sans un sou en poche, elle fait du stop jusqu’en France.

Elle est arrêtée par les douaniers à qui elle exhibe son passeport soviétique. Après un interrogatoire de près de six heures, les portes de la France s’ouvrent.
Elle séjournera quelque temps à Strasbourg puis s’installe à Paris dans la chambre qu’un étudiant rencontré par hasard lui prête.

A la rentrée de l’année 1980, elle s’inscrit à la Sorbonne, en lettres modernes, puis multiplie les activités, dont deux années à suivre des cours de théâtre chez Florent. Elle découvre le monde de l’édition. Lectrice, puis traductrice, elle sera aussi assistante d’un journaliste étranger en poste à Paris.
Elle commence à écrire, ses "cahiers bleus" emplis des histoires inspirées de son expérience "à cheval entre deux mondes."
En 1997, elle crée Artem, héros d'une série de romans policiers historiques.
En 2005, Elena Arseneva a reçu le « Prix des Bouquinistes des quais de ma Seine de la ville de Paris » pour son roman L'Énigme du manuscrit.



Lorsque Mitia Sinitsine, auteur-compositeur au modeste talent, est retrouvé pendu dans la cuisine de son appartement moscovite, la milice boucle le dossier en un tournemain.
L'homme portait des traces de piqûres sur la main droite, l'autopsie révèle qu'il venait de prendre une forte dose de drogue et sa femme Katia est une toxicomane notoire. La conclusion s'impose donc d'elle-même : suicide sous l'influence de stupéfiants. Seule Léna Polianskaïa, la meilleure amie du défunt, a quelques raisons d'avoir des doutes : Mitia avait en horreur tout ce qui touchait à la drogue, et les traces de piqûres ont été relevées sur sa main droite...
alors qu'il était droitier ! Les investigations qu'elle entreprend ne font que confirmer ses pressentiments : la mort de Mitia Sinitsine n'a rien d'orthodoxe. Et ses soupçons se muent en certitude lorsqu'elle et sa petite fille réchappent par miracle à un attentat. Dès lors, le doute n'est plus permis : Léna Polianskaïa dérange quelqu'un... Un personnage au pouvoir considérable, à l'intelligence diabolique et disposant apparemment de ressources financières illimitées.

Paulina Dachkova  de son vrai nom Tatiana Viktorovna Poliachenko, est une romancière, traductrice et journaliste russe, auteure de roman policier. Les pas légers de la folie et Un hiver rouge. 
Elle est née le 14 Juillet 1960 à Moscou. 
Elle est diplômée de l'Institut Littéraire Maxime Gorki.




Fabienne qui n'a pas pu assister au club m'a dit qu'elle lisait le thriller de Nicolas Beuglet "Passager sans visage".




Tu n'es pas seule à chercher"...
Ce mot anonyme laissé sur son paillasson est plus qu'un appel : un électrochoc. 
Cette fois, l'inspectrice Grace Campbell le sait, elle n'a pas le choix. Elle doit ouvrir la porte blindée du cabinet situé au fond de son appartement. 
Et accepter de se confronter au secret qui la hante depuis tant d'années...
Des confins de la campagne écossaise aux profondeurs de la Forêt-noire où prend vie le conte le plus glaçant de notre enfance, jamais Grace n'aurait pu imaginer monter dans ce train surgi de nulle part et affronter le Passager sans visage...
Avec ce thriller au suspense angoissant, Nicolas Beuglet nous plonge dans les perversions les plus terribles de nos sociétés. Et, au passage, nous interroge : et si parmi les puissants qui régissent le monde se cachaient aussi des monstres sans visage ?
Un train, un passager sans visage, une organisation terrifiante.



Véronique a relu un roman d'Albert Camus mais Deborah l'a refermé à la première phrase elle n'avait pas accroché "Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas". 
L'étranger d'Albert Camus, un classique que j'ai aimé mais qui est un peu rude, c'est pas joyeux donc un roman a lire quand on est pas en dépression sinon risque de se suicider. 😂


Mon ressenti, lu en 2021

Meursault, il a souvent chaud et il est très fatigué, dans ce récit l'auteur raconte la vie d'un homme complétement vide.

Meursault il ne sait pas trop ce qu'il fou là dans cette vie.

Sa mère est morte hier, aucunes émotions ne ressortent.

Il rencontre Marie,  il l’aime ou pas, on ne sait pas.

Ils diront comment peut-on batifoler dans l'eau de mer avec une femme, le lendemain de la mort de sa mère ? 

Parfois, il y a des rencontres qu'il aurait dû éviter et surtout des gens qui vont l'entraîner dans un chemin très sombre.

Il va commettre l'irréparable mais dira juste qu'il avait chaud et que c'est le soleil. La chaleur, la fatigue, le flingue et le moment fatidique.

Dans ce roman il y a une ambiance particulière et un rythme très lent pour raconter une vie dramatique.

L'auteur m'a fait ressentir le malaise de Meursault, un homme dépressif, sans émotions, qui survit parmi des gens aux vies abimées.

Même l’amour ne lui donnera pas le sourire ni la joie de vivre, il fume, il boit et il attend la mort. 

Jusqu'à l'échafaud Meursault n'a aucun espoir, aucunes croyances et aucuns regrets. 

Roman classique de la littérature française qui change de tous ce que je lis d'habitude, mais j'aime parfois lire un classique entre deux livres. 

J'ai ressenti une sensation de malaise et le personnage principal est tellement anormal que je me suis posée beaucoup de question sur le sens de son existence.

Contente enfin de l'avoir lu, Albert Camus un grand écrivain qui a réussi à me faire rentrer dans son œuvre et me retourner le cerveau. 

 Après je pense que chaque lecteur ressent cette histoire à sa manière. 

Extrait:

( Puis le président a demandé à l'avocat général s'il avait des questions a poser au témoin et le procureur s'est écrié:   "Oh! non cela suffit ", avec un tel regard triomphant dans ma direction que, pour la première fois depuis bien des années, j'ai eu une envie stupide de pleurer parce que j'ai senti combien j'étais détesté par tous ces gens là. )


 J'aime relire des classiques de temps en temps car la littérature ancienne ne doit pas mourir dans des bibliothèques poussiéreuses. 




«Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...»


Ensuite nous avons donné quelques titres de nos listes d'envies de lecture.

Lars Kepler est le nom de plume du couple d'auteurs suédois de romans policiers, Alexandra Coelho Ahndoril (née en 1966 à Helsingborg) et Alexander Ahndoril (né en 1967 à Stockholm).
Mariés dans la vie et parents de trois filles, ils ont écrit plusieurs romans chacun.

"L'Hypnotiseur" ("Hypnotisören", 2009) est le premier de leurs romans à quatre mains et le premier tome d'une série qui met en vedette Joona Linna, un détective du Département des opérations nationales. Il a été adapté au cinéma et réalisé par Lasse Hallström en 2012.
La seconde enquête de l'inspecteur Joona Linna, "Le Pacte" ("Paganinikontraktet"), parue en Suède au début de l'été 2010, a pris directement la tête des ventes.
En 2015, ils publient "Playground", un thriller new-age. On retrouve l'inspecteur Joona Linna dans "L'Araignée" ("Spindeln", 2022), le neuvième tome de la série où il doit faire face à un tueur en série au mode opératoire terrifiant.
site de l'auteur : http://larskepler.com/
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Henri Lœvenbruck son dernier roman les disparus de Blackmore. 


Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur.
Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme « détective de l’étrange ».

Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais.
Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.

Un thriller palpitant et mystérieux dans la lignée de H.P. Lovecraft et d’Agatha Christie

Deborah qui avait rencontré Emma Becker à la librairie La cours des grands et d'ailleurs nous nous sommes rencontré là-bas. Elle va lire "La maison" un roman qui m'a beaucoup plu. J'adore Emma Becker qui a beaucoup d'humour et qui reste fidèle a ses pensées libres. 

"Emma Becker quatrième de couverture de la maison. 

J’ai toujours cru que j’écrivais sur les hommes. Avant de m’apercevoir que je n’écris que sur les femmes. Sur le fait d’en être une. Écrire sur les putes, qui sont payées pour être des femmes, qui sont vraiment des femmes, qui ne sont que ça ; écrire sur la nudité absolue de cette condition, c’est comme examiner mon sexe sous un microscope. Et j’en éprouve la même fascination qu’un laborantin regardant des cellules essentielles à toute forme de vie."




Merci encore à ceux qui participent régulièrement au club littéraire et j'espère que vous viendrez plus nombreux (ses), la prochaine fois. 
Vous pouvez inviter des amis(es) qui aiment la lecture avec vous. 



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